Les promesses et la réalité

Voici les images publicitaires diffusées par Terralia sur la résidence “Coté Parc” dont la construction a commencé cet été à La Ville-du-Bois en bordure de RN20 :LVDB - Côté Parc - Vue

LVDB - Côté Parc - Vue 2

 

Pourtant dans la réalité ces immeubles baigneront  dans cette ambiance toxique  :

pollution

 

Les immeubles devraient être achevés début 2016.

Et pendant ce temps le réaménagement de la RN20 et son TSCP (transport en commun en site propre) se font toujours attendre.

Voir notre précédent article “Think différent ? (Changez votre façon de penser ?)”

 

Rappel du calendrier annoncé en 2011 :

  • octobre 2006 : présentation du projet de TCSP sur la RN20 aux assises de la RN20 lancées par Nathalie Kosciusko-Morizet.
  • septembre 2008 :  feuille de route donnée au Vice Président du Conseil Général des Ponts et Chaussées signée par Jean Louis Borloo, ministre d’état et co-signée par ses deux secrétaires d’etat de l’époque, D. Bussereau, S E chargé des transports et N.Kosciusko-Morizet, S.E chargée de l’écologie.
  • novembre 2009 : rapport final de requalification durable de la RN20 par le Conseil Général de l’Essonne et création du Syndicat mixte de la RN20.
  • 2015 : mesures conservatoires dans les secteurs stratégiques.
  • 2015/2020 : mise en oeuvre progressive de la ligne.
  • 2020 / 2025 : création du TSCP.
  • 2025 / 2030  : aménagement des boulevards urbains.

 

Aujourd’hui en sptembre 2014 on en est-on ?

Le projet est mentionné dans le SDRIF de fin 2013 : voir p 14 de la synthèse en lien TCSP_projet

Mais ce doit être pour 2030 !

Donc nos décideur vont construire des logements en nombre, mais quelles conditions de vie pour les habitants alentour ?

pas de transport en commun à proximité supplémentaire

– combien de médecins en plus ?

La situation en Essonne est déjà préoccupante ;  voir cette question au sénat de Claire-Lise CAMPION le 26/12/2013 :

Une étude des services du conseil général de l’Essonne estime qu’aujourd’hui, un Sud-Essonnien sur quatre, rencontre des difficultés pour obtenir un rendez-vous avec un médecin généraliste et un sur deux rencontre des difficultés pour prendre rendez-vous chez un spécialiste. Pire : un Sud-Essonnien sur cinq aurait renoncé à se soigner.”

(…)

D’autres données indiquent que, dans bon nombre de communes, la relève n’est pas assurée. Le secteur perd, en effet, proportionnellement, davantage de médecins que sa région, l’Île-de-France. Cette dernière est, pourtant, la région de France formant le plus grand nombre de médecins mais elle peine à les retenir. Aussi, la continuité des soins étant menacée, la question du renouvellement se pose-t-elle avec urgence.”

 Le Conseil Général de L’Essonne s’était engagé courant 2013 dans des collaboration avec l’ARS Ile-de-France (Agence Régionale de Santé) dans le but d’associer les professionnels de santé pour un meilleur accès aux soins, voici ce qui est précisé dans la réponse du Ministère chargé de la famille du 19/02/14:

“En Île-de-France comme sur l’ensemble du territoire, la dynamique est bien engagée. Pour le département de l’Essonne, que vous connaissez bien, je vous livre quelques exemples. Trois contrats de praticien territorial de médecine générale y ont été signés en 2013, deux dans le sud du département, dans le canton de Méréville, et un à Vigneux-sur-Seine.

L’accompagnement des professionnels de santé est renforcé grâce à des permanences locales, organisées par l’agence régionale de santé, les unions régionales des professionnels de santé, ou URPS, les ordres et l’assurance maladie.

Je citerai encore création de cinq maisons et pôles de santé pluridisciplinaires, dont l’inauguration de la MSP Le Jariel, à Forges-les-Bains, en novembre 2013, qui résulte d’une forte mobilisation des élus locaux et du soutien de l’ARS.

De nombreux projets sont en cours. Trois doivent ouvrir dans le courant de l’année, dont un en territoire déficitaire : à Corbeil, à Paray-Vieille-Poste et à Boutigny-sur-Essonne.”

