Edito Septembre 2024 : nouveau PLU suite

Dans notre édito du mois d’août, nous vous invitions à aller voir le nouveau PLU mis en ligne sur le site de la municipalité et qui sera ouvert à enquête publique au mois d’octobre. 

Afin d’étayer nos remarques, voici les questions que nous pouvons nous poser :

  • comment le PLU de Juillet 2019 est-il appliqué ?
  • comment sont pris en compte les risques présents et à venir sur la commune, tels que les inondations par ruissellement, et retrait-gonflement des argiles ?
  • quelles sont les orientations pour encourager “les circulations douces” (marche, vélo, trotinette, etc..) et favoriser un juste partage de l’espace urbain ?

Bien sûr nous ne serons pas exhaustifs, et n’hésitez pas à compléter cette réflexion en commentaire.

 

Application du PLU de Juillet 2019

Nous avons relevé quelques exigences du règlement de Juillet 2019 pour lesquelles nous nous interrogeons sur leur application.

Eaux pluviales :

Ce qui est écrit au PLU 2019 :

“Le principe est la gestion à la parcelle des eaux pluviales et leur retour vers le milieu naturel L’infiltration des eaux pluviales des toitures se fera directement dans les terrains, par tout dispositif approprié puits d’infiltration, drains, fossés ou noues Les services assainissement des collectivités pourront être contactés pour fournir un conseil technique”

“Si l’infiltration totale à la parcelle n’est pas possible, il peut être admis au réseau public un rejet d’eaux
pluviales, dont le débit est obligatoirement régulé Un volume de rétention doit être mis en place,
dimensionné pour retenir les surplus des débits non infiltrés pour une pluie de 50 mm d’occurrence 20 ans (qui correspond à un volume de 500 m 3 précipité sur un hectare en l’espace de 4 heures)
Ce volume de rétention peut être à usages multiples (espace de loisirs, parking, etc et est équipé d’un
ouvrage de régulation en sortie, limitant le débit à une valeur maximale de 1 2 litres s ha Ce débit de fuite
pourra faire l’objet d’une modification ultérieure par délibération du Comité syndical du SIAHVY et des
communes membres.”

Dans les rues du centre ville, les gouttières se déversent directement sur le trottoir

Collecte des déchets et ordures ménagères :

Les containers sont souvent stockés sur la voie publique

Ce qui est écrit au PLU 2019 :

“Pour les constructions de toute nature, un ou plusieurs locaux doivent être prévus pour assurer le stockage des déchets La surface et la localisation de ces emplacements doivent être adaptées à la nature et l’importance de la construction”

“Les containers ne doivent pas être visibles de la voie publique (hormis le jour de la collecte)”

Conservation des arbres :

 

Ce qui est écrit au PLU 2019:

“Les projets de construction devront être étudiés dans le sens d’une conservation maximale des arbres existants”

Mais la plupart des chantiers ressemblent à l’image ci-contre.

Prise en compte des risques

Risque inondation et ilots de chaleur :

La Ville-du-Bois fait partie des communes très touchées par les inondations par ruissellement :
( sur Arrêtés Cat Nat – Catnat (ccr.fr) on trouve 14 arrêtés pour inondations et/ou coulée de boue pour La Ville-du-Bois) 

On sait que pour lutter contre ce risque, il importe de limiter l’imperméabilisation des sols , voire de revégétaliser.

Or s’il est mentionné qu’il doit être planté “un arbre de haute tige pour toute tranche entamée de 200 m2 de pleine terre” et  “qu’une part de 30% minimum de la superficie des espaces libres de toute construction doit être traitée en espace perméable dont 15% minimum d’espace verts de pleine terre”, en zones UE et UAE, il est ajouté “hors stationnement et accès véhicule” .

Cette dernière mention autorise donc le bétonnage des parkings.

Par ailleurs, l’Institut Paris Région publie différentes cartographies relatives aux risques induits par le dérèglement climatique, dont les zones vulnérables au phénomène d’ilots de chaleur urbains

On trouve aussi une carte montrant les zones potentiellement renaturables (cliquer sur l’image pour mieux voir)

Cf. Cartoviz – Où renaturer en Île-de-France ? (institutparisregion.fr)

Nous ne voyons ni dans le PLU, ni dans le document d’orientations d’aménagement et d’orientation ce qui est prévu pour lutter contre les ilôts de chaleur, et gérer le ruisellement. 

Au contraire, l’imperméabilisation continue :

Certes on apprécie que la rue du Grand Noyer ait été refaite, qu’il n’y ait plus de nids de poule, et que le trottoir ait été élargi. Mais on s’interroge sur la durabilité et la gestion du ruissellement.

