Voici les images publicitaires diffusées par Terralia sur la résidence “Coté Parc” dont la construction a commencé cet été à La Ville-du-Bois en bordure de RN20 :
Pourtant dans la réalité ces immeubles baigneront dans cette ambiance toxique :
Les immeubles devraient être achevés début 2016.
Et pendant ce temps le réaménagement de la RN20 et son TSCP (transport en commun en site propre) se font toujours attendre.
Voir notre précédent article “Think différent ? (Changez votre façon de penser ?)”
Rappel du calendrier annoncé en 2011 :
- octobre 2006 : présentation du projet de TCSP sur la RN20 aux assises de la RN20 lancées par Nathalie Kosciusko-Morizet.
- septembre 2008 : feuille de route donnée au Vice Président du Conseil Général des Ponts et Chaussées signée par Jean Louis Borloo, ministre d’état et co-signée par ses deux secrétaires d’etat de l’époque, D. Bussereau, S E chargé des transports et N.Kosciusko-Morizet, S.E chargée de l’écologie.
- novembre 2009 : rapport final de requalification durable de la RN20 par le Conseil Général de l’Essonne et création du Syndicat mixte de la RN20.
- 2015 : mesures conservatoires dans les secteurs stratégiques.
- 2015/2020 : mise en oeuvre progressive de la ligne.
- 2020 / 2025 : création du TSCP.
- 2025 / 2030 : aménagement des boulevards urbains.
Aujourd’hui en sptembre 2014 on en est-on ?
Le projet est mentionné dans le SDRIF de fin 2013 : voir p 14 de la synthèse en lien
Mais ce doit être pour 2030 !
Donc nos décideur vont construire des logements en nombre, mais quelles conditions de vie pour les habitants alentour ?
– pas de transport en commun à proximité supplémentaire
– combien de médecins en plus ?
La situation en Essonne est déjà préoccupante ; voir cette question au sénat de Claire-Lise CAMPION le 26/12/2013 :
“Une étude des services du conseil général de l’Essonne estime qu’aujourd’hui, un Sud-Essonnien sur quatre, rencontre des difficultés pour obtenir un rendez-vous avec un médecin généraliste et un sur deux rencontre des difficultés pour prendre rendez-vous chez un spécialiste. Pire : un Sud-Essonnien sur cinq aurait renoncé à se soigner.”
(…)
“D’autres données indiquent que, dans bon nombre de communes, la relève n’est pas assurée. Le secteur perd, en effet, proportionnellement, davantage de médecins que sa région, l’Île-de-France. Cette dernière est, pourtant, la région de France formant le plus grand nombre de médecins mais elle peine à les retenir. Aussi, la continuité des soins étant menacée, la question du renouvellement se pose-t-elle avec urgence.”
Le Conseil Général de L’Essonne s’était engagé courant 2013 dans des collaboration avec l’ARS Ile-de-France (Agence Régionale de Santé) dans le but d’associer les professionnels de santé pour un meilleur accès aux soins, voici ce qui est précisé dans la réponse du Ministère chargé de la famille du 19/02/14:
“En Île-de-France comme sur l’ensemble du territoire, la dynamique est bien engagée. Pour le département de l’Essonne, que vous connaissez bien, je vous livre quelques exemples. Trois contrats de praticien territorial de médecine générale y ont été signés en 2013, deux dans le sud du département, dans le canton de Méréville, et un à Vigneux-sur-Seine.
L’accompagnement des professionnels de santé est renforcé grâce à des permanences locales, organisées par l’agence régionale de santé, les unions régionales des professionnels de santé, ou URPS, les ordres et l’assurance maladie.
Je citerai encore création de cinq maisons et pôles de santé pluridisciplinaires, dont l’inauguration de la MSP Le Jariel, à Forges-les-Bains, en novembre 2013, qui résulte d’une forte mobilisation des élus locaux et du soutien de l’ARS.
De nombreux projets sont en cours. Trois doivent ouvrir dans le courant de l’année, dont un en territoire déficitaire : à Corbeil, à Paray-Vieille-Poste et à Boutigny-sur-Essonne.”
D’après la cartographie mise à disposition par l’ordre des médecins (cf démographie médicale.fr), sur le département de l’Essonne, le nombre de médecins généralistes a diminué de 13,6% entre 2007 et 2013.
Dans le même temps , des lits d’hôpitaux sont fermés. ( voir cet article sur la fermeture de lits à l’hopital Clémenceau à Mennecy)
– quels aménagements des établissements scolaires ?
– Quel accompagnement pour les personnes qui occuperont les 92 logements sociaux prévus sur les 113 du projet ?
CONSTRUIRE DES LOGEMENTS NE SUFFIT PAS : NOUS AVONS BESOIN D’UN PROJET COMPLET DE COHERENCE TERRITORIALE
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