D’après la cartographie mise à disposition par l’ordre des médecins (cf démographie médicale.fr), sur le département de l’Essonne, le nombre de médecins généralistes a diminué de 13,6% entre 2007 et 2013.

Dans le même temps , des lits d’hôpitaux sont fermés. ( voir cet article sur la fermeture de lits à l’hopital Clémenceau à Mennecy)

– quels aménagements des établissements scolaires ?

– Quel accompagnement pour les personnes qui occuperont les 92 logements sociaux prévus sur les 113 du projet ?

 

 

CONSTRUIRE DES LOGEMENTS NE SUFFIT PAS : NOUS AVONS BESOIN D’UN PROJET COMPLET DE COHERENCE TERRITORIALE

Démocratie participative : y a du boulot

Notre commune est depuis 2009 engagée dans la mise en œuvre d’un plan local d’urbanisation (PLU).

Bien Vivre à La Ville du Bois s’est mobilisée depuis le début du projet.

 Les faits



Mai 2009
geschäftsmann zeichnet hochhäuser in den himmel

Prescription du PLU par le Conseil Municipal

Mars 2011 

Définition des orientations du PADD
(Plan d’aménagement et de développement durable)

 

Objectifs :     Construire  500 à 600 logements sur  15 ans

Environ 40% de logements sociaux
8600 habitants environs (population actuelle environ 7000 habitants)

Un urbanisme compact autour des futurs arrêts du TSCP

Plutôt enthousiastes à l’idée d’un réaménagement de la RN20, nous sommes réservés sur un objectif qui semble focalisé sur l’accroissement de population dans le seul but d’accroître le taux de logements sociaux.

Quelles infrastructures associées ?

Comment passer des 70 000 veh/jour au 25 000 annoncés sur la RN20 ?

zones_plu

 

Octobre- décembre 2011

Enquête publique

 

 

 

Toujours pour le réaménagement de la RN20, pour la construction d’une nouvelle école et d’un nouveau gymnase sur le site des Bartelottes

Très réservés sur la densification de la zone UE, l’absence de cohérence territoriale, la saturation des voies de communication, l’absence de transports en commun effectifs

Alertés par les demandes de Terralia et de l’EPFIF d’une modification de calcul des hauteurs dans la zone UE

Logo-Mairie

 

Mars 2012

Approbation du PLU en Conseil Municipal

 

 

Pourquoi seules les demandes de Terralia et de l’EPFIF sur les modifications des hauteurs de bâtiment sur la zone UE ont-elles été prises en compte ?

Et cela alors que cela n’a pas été explicitement débattu en Conseil Municipal

 

 

 

 Nos actions


subvention_bartelotte

 

 Soutien à la commune pour l’obtention de la subvention du Conseil Régional pour la construction de l’école de Bartelottes

 

Voici le courrier que nous avons adressé à :

Monsieur Michel FUZEAU, Préfet de l’Essonne

Monsieur Jérôme GUEDJ, Président du Conseil Général de l’Essonne

Monsieur Vincent DELAHAYE, Sénateur de l’Essonne

Madame Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, Députée IV° circonscription

Monsieur Olivier THOMAS, Conseiller Régional de l’Essonne

Monsieur Jérôme CAUET, Conseiller Général Canton de Montlhéry

et en copie  Monsieur Jean-Pierre MEUR, Maire de La Ville du Bois.

Mesdames, Messieurs

Nous avons appris que le projet d’école et gymnase des Bartelottes prévu sur notre commune est compromis, en raison du refus de subvention par le Conseil Régional.

Cette subvention nous serait refusée parce que la commune n’a pas respecté son engagement de construction de logements sociaux sur la période 2008-2011.

Or des logements réalisés en 2011 sur la résidence du Plessis n’ont pas été comptabilisés pour des raisons de délai administratif.

Par ailleurs, notre commune était à 4,5% de logements sociaux en 2007 et à environ 6% en 2011, alors même que selon l’insee, la population a augmenté en moyenne de 2% par an entre 1999 et 2009.

Pour l’instant, la commune prévoit de construire 137 logements, qui pourraient amener  150 enfants d’ici fin 2014.

Nos écoles sont déjà vétustes et saturées.

Nous nous trouvons donc dans la situation surréaliste de devoir construire des logements, en étant certain de ne pas pouvoir accueillir tous les enfants de la commune à l’école.