De même rue des Cailleboudes, un nouveau parking a vu le jour, complètement imperméable…

Alors que l’imperméabilisation a déjà été importante sur la commune 

y compris dans des zones inondables :

Le centre commercial Carrefour a été construit dans le lit du Rouillon

La zone des Graviers est dans le lit du Mort Ru

Voir aussi nos précédents articles et édito :

Edito Juin 2021 | Bien Vivre à la Ville du Bois (bvvb.org)

Edito Juillet 2021 | Bien Vivre à la Ville du Bois (bvvb.org)

Edito Juin 2022 : les inondations | Bien Vivre à la Ville du Bois (bvvb.org)

Retrait gonflement des argiles :

Ce que dit le PLU 2024 :

“Le territoire communal comporte des secteurs argileux. Les terrains argileux et marneux sont sensibles à l’eau: gonflement sous l’effet de fortes pluies, retrait en cas de sécheresse, et risque de glissement en cas de talutage. Des précautions particulières doivent être prises pour terrasser et fonder un ouvrage dans ces secteurs. Ces précautions sont rappelées dans la plaquette jointe dans les annexes du PLU.”

Nous n’avons pas trouvé ces annexes.

Pour en savoir plus, nous ne pouvons que vous recommander d’écouter le podcast en lien : Quand le climat fissure l’habitat | France Inter (radiofrance.fr) ou de consulter le site du Cerema : Phénomène de retrait-gonflement des sols argileux (RGA) : définitions, impacts sur les ouvrages et les personnes et solutions d’adaptation au changement climatique | Cerema .

Circulations douces

Si les obligations de réalisation de parking à vélo sont mentionnées dans ce nouveau PLU, nous n’avons rien vu qui s’apparente un à plan vélo, ni d’aménagement prévu pour les piétons, si ce n’est dans le projet de réfection du centre ville , où il est question de sentes, et de “zones apaisées”.

A noter que l’une des sentes prévues est fermée au public. Et c’est assez normal, car il s’agit d’un passage entre des appartements qui était souvent bruyamment squatté . Il n’est sans doute pas opportun de le rouvrir.

Fin 2023 nous montrions l’état de quelques sentes, et en avions réalisé une cartographie , les photos datent d’octobre 2023, certaines sentes ont été nettoyées , d’autre non. C’est un patrimoine de notre commune qui pourrait être mis à profit pour favoriser la marche.

Dans notre édito d’avril 2023 nous montrions une vidéo des “voies cyclables” à La Ville-du-Bois. De ce côté non plus, nous ne trouvons rien dans les projets de la commune pour améliorer la situation.

Compte tenu de la configuration des rues, il a été choisi de limiter la vitesse à 30km/h sur toute la commune. Cela réduit à 13m la distance de freinage d’une voiture (au lieu de 29m à 50km/h). Qu’est-il prévu pour le faire respecter ?

En conclusion

Nous espérons vous avoir donné quelques pistes de réflexion sur les projets d’aménagement pour notre commune. N’hésitez pas à nous faire part de vos remarques en commentaire, et surtout à répondre à l’enquête publique dès qu’elle sera ouverte.

N’oubliez pas que vous pouvez poser vos questions en fin de Conseil Municipal, lorsque Mr le maire donne la parole à l’assistance. Le prochain Conseil municipal a lieu le 8 octobre.

Edito Août 2024 : nouveau PLU

Un nouveau projet de Plan Local d’Urbanisme a été adopté en Conseil municipal du 28 mai 2024. Les documents sont consultables sur le site de la commune : Plan Local d’Urbanisme (lavilledubois.fr)

Une enquête publique est prévue à partir du mois d’octobre, aussi nous vous invitions à aller lire ces documents.

Dans les grandes lignes ce projet de règlement d’urbanisme est dans la continuité de celui en vigueur qui date de 2019. Sont mises à jour un certain nombre de mentions à la gestion territoriale telles que la gestion des déchets par le SIOM ou la gestion de l’assainissement par la communauté Paris-Saclay.

Voici les points que nous avons retenus.

Le plan de zonage

Côté Croix Saint Jacques :

Au sein de la zone à dominante naturelle N, un sous-secteur NS1 “couvrant le stade et des zones naturelles nonboisées dont la vocation est de servir de lieu d’accueil pour les activités de détente et deplein air; les équipements légers y sont admis.”

L’emplacement 11 qui dans le PLU 2019 était réservé à la réalisation de services techniques, est intégré à la zone UECAa regoupant les équipements publics de la Ville.

Les emplacements 2 et 6 de 2019, devenus 2 et 4 sur le zonage 2024, sont toujours réservés pour un parking et un agrandissement de la ferme de la Croix Saint Jacques.