Que demande l’administration à notre commune ?

Construire des logements sociaux en quantité, sans école, sans augmentation des capacités hospitalières  à proximité, sans transport en commun prévu, alors même que les voies de circulation existantes sont saturées, et que le prix du carburant ne pourra qu’augmenter ?

Et pour quel bassin d’emploi ?

Faut-il nous résoudre à transformer notre commune en ghetto où les habitants n’auront ni travail, ni moyen de se déplacer ?

Nous ne pouvons imaginer que ce soit la volonté de nos élus, tous bords confondus.

Nous comptons sur vous pour repenser l’avenir du territoire de façon plus pragmatique.

Aider notre commune à construire une nouvelle école, dans le cadre d’un projet pluriannuel de rénovation et d’adaptation aux nouvelles populations arrivant  serait un premier pas.

Comptant sur votre soutien, nous vous prions de bien vouloir agréer, Mesdames, Messieurs , l’expression de notre haute considération.

 

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Recours concernant les hauteurs d’immeuble dans la zone UE

 

 

 

L’objet du litige :

Terralia et l’EPFIF ont demandé que dans la zone UE, sur les terrains en pente, la hauteur soit mesurée au point le plus haut, ce qui autorise une hauteur d’immeuble plus élevée

 

hauteurs_immeubles

 

Mai 2012 : recours amiable auprès de Mr le Maire

Juillet 2012 : Réponse de Monsieur le Maire à BVVB

  •  Juge qu’une nouvelle enquête publique n’est pas juridiquement indispensable.
  • Prévoit après les vacances scolaires d’été de lancer une modification de PLU pour la hauteur des bâtiments de la zone UE (voie des Postes)
  • Nous invite à former un recours en contentieux devant le Tribunal Administratif de Versailles sous un délai de 2 mois

Aout 2012 :

Accusé de réception de notre recours contentieux par le Tribunal Administratif de Versailles qui nous demande des compléments        d’information

BVVB transmet un dossier complet fin aout 2012.

Aout 2013 :

3d man with a stack of papersLe tribunal de Versailles nous adresse le mémoire de Maître Guillaume GHAYE, avocat de la Municipalité qui demande :

– de rejeter notre requête
– de nous condamner à 2000 Euros d’amende  pour paiement des frais d’avocats

Non seulement Monsieur le Maire n’applique pas ce à quoi il s’était engagé par courrier en Juillet, mais il engage un avocat aux frais du contribuable et nous demande de le payer.

Il lui aurait suffit de mettre effectivement la révision des hauteurs à l’ordre du jour d’un Conseil Municipal.

 

Septembre 2013 :

BVVB adresse au Tribunal Administratif de Versailles sa réponse aux avocats de la Mairie pour

  • Exiger la mise en œuvre de la proposition faite par Monsieur le Maire dans son courrier du 5/07/2012 « de lancer une modification du PLU sur la zone UE, modification qui traitera plus particulièrement de la question de la hauteur des bâtiments ».
  • Rejeter la demande de la Commune de la Ville du Bois de condamner à verser une somme de 2000€ pour des frais qui n’étaient en rien nécessaires

 

Janvier 2014 :

le Tribunal Administratif de Versailles a adressé à BVVB la copie d’un mémoire présenté par : SELARL LAZARE AVOCATS

Juin 2014 :

Audience au Tribunal Administratif de Versailles en présence de Monsieur Gérard TESSIER, Président de BVVB

  • Le Rapporteur Public expose au Président notre requête, la rejette sur le fond et propose une condamnation de 1500€ à BVVB
  • Monsieur Gérard TESSIER a été invité par la Président à exprimer ses observations.

Le Président a fixé le jugement au 30/06/2014

Juillet 2014 :

Urteil, StrafeLe Tribunal Administratif de Versailles a adressé à BVVB la notification de jugement :

– La requête de BVVB est rejetée.
– BVVB versera à la Commune de La Ville du Bois une somme de 500€ au titre de l’article L. 761-1 du Code de Justice Administrative

 

Juillet 2014 :

BVVB a adressé à la SELARL en LAR un chèque de 500€

 

Les leçons que nous tirons de cette affaire :

Nous sommes fiers d’avoir agi pour le bien de tous et ne pouvons que regretter la parodie de démocratie qui nous est imposée

La présence de notre président, notre évidente bonne foi nous ont évité de devoir payer 2000 euros.

Nous restons convaincus que construire des barres d’immeubles en bordure de RN20 n’est pas acceptable en l’absence de réaménagement de cet axe routier où circulent environ 70 000 vehicules/jour.

RN20 : air pollué

Le bilan 2011 de la qualité de l’air en Ile de France fait état de niveaux de polluants mesurés en bordure de RN20. (rapport complet consultable ici)

Selon les critères d’Airparif et selon les mesures effectuées, la RN20 constitue en effet un axe de fort trafic routier :

flux_trafix_routier_IDF

figure extraite du rapport  AIRPARIF de décembre 2012 
Modélisation de la pollution atmosphérique à proximité des axes routiers les plus importants d’ile de France

 

La concentration annuelle en dioxyde d’azote (NO2), l’un des résidus de combustion visé par la réglementation sur la qualité de l’air  est presque aussi élevée en bordure de RN20 à Montlhéry qu’à la porte d’Auteuil, station de mesure la plus polluée par le trafic routier d’AIRPARIF !.

La valeur limite de concentration en NO2 de 40µg/m3 en moyenne annuelle, correspond au seuil de protection de la santé recommandé par l’Organisation Mondiale de la santé.  (voir sur le site de l’OMS qualité de l’air et santé)

 

NO2

 

Le rapport ne donne pas de niveau de concentration en particules de diamètre inférieur à 10µm  (PM10) en bordure de RN20, il indique néanmoins que toutes les stations à proximité du trafic routier sont en dépassement de la réglementation :

particules

 

La valeur de 40µg/m3 est la valeur limite définie par la législation européenne (voir directive 2008/50/CE du parlement et du conseil du 21 mai 2008 , annexe XI, p30)

A noter que l’OMS recommande une valeur inférieure à 20µg/m3 en moyenne annuelle.

 

Concernant les particules très fines, de diamètre inférieur à 2,5µm (PM2,5), toute l’île de France est au-dessus de la valeur seuil recommandée par l’OMS de 10µg/m3.

On peut aussi constater que le taux de pollution en particules est très variable d’une année à l’autre, car il dépend de multiples facteurs, dont la météo.

evolution_PM2,5

La carte des concentrations moyennes annuelles en PM2,5 en Essonne en 2012 trouvée sur le site d’AIRPARIF montre aussi une concentration élevée au niveau de la RN20  :

essonne_pm2_5

 

 Le taux de benzène est aussi plus élevé à proximité des axes routiers mais respecte la réglementation qui fixe depuis 2010 la limite à ne pas dépasser en moyenne annuelle  de 5µg/m3  :

benzene

 

 

D’autres rapports  montrent  que pour avoir un niveau de polluant équivalent au niveau de fond, c’est à dire sans influence du trafic routier, il faut être au moins à 200 m de l’axe routier . 

Voir cette figure extraite du rapport AIRPARIF de décembre 2012 sur la modélisation de la pollution atmosphérique à proximité des axes routiers les plus importants d’Ile de France (rapport complet ici)

200m_axe_routier

 

Même constat dans le rapport de mai 2013 relatif au bilan 2012 de la qualité de l’air à proximité du Duplex A86 (voir rapport complet ici)

rapport_A86_ouest

 

Il est donc très surprenant de voir des programmes immobiliers important se multiplier au voisinage de la RN20, et peut-être même une crèche !

 

PLU – le rapport du commissaire enquêteur

En préambule, le rapport indique :

Un des problèmes majeurs de la commune de La Ville du Bois en matière d’urbanisme, et celui qui fait le plus débat à l’heure actuelle, est relatif à l’aménagement de la RN20 et de ses abords. Il s’agit d’un projet d’ampleur considérable, donc très coûteux, qui implique toutes les communes limitrophes. Il est actuellement à un stade relativement avancé mais il est évident qu’il s’étalera sur plusieurs années encore avant d’être achevé. le projet de PLU faisant l’objet de l’enquête publique prend en compte le réaménagement de la RN20 ce qui bien entendu, impose de fortes contraintes à plusieurs niveaux.

Et nous ne pouvons qu’être en accord avec cette affirmation.

Aucun incident notable ou regrettable ne s’est produit au cours de l’enquête publique.
Celle-ci, à notre avis, a relativement peu mobilisé les UrbiSylvains. 