Chemin du Gros chêne :

Il était prévu un élargissement de la voie et une modification du virage. Il semble que l’espace réservé ait diminué. ( cf. espace réservé n) 10 en 2019, et n°7 en 2024)

Projet “Rue des prés” :

Ce projet était déjà dans le PLU de 2019. Il s’agit d’une zone où il est prévu de réaliser environ 32 logements sociaux (voir OAP : Présentation PowerPoint (lavilledubois.fr)) Il est prévu des places de stationnement perméables, des haies vives en limite séparative, ainsi qu’un minimum de 30% d’espaces verts de pleine terre sur l’unité foncière. Les accès se feront Chemin du Mesnil.

Centre ville :

Peu de modifications, la zone réservée n°3 de 2019 devient UECa rue des Cailleboudes, à l’emplacement de l’ancienne école Notre-Dame. Une nouvelle école y est en construction. Sur les panneaux en bordure de chantier, on peut lire que la livraison était prévue en septembre 2023.

Bordure de RN20

Il s’agit de la zone UE où la construction d’immeubles se poursuit, conformément à ce qui était prévu pour l’aménagement de la RN20 en boulevard urbain.

La zone réservée n°8 du PLU 2019 concernant l’élargissement de la rue des Cailleboudes entre la Voie des postes et la RN20 est en cours de réalisation.

Règles de construction

Alors qu’auparavant une voie d’accès pour moins de 6 logements pouvait être de 3,5m, selon le nouveau PLU, pour 2 logements, il faudra 5 m et à partir de 3 logements, il faudra 8m.

Le mode de calcul de hauteur de clôture en cas de terrain en pente est modifié : il se fait par section de 2m au lieu de section de 5 à 10m .

Les constructions annexes voient leur surface maximale augmentée de 8m2 à 12m2 .

Les distances minimales des constructions aux limites séparatives en l’absence de vue directe sont augmentées de 2,5 à 4m en zone UCV.  En cas de vue directe, elles sont de 8m y compris en zone UE (dans le PLU actuel c’est au moins la moitié de la hauteur de la façade por la zone UE).

Les modifications pour la zone UR seraient trop longues à résumer ici, nous vous invitons à consulter les documents de règlement 2024.

Concernant le retrait vis à vis de la voirie, cela dépend des zones. A noter que Voie des Postes, les constructions doivent être implantées avec un retrait minimum de 5m vis à vis de la voie.

Les hauteurs maximales de construction par zone sont résumées ci-dessous :

UCV
centre ville
UCVc : 11m     UCVa et UCVb : 12m
UE
RN20

Voie des Postes : 9,5m
Jusqu’à 50m de la Voie des Postes : 12,5m
Au-delà de 50m de la Voir des Postes : 16,5 m

UR
pavillonaire

Dans la bande des 25m à partir de l’alignement : 9m
Au-delà de la bande des 25m : 6m

UAE
activité économique
12m
UEC
équipements
collectifs

UECa : 9m     UECb: 12m
pas de règles pour les constructions à destination d’équipements intérêt collectif et de service public

AU
projet rue des Prés
9m
N 9m

La hauteur des constructions annexes (kioske, abri de jardin,…) ne doivent pas dépaser 3,5 m .

 

Espaces verts

La superficie mimnimum en espace vert de pleine terre est partout augmentée, sauf en zone UAE qui correspond aux deux zones commerciales sur la commune  :

 

UCV
centre ville

UE
RN20

UR
pavillonaire

UAE
activité économique
UEC
équipements
collectifs
AU
projet rue des Prés
2019 20% 25% 45% 20% 40% non réglementé
2024 30% 30% 60%

30% perméable
15% pleine terre

50% 30%

Il est aussi exigé la plantation d’un arbre de haute tige pour toute tranche entamée de 200m2 de pleine terre.

De plus les projets de construction devraont être étudiés dans le sens d’une conservation maximale des arbres existants.

On espère que cela évitera à l’avenir les transformations telles que celles que nous avons vues ces dernières années, comme par exemple dans le secteur des Joncs marins :

Parkings

Pour des constructions nouvelles, les places de stationnement doivent être soit réalisées au sein de la construction soit acquises sur un parc existant ou en construction à moins de 300 m de l’opération.

Voici ci-dessous un extrait du règlement relatif au stationnement. Surligné en jaune : ce qui change, en bleu le contenu des modifications. (cliquer sur l’image pour l’agrandir dans une nouvelle fenêtre)

A été ajouté aussi un tableau qui décrit toutes les obligations de places de stationnement vélo. Pour les habitations, c’est 1 emplacement jusqu’à 2 pièces principales, et 2 emplacements à partir de 3 pièces, pour les commerces, c’est 10% de la capacité du parc de stationnement et pour les bureaux, c’est 15% de l’effectif total des salariés. 

Rien ne dit comment on compte y parvenir …

Il n’est pas non plus fait mention de pistes cyclables …

A suivre

Il s’agit d’une première lecture non exhaustive.

Une enquête publique est prévue au mois d’octobre. Nous vous invitons à prendre connaissance des documents disponibles sur le site de la commune Plan Local d’Urbanisme (lavilledubois.fr) afin de vous faire votre propre opinion.