C’est assez vrai.
Cependant BVVB s’est mobilisée, et a incité autant que possible les urbisylvains à s’exprimer. 

A propos de la lettre transmise par Gérard Tessier au nom de BVVB sont cités les points suivants (on trouvera notre courrier ici) (point 15) :

Le Président de l’association suggère plusieurs actions relatives , en particulier, à la circulation dans la ville et souhaite “qu’un plan de circulation des véhicules soit repensé pour tous les secteurs de la commune, afin d’une part, de diminuer les effets de transit de l’ex RN20, et d’assurer une circulation intra-muro en toute sécurité”. Il souhaite aussi que ” le nombre et l’implantation des places de stationnement” soient “cohérents avec les logements supplémentaires prévus”. Il propose plusieurs améliorations des transports en commun, notamment “la mise en place des navettes gratuites déjà en fonctionnement à Longjumeau, Morangis et Balainvilliers… pour améliorer “les circulations internes et de proximité”. Monsieur Tessier regrette que “le PLU ne donne pas de visibilité sur des infrastructures dédiées à l’extension d’offre de services médicaux, etc. Il souhaite aussi “que le taux e 20% fixé par la loi SRU ne soit pas dépassé ” dans la Ville. Il regrette qu’il ne soit pas fait état dans le PLU des décisions relatives au PLH adoptées en Conseil Communautaire d’Europ’Essonne le 2 février 2011″ et déclarer enfin que les règles de construction décrites pour la zone UE du PLU ne sont pas conformes au Code de la construction et de l’habitation sur les vis à vis. (articles L112-9 à L 112-11 du code de la construction et de l’habitation)”

Action du Commissaire enquêteur : Cette longue lettre, argumentée sera transmise à Monsieur le maire de la Ville du Bois en recommandant qu’une réponse soit apportée à Monsieur Tessier, au mois sur les points les plus importants et qui ne sont pas déjà documentés dans le dossier de PLU. Le CE reviendra sur certains points dans ses commentaires. Le commissaire enquêteur remarque que Monsieur Tessier, dans sa lettre, s’exprime au nom des “Urbisylvains” : il faut sans doute comprendre qu’il s’agit des Urbisylvains adhérents de l’Association BVVB qu’il dirige.

La phrase “il faut sans doute comprendre qu’il s’agit des Urbisylvains adhérents de l’Association BVVB qu’il dirige” a-t-elle sa place dans ce commentaire, qui devrait enregistrer de façon neutre les remarques d’où qu’elles viennent ?

S’agit-il de remettre en cause notre représentativité ? C’est dans l’esprit des derniers décrets relatifs à l’implication des ONG dans les projets de loi, et une façon de tuer toute forme de démocratie participative.

Ou de nous accuser de défendre l’intérêt particulier de nos adhérents ?

Et là réaffirmons l’esprit de défense de l’intérêt général voulu par notre association 

Rappelons l’article premier de nos statuts  :

L’Association dite «Bien Vivre à La VILLE du BOIS », fondée le 1er juin 2002, a pour objet de contribuer à améliorer le cadre de vie des Urbisylvains et lutter contre les nuisances de tous ordres et de rechercher et trouver en concertation avec les habitants et la municipalité, les élus concernés et responsables, les meilleurs aménagements, dans l’intérêt général.”

 

Voici dans les conclusions quelques points qui nous font réagir :

 

En point 3.1 commentaires relatifs au dossier, support de l’enquête publique :

Le commissaire enquêteur ne partage pas cet avis car le programme Local de l’Habitat (PLH), au même titre que le schéma de cohérence Territoriale (SCOT), le Plan de Déplacements Urbains (PDU) et le Schéme de Développement Commercial (SCD), sont des documents avec lesquels le PLU doit être compatible mais leur présence effective dans le dossier n’est pas obligatoire. Les objectifs du PLH ont été explicitement retranscrits dans le PLU (confirmation par le Cabinet “Espace Ville”)

Là encore pas beaucoup de transparence sur ce fameux PLH.