Nous serons présents dimanche au forum des associations. 

Edito Mai Juin 2024 : Eclairage public

Depuis quelques temps nous assistons à des dégradations de véhicules, du tapage nocturne et des feux de voiture la nuit.

Sur les réseaux sociaux, on incrimine l’extinction de l’éclairage public entre 23h et 6h du matin. (décidé sur la commune par arrêté municipal du 18 octobre 2022)

Impact de l’éclairage public sur la criminalité : les données objectives

Nous avons trouvé un article de France 3 Val de Loire datant de l’automne 2022 intitulé “Sobriété énergétique : avec l’extinction de l’éclairage public, doit-on craindre pour sa sécurité ?”

Est citée une étude de 2007 de l’urbaniste Sophie Mosser “Eclairage et sécurité en ville : l’état des savoirs” dont on peut lire un résumé ici.

Selon ces deux sources, la seule chose certaine est que l’absence d’éclairage accroît le sentiment d’insécurité.

Et cela reste la position officielle si l’on en croit cette remarque du ministère de l’intérieur de mai 2023  à une question du sénat d’octobre 2022 “Doctrine relative à l’éclairage public de nuit” :

Il peut être noté que, en France comme à l’étranger, les études sur l’éclairage public n’ont pas permis d’établir une causalité entre son extinction et une progression de la délinquance. En revanche, les habitants des villes citent systématiquement l’éclairage public parmi les déterminants de leur sentiment de sécurité.

Sur l’impact effectif de l’éclairage sur la délinquance il n’y a pas d’étude récente démontrant rigoureusement que la délinquance augmente lorsque l’éclairage public est éteint. D’une part les études concluant à l’impact de l’éclairage émanaient souvent de firmes commercialisant des éclairages, et d’autre part les études menées par les pouvoirs publics émanaient de criminologues sans connaissance sur l’éclairage et donc sans description précise du type d’éclairage, et où souvent “amélioration de l’éclairage” se résumait à l’augmentation de la puissance des lampes.

Voici ce que disait Sophie Mosser en introduction de son bilan :

Jusqu’à présent, vu les interrogations sur la validité des choix méthodologiques et la perplexité face aux larges imprécisions de ces choix, nombre d’experts restent incrédules sur l’ensemble des études qui concluent pourtant majoritairement qu’une « amélioration » de l’éclairage permet de réduire les taux de criminalité. Les écologistes et les associations d’astronomes, surtout, font pression depuis près de 10 ans pour mettre en garde contre la « pollution lumineuse » et le gaspillage énergétique auxquels pourrait mener une application inconsidérée de l’idée que la prévention de la criminalité réside surtout dans l’élévation de la puissance lumineuse des installations d’éclairage.

Dans ce contexte polémique, un groupe de réflexion, rassemblant des experts à l’échelle internationale, a été créé en 1999 au sein de la Commission internationale de l’éclairage pour examiner les apports de l’ensemble des études menées sur la question et définir l’état d’esprit des recommandations qui pourraient être prodiguées. Mais depuis, seuls quelques points commencent à faire consensus sur la base des dernières analyses anglaises : le fait que l’éclairage ne peut pas être une panacée à grande échelle, mais qu’il peut ponctuellement apporter de réelles améliorations en termes de criminalité effective pour des zones bien ciblées (crime hot spots), et, de manière plus générale, le fait qu’il puisse avoir un effet bénéfique en termes de sentiment d’insécurité.

 

En conclusion :
Il n’y a pas de loi générale démontrée entre défaut d’éclairage public et criminalité, cela dépend aussi des lieux et de la façon dont les personnes se les approprient.

ALORS QUE FAIRE ?

Nous comprenons tous que l’extinction des éclariages nocturnes permet d’économiser de l’énergie, maîtriser les dépenses de la commune, lutter contre la pollution lumineuse et préserver la biodiversité et la santé humaine.

Mais certaines zones sensibles ne doivent pas rester dans l’obscurité complète. D’ailleurs, depuis quelques jours, il semble que la commune laisse certaines rues allumées.

Diverses solutions existent et la Région Ile de France propose une aide aux collectivités pour moderniser leur éclairage. (voir Modernisation de l’éclairage public et réduction de la pollution lumineuse | Région Île-de-France (iledefrance.fr) et Règlement d’intervention Stratégie régionale énerige climat )

Dans un précédent édito consacré au déplacement piéton, nous avions déjà cité l’exemple de Longpont sur Orge, où les habitants ont la possibilité d’allumer l’éclairage public en fonction de leurs besoins à l’aide de l’application smartphone “j’allumemarue”.

Voir cette vidéo publiée par le journal Le Parisien :

Selon le maire de Longpont, ce dispositif est plus économique que l’équipement de chaque lampladaire de capteur de mouvement.

A noter que le CEREMA organisait une journée sur ce thème le 6 juin dernier. (voir Eclairage public : faire plus sobre tout en garantissant des mobilités plus sûres – Rendez-vous Mobilités Cerema du 6 juin 2024 | Cerema )

Il y est notamment question d’une nouvelle génération d’éclairage permettant des règlages plus fins que du on/off, et de réguler la luminosité en fonction des heures du jour, et de l’usage des lieux, et notamment au voisinage des caméras de surveillance. (voir aux temps entre 33 et 35 mn de la vidéo du webinaire du lien précédent)

Par ailleurs, le CEREMA propose des fiches téléchargeables gratuitement à l’usage des collectivités : AUBE – Aménagement, urbanisme, biodiversité, éclairage | Publications du Cerema 

Ainsi la fiche numéro 7 s’intitule “Améliorer l’acceptabilité de la modulation de l’éclairage grâce à la participation citoyenne, la concertation et la co-construction“.

Notre avis :
L’éclairage de notre commune a besoin d’être modernisé et adapté aux différentes situations. Nous espérons que la commune utilise les outils à la disposition des collectivités (outils techniques du CEREMA et aides de la Région)
Une concertation avec les riverains est nécessaire; ce serait l’occasion de rétablir les réunions de quartier.

Edito Avril Mai 2024 : stationnement

Nous avions prévu de rédiger un article sur le stationnement, sujet pour lequel nous recevons pas mal de plaintes des urbisylvains.

Mr le Maire nous a devancés, puisque c’est le thème de la Feuille du Bois du mois de mai.

 

En effet, début mai, comme il y a eu une action de la police municipale, l’interdiction de stationnement dans la partie à double sens de la voie des postes a été respectée. Cela nous permet de constater que losrqu’il y a une action de la municipalité, la situation s’améliore. Malheureusement, il semble que cela n’ait pas été pérénisé, car nous sommes aujourd’hui de retour à la situation antérieure, avec des véhicules stationnés malgré les affiches l’interdisant.

Voici en image quelques exemples de stationnements gênants , lorsque la photo est localisée, la flèche indique le sens dans lequel est prise la photo :

stationnement sur les trottoirs :

NB Rue des Joncs marins, le stationnement est autorisé à cheval sur le trottoir sur certaines portions. Cependant, il est fréquement impossible pour les piétons, et à fortiori avec une poussette de circuler sur le trottoir

Stationnement interdit :
quelques exemples place Beaulieu,

où se garent beaucoup d’utilitaires, si bien que certaines places ne sont pas accessibles et que les riverains se prennent des amendes en stationnant sur le trottoir devant chez eux !

quelques témoignages de problèmes récurrents : stationnement devant des portes de garage, utilistation de l’espace public par certaines entreprises …

 

La plupart du temps il y a beaucoup d’incivilité, et semble-t-il une impunité totale.

Nous avions indiqué il y a quelques années que parallèlement les parkings des nouveaux immeubles de la Voie des Postes étaient vides , alors que les rues sont saturées. Aussi sommes-nous satisfaits d’apprendre que dans les derniers immeubles livrés sur la RN20, des mises à disposition gratuites de parking sont prévues.

Beaucoup de places de parking ont été réalisées par la municipalité ces dernières années, comme par exemple près du cimetière, ou sentier des forêts.

 

Mais le nombre de véhicules a beaucoup augmenté dans la commune.

 

L’idée n’est certainement pas de transformer toute la commune en parking !

Ce sont plutôt des surfaces qu’il faudrait désimperméabiliser , des solutions existent telles que l’image ci-contre.

Comme l’a dit Monsieur le Maire,

” on constate après quelques jours et quelques sanctions que l’on peut maintenant circuler, y compris en ce qui concerne les piétons sur les trottoirs”. 


Les urbisylvains ne demandent pas mieux, et espèrent que la municipalité parviendra à faire respecter un minimum de règles de savoir vivre pour le bien de tous, pas seulement le temps d’un édito dans La Feuille du Bois.

 

Edito Mars 2024 : les nids de poule

Nombreux sont les urbisylvains à se plaindre de l’état des routes et nous devons bien constater que suite aux pluies abondantes de ces dernières semaines, de nombreux nids de poule se sont formés dans les rues de la commune.

Les vélos ne sont déjà pas nombreux à s’aventurer dans nos rues, cela ne va pas les y encourager !

Raison de plus en tout cas pour respecter la limitation à 30 km/h qui “limite les dégâts”

Le problème est malheureusement généralisé , surtout sur les axes de forte circulation. On trouvera ci-dessous une carte montrant des points où la chaussée est endommagée. (Cet état des lieux n’est bien sûr pas exhaustif)

La carte plein écran est visible ici .