 

En 3.2 Commentaires relatifs à l’enquête publique proprement dite :

L’enquête publique a relativement peu mobilisé les habitants de La Ville du Bois puisqu’elle se solde par seulement 25 mentions sur le registre d’enquête publique et 7 visites de personnes souhaitant prendre connaissance du dossier. On doit cependant faire remarquer que ce projet était très bien connu des urbisylvains, puisqu’il avait fait lo’bjet , comme nous l’avons déjà fait remarquer, de réunion publiques et autres discussion au niveau communal. C’est aussi, sans aucun doute, ce qui explique que la majorité des mentions portées sur le registre aient une connotation négative : en effet, on se déplace moins facilement pour pour féliciter sa municipalité du travail accompli et/ou porter sa “pierre” à un projet collectif que pour manifester son mécontentement vis-à-vis d’une mesure susceptible d’altérer son espace de vie ou d’affecter la valeur de ses biens. cela dit, l’enquête publique portait sur un projet de PLU et c’étiat en effet une bonne occasion de faire valoir ses droits et autres opinions fussent-ils personnels et d’ordre privé.

En résumé : les gens qui se sont déplacés  sont ces bons vieux râleurs de français et pour leur intérêt strictement personnel !

Quant à l’audience des présentations du PLU  :

10 personnes ont participé à la réunion de présentation du 30 avril 2011 … dont 6 membres de BVVB !!

Donc, non, on ne peut pas dire que ce projet est bien connu des Urbisylvains.

Il n’y a rien à reprocher à la municipalité, qui a conduit normalement l’enquête publique et mis à disposition de toutes les personnes qui le demandaient les documents décrivant le PLU.

Nous avons quant à nous aussi appelé les Urbisylvains à se déplacer.

 

En 3.3 Commentaires relatifs au mentions portées sur le registre d’enquête publique :

Un point 3.3.2 est consacré à la lettre remise par Gérard Tessier au commissaire enquêteur au nom de BVVB :

La lettre émanant de l’Association ” Bien vivre à la Ville du Bois”, signée et remise par Monsieur Tessier – Président , a retenu notre attention car il est de notre expérience que les opinions émises pas ce genre d’Association ( communes dans les villes de lEssonne ayant un centre historique) sont souvent d’importance car elles collectent de nombreux avis, émanent de la “bases”, des avis peu suspects à priori de nourrir des intérêts personnels.

Jusque là, cela s’annonce plutôt bien, encore qu’on peut se demander si de tels jugements de valeurs ont leur place dans un rapport administratif.

La lettre de Monsieur Tessier se décompose en dix points parmi lesquels on peut faire remarquer :

– que les points 1 et 3 ont été pris en compte par les concepteurs du projet, comme il est évident à la lecture du dossier

Non, il ne nous paraît pas du tout évident que le caractère rural de la commune soit préservé avec des immeubles pouvant aller jusqu’à 4 étages en bordure de l’ex RN20 (point 1), ni qu’un plan de circulation ait été inclus dans le PLU .

– que le point 2, nous semble très en marge du dossier du PLU dans la mesure où l’on peut considérer que les négociations entre EPIF et les particuliers sont d’ordre privé et, de toutes façons, sans incidence sur le plan d’urbanisme. Il est curieux que cette observation figure dans cette lettre … en deuxième rang !

Rappelons le point 2 de notre courrier :

 Dans le cadre de la requalification l’EPFIF, doit racheter les biens immobiliers des propriétaires au prix estimé par les « DOMAINES », aussi bien sur le bâti habitable que sur le terrain

Il paraît à BVVB extrêmement important que les particuliers vendent leur bien à l’EPIF dans des conditions correctes, et que l’EPIF respecte les estimations des domaines.

– que le point 4 est largement hors du contrôle de la municipalité qui ne peut évidemment pas contrôler efficacement l’importance du transit sur la RN20, même après restructuration en un boulevard urbain.

En effet, c’est au niveau régional qu’il faut traiter les problèmes de circulation sur l’ex RN20. Et on peut s’interroger sur la forte urbanisation prévue avec comme seul transport en commun supplémentaire une ligne du bus dont l’achèvement est prévu en 2025 !!

– que les recommandations aux points 5 et 8 ont été adressées à la municipalité

Ces points concernaient les places de stationnement (être en cohérence avec le nombre d’appartements),  et le taux de logement sociaux (ne pas aller au-delà de la loi SRU qui exige 20%).