Carte interactive – état des routes à La Ville du Bois

En passant la souris sur un point vous visualiserez une photo de la chaussée prise à cet endroit.
Utilisez les touches + et – ou la mollette de la souris pour zoomer, la main pour déplacer la carte dans le cadre.

Quelles sont les raisons de ces dégradations ?

Selon le  Guide méthodologique “Diagnostic et conception des renforcements de chaussées” publié conjointement par le Cerema (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement)  et l’IDRIM (Direction technique infrastructures de transport et matériaux) en mai 2016, les principales causes de dégradation des chaussées  sont :
(voir document en lien)

le trafic :

Le trafic est le premier des facteurs extérieurs provoquant la ruine des chaussées . Il agit en sollicitant les couches traitées en traction/extension par flexion et en poinçonnant les couches non liées (sol support et GNT), provoquant respectivement fissures et déformations permanentes.
Il peut également engendrer de l’orniérage par fluage des couches de surface bitumineuses. Les autres facteurs extérieurs pouvant intervenir de façon concomitante sur ce mécanisme sont : une température durablement élevée (période de canicule), une vitesse de sollicitation lente (rampe) ou une zone de fort cisaillement (virage, giratoire, présence de feux ou stop).
Le trafic exerce également une augmentation de pression dans les fissures où l’eau s’est infiltrée. Par suite, cette eau sous pression attaque les éventuels points faibles des matériaux et de la structure, à savoir décolle les interfaces entre couches, entraîne les fines produites par l’attrition (au niveau de la fissure ou des interfaces), déchausse les granulats.

les conditions climatiques :

Deuxième facteur extérieur, les conditions climatiques influent sur le comportement des structures, de façon directe ou induite :
• la pluviométrie influe sur la teneur en eau des sols supports et sur leur portance, sur la rigidité des matériaux non traités et sur la dégradation des discontinuités de la structure (fissures, interfaces). L’influence de ce facteur est amplifiée par le profil de la route (remblai, déblai), la nature et la largeur des accotements, l’état du dispositif de drainage et l’état de surface de la chaussée (déjà dégradé ou intact) ;
• les températures estivales augmentent la sensibilité à l’orniérage ou au ressuage des couches de surface ;
• les températures hivernales augmentent la fragilité des couches bitumineuses et les sollicitations au voisinage des discontinuités dans les structures rigides et à assise traitée aux liants hydrauliques ;
• les variations journalières de température influent sur le fonctionnement des structures, notamment en modifiant la cambrure des dalles rigides et leur mode de fonctionnement, ainsi que sur la susceptibilité des matériaux bitumineux dans le cas où une trop grande amplitude journalière de température fragilise le matériau à basse température (pas d’accommodation possible)
•les variations saisonnières de température influent elles aussi sur le fonctionnement de la structure, en agissant sur la rigidité des matériaux pour les structures à couches bitumineuses et sur les conditions d’engrènement pour les structures à couches traitées aux liants hydrauliques ;
• l’ensoleillement et l’exposition aux intempéries provoquent un vieillissement des matériaux, qui se traduit par un durcissement des liants bitumineux et une fragilisation des liaisons granulats/liants ;
• le gel peut, lorsqu’il est intense, provoquer le soulèvement de la structure (principalement si ses couches non traitées sont gorgées d’eau) et une dégradation de certains matériaux après de nombreux cycles de gel (phénomène qualifié de « gélifraction ») ;
• le dégel, plus dommageable, induit une dégradation accélérée de la structure par chute de portance du sol support, conséquente de l’augmentation de la teneur en eau constatée au gel (cas des sols fins, de certaines craies…) ;
• des périodes de grande sécheresse entraînent la dessiccation des sols (surtout ceux présentant des indices de plasticité élevés) et l’apparition de fissures de retrait en surface des chaussées.

Il semble que les chaussées les plus endommagées de la commune sont des “chaussées souples”, c’est à dire comprenant une couche bitumineuse de moins de 12 cm, sur une assise de matériaux non traités. 

Ce ne serait pas choquant, c’est ce qui était usuel pour des rues de faible circulation lors de leur réalisation.

Le trafic

Etant donné l’évolution de population et de parc automobile sur notre commune, le trafic n’a pu qu’augmenter. (Selon les données statistiques ministérielles de parc automobile, notre parc automobile communal comprend environ 10% de véhicules utilitaires légers, majoritairement des camionnettes)

 

Ajoutons au passage des riverains les passages de bus , des camions lors des travaux de construction Voie des Postes, et de quelques poids lourds qui s’égarent, bien que notre commune soit interdite aux véhicules supérieurs à 3,5t.

Il se peut aussi que les applications telles que Waze ou les GPS entraînent les véhicules sur notre commune pour éviter les bouchons sur la RN20.

Toujours est-il que nos chaussées ne sont pas adaptées à ce trafic.

C’est en tout cas la première donnée à prendre en compte pour les réparer. En 2007, un comptage dénombrait déjà entre 650 et 1950 véhicules/jour Rue des Joncs Marins, selon le secteur et le sens de circulation.

Où en sommes-nous des comptages de trafic aujourd’hui ?

Une ordonnance du  27 Juillet 2016 prévoyait que :

« Les départements, les communes et leurs groupements communiquent annuellement aux services centraux de l’Etat les données statistiques concernant le trafic moyen journalier annuel et le pourcentage que les poids lourds représentent dans ce trafic. Ces données sont transmises par voie électronique sous la forme de fichiers informatiques.
« Le seuil de population à partir duquel l’obligation de communication des données statistiques mentionnées au troisième alinéa s’applique est fixé par décret en Conseil d’Etat.
« Un arrêté du ministre chargé des transports précise les modalités de calcul des données statistiques
mentionnées au troisième alinéa ainsi que les caractéristiques des fichiers informatiques mentionnés au même alinéa.
« L’Etat publie annuellement les données mentionnées au troisième alinéa ainsi que des statistiques issues de l’exploitation de ces données sous forme électronique dans un standard ouvert et aisément réutilisable. »

Concernant les comptages sur notre territoire voici ce que l’on peut trouver :

Après 2021, les comptages sur la N104 ne sont plus intégrés au tableau de bord.

On peut voir ci-dessous un diaporama des données accessibles au public de trafic moyen annuel pour 1993, 2007 et 2018, puis de trafic mensuel pour décembre 2023. On peut noter que sur notre secteur il n’y a pas de données depuis 2021. (cliquer sur les flèches pour faire défiler les cartes de comptage)

On ne peut que constater l’appauvrissement des données du réseau national accessibles au public sur notre territoire.

Les données départementales ne sont plus accessibles. Sur le site du Conseil départemental de l’Essonne on peut lire : 

Pour connaître le trafic routier sur son réseau, le Département procède à des comptages routiers sur plus de 400 points spécifiques auxquels s’ajoutent une trentaine de stations automatiques. Le réseau essonnien supporte des trafics variés. Très élevée sur certaines sections, notamment dans le Nord du Département (près de 60 000 véhicules/jour sur la RN 20 au Nord de la Francilienne par exemple), la circulation est en majorité modérée à faible surtout dans le Sud de l’Essonne (150 véhicules par jour à Mespuits sur la RD 12 par exemple).

Et le lien proposé sous le paragraphe : “• Consultez l’état du trafic en Ile-de-France”  renvoie à Sytadin qui ne délivre que des données en temps réel sur le réseau national !

Le Cerema met à disposition des données de trafic mais les données de notre secteur (qui concernent uniquement le réseau national non concédé) ne sont pas accessibles. (Avatar (cerema.fr))

Notons que la ville de Paris propose des données de trafic en Open data. (voir Comptage routier – Données trafic issues des capteurs permanents — Paris Data) , ce qui prouve que c’est possible.

Difficile en tout cas de savoir où en en est de l’application de l’ordonnance de Juillet 2016 relative aux  comptages de trafic routier sur notre territoire : les données ne sont plus accessibles.

Les conditions climatiques 

 Comme nous l’avons vu le mois dernier dans le dossier de SDRIF, notre commune cummule les expositions au retrait gonflement des argiles et aux inondations par ruissellement

ce qui fragilise les chaussées.

Les épisodes de sécheresse et de fortes pluies que nous avons connus ces derniers temps ont agravé la situation et contribué à l’apparition du grand nombre de nids de poule que nous observons en ce moment. Et il y a de fortes chances que ce type d’évènements météorologiques deviennent la norme.

Voir ci-dessous une image extraite du livre de Sylvestre HUET “LE GIEC urgence climat, le rapport incontestable expliqué à tous”.

Selon les indicateurs produits par le GIEC, au niveau mondial, nous avons déjà atteint les 1,5°C par rapport à la période pré-industrielle 1850-1900.

Et c’est plutôt plus dans l’hémisphère Nord si on regarde les anomalies de températures sur 2023 selon le lieu.

Alors que faire ?

L’urgence est bien sûr de combler les nids de poule qui sont dangereux.

Dans la Feuille du Bois, la municipalité nous rappelle que la voirie est de la compétence de la communauté Paris-Saclay et donne des indications de coûts :

  • budget d’investissement utilisable  pour une réfection complète de voirie 350 000 €/an
  • budget de fonctionnement environ 270 00 €/an hors rémunération des agents, dont 200 000 sont consacrés à l’entretien de l’espace public

sont indiqués les coûts des différentes opérations 

Nous comprenons bien qu’au stade de dégradation des chaussées,on ne peut pas réaliser les réparations en quelques jours.

Nous avons retrouvé dans nos archives un document du Conseil départemental de l’Essonne datant de mai 2015 intitulé “Schéma directeur de la voirie 2020”. Y figurent des indications de planning d’entretien des chaussées selon la catégorie de désserte.