– que les points 6 et 7 sont, eux aussi, hors du cadre du PLU puisque de telles initiatives peuvent être mises en application à tout moment par l municipalité (Longjumeaue par exemple n’a pas encore de PLU … mais a déjà des navettes)

Le point 6 fait remarquer que les transports en commun prévus sont très insuffisants, nous persistons à penser que ce n’est pas hors sujet !

Le point 7 fait allusion aux infrastructures nécessaires en lien avec l’augmentation de population prévue, tels que crèches, services médicaux, services infirmiers, traitement des déchets. Nous ne voyons pas en quoi c’est hors sujet.

On peut aussi s’interroger sur la cohérence avec le PDU (qui doit être fait au niveau de l’intercommunalité). Le fait que Longjumeau n’ait pas de PLU est aussi surprenant. Mais peut-être que le seul aménagement prévu est la construction d’un mur anti-bruit déjà réalisé ?? !!

– que l’absence du PLH (point 9) a peu d’incidence sur le contenu du dossier puisque l’esprit de ce PLH a été pris en compte par les concepteurs du projet.

Encore une fois nous estimons qu’il y a peu de transparence sur l’ensemble des logements prévus. (voir aussi le document du syndicat mixte de la RN20, p14 ,  p27, et phase 2 p 29 population prévue à long terme dans un rayon de 400m autour de La Grange aux Cercles : 6850 Ha – pour 1400 Ha actuellement)

– que le point 10 est un point important à propos duquel l’attention de la municipalité a été attirée en insistant sur le respect des règles à appliquer dans la zone UE. 

Le point 10 concerne les vis à vis et les marges de recul, pour lesquels le code de la construction et de l’habitation n’est pas respecté.

Au total cette lettre est assez décevante de la part d’une Association et on pourrait regretter qu’aucun argument en faveur de PLU n’ait été relevé alors même que l’Association a été invitée à en discuter à de nombreuses reprises.

Nous ne comprenons pas bien cette dernière remarque, ni ce qu’elle fait dans un écrit administratif qui n’est pas censé contenir de jugements de valeur.

Nous aussi sommes assez déçus par le rapport du commissaire enquêteur, qui constitue une piètre synthèse de toutes les remarques rédigées.

 

 

PLU : Voie des Postes

Voici une image qui a été présentée dans le cadre du PLU sur l’urbanisation prévue dans le périmètre rue des Cailleboudes, RN20, rue de Gaillard, voie des Postes.
Sur cette zone là , aujourd’hui on dénombre environ 30 personnes, mais en calculant les occupants des immeubles qui semblent prévus, on arrive sur la même zone à environ 200 personnes (en comptant 2 adultes par logement, donc sans compter les enfants)


Un examen plus détaillé, et une comparaison avec le POS actuel sur cette zone fait apparaître  des différences de règles de construction notamment sur :
– la hauteur des bâtiments autorisée
– les fenêtres en vis à vis
– le % de surface constructible

Est-ce conforme à la loi ? 

On a vu de belles images, mais on s’interroge :

  • Quelle hauteur auront  les immeubles ?
  • Comment sera conservé le caractère rural de notre commune ?
  • Comment les gens arriveront-ils à sortir de leur immeuble le matin pour aller travailler, alors que déjà aujourd’hui, la rue des Cailleboudes est bloquée ?
  • Quel sera le taux de logements sociaux dans ce petit espace ?
  • Le trafic de la RN20 sera-t-il diminué?

Les registres de l’enquête publique sont ouverts jusqu’au 30 novembre 12h

EXPRIMEZ VOUS !!

PLU – l’enquête publique débute le 24 octobre 2011

Le PLU, projet majeur pour notre commune est en cours de construction.
(pour information voir aussi la page wikipédia PLU mise à jour le 30/09/11)

Un dépliant informatif est arrivé aujourd’hui dans nos boîtes aux lettres.

 

L’enquête publique aura lieu du 24 octobre au 30 novembre 2011.

Des registres sont mis à la disposition des Urbisylvains afin qu’ils rédigent leurs avis et observations

à la Direction des Services Techniques , 20 rue Ambroise Paré

aux horaires d’ouverture des services.

L’ensemble des pièces du PLU drevrait être consultable.

Le commissaire enqueteur sera présent lors de 4 permanences :

– 3 novembre de 14h à 17h

– 19 novembre de 9h à 12h

– 25 novembre de 9h à 12h

– 30 novembre de 9h à 12h

PROFITEZ EN : EXPRIMEZ VOUS