Pour une désserte locale, ce qui devrait correspondre à l’usage de nos rues, un renouvellement tous les 20 ans pourrait être prévu. Etant donné qu’aucune de nos rue ne fait partie du réseau départemental, cela est bien sûr à la charge de la communauté Paris-Saclay.

Dans le guide d’entretien des chaussées du Cerema  nous apprenons :

En conclusion

Quelle que soit l’administraton territoriale en charge de la voirie; le service à l’usager doit être le même.

Existe-t-il une planification globale d’entretien des chaussées quelque part ?

Sur ce sujet comme sur beaucoup d’autres, nous avons besoin d’une vision globale : cela ne sert à rien de réparer les chaussées si les problèmes de ruissellement – aussi dus à une bétonisation galopante – ne sont pas traités, et s’il n’existe aucun plan de régulation du trafic de véhicules.

Edito Janvier 2024 : nos voeux pour 2024

C’est encore la saison des voeux pour la nouvelle année.

Bien sûr nous formulons pour chacun de vous et de vos proches nos voeux de bonheur joie et santé.

Voici une liste (non exhaustive) de voeux pour un cadre de vie agréable au plus grand nombre :

 

Des concertations

Des concertations régulières sur les projets d’aménagement du territoire et une communication en amont.

Cela existe ailleurs (voir articles de presse en lien), pourquoi pas chez nous ?

Des réunions de quartier régulières, ce serait bien aussi.


un tramway sur la RN20 !!

On nous parle depuis 2006 d’un tranport en commun en site propre entre Arpajon et Massy : le fameux TSCP de l’aménagement de la RN20. Le tram T12 a été mis en service avant. Puisque c’est apparemment plus simple de mettre en service un tramway, émettons le voeux d’un tram T20 qui reprenne en partie le tracé de l’Arpajonnais !


PAs d’avions la nuit

Un couvre-feu entre 22h et 7h le matin, pas d’appareil ancien bruyant en début et fin de journée

En effet, selon l’étude DEBATS sur les effets de l’exposition au bruit des avions sur la santé des riverains des aéroports en France, publiée en 2020 (notamment ici sur le site de santé Publique France), le bruit des avions a des effets délétères sur la santé.

Il a aussi été montré que les zones dépassant les 50 dB peuvent s’étendre jusqu’à 20km de part et d’autre des pistes.

Par ailleurs l’Organisation Mondiale de la santé recommande de ne pas dépasser des niveaux nocturnes de 40dB.


une circulation sécurisée

Entre le stationnement des véhicules sur les trottoirs, le respect de la limitation de vitesse à 30km/h, des espaces pour les piétons et des pistes cyclables dignes de ce nom, de nombreux souhaits sont à formuler.


L’accès aux soins

Selon l’ARS Ile-de-France, La Ville du Bois est depuis 2022 située dans une zone d’intervention prioritaire où l’offre médicale est insuffisante, et où des aides à l’installation sont proposées.

Nous avons vu se construire une maison de santé à Nozay, puis à Montlhéry, tandis que la Ville-du-Bois peine à attirer des médecins.

L’accessibilité des soins est certainement un voeux primordial.


Vous avez d’autres idees ?

N’hésitez pas à en faire part en commentaire ou à nous écrire à l’adresse bienvivrelvdb@gmail.com

 

Vous souhaitez nous soutenir ?

Edito Octobre 2023 : circuler à pied

En septembre dernier, le collectif “Place aux piétons” qui regroupe  la FFRandonnée, Rue de l’Avenir 60 millions de piétons et le Club des villes et territoires cyclables et marchables (CVTCM) a présenté à la presse les résultats d’une enquête réalisée en ligne entre novembre 2022 et mars 2023 afin de recueillir leur ressenti sur la marchabilité de leur commune.

70 000 personnes ont répondu et plus de 230 villes ont ainsi été évaluées.

Nous reprenons ici les principales conclusions publiées dans le dossier de presse en lien 

Les principaux résultats sont résumés dans l’infographie ci-dessous :

D’une façon générale, le taux de satisfaction est assez faible.

Les principales critiques :

 

Les propositions de solutions :

A noter dans cette enquête la bonne performance de la ville de Magny – les Hameaux, commune d’Ile de france de 9400 habitants, qui a obtenu le score de 14,59 sur 20.

Et à La Ville-du-Bois ?

Il y a eu 2 réponses d’urbisylvains à cette enquête, agrégées dans les réponses des communes de 5000 à 19999 habitants de l’Essonne.

 

Les aménagements 

Concernant les aménagements, dans certains espaces de la commune, des bancs sont à la disposition des passants, notamment place Beaulieu, ou le long de la voie du 8 mai 1945.

Des toilettes sont accessibles au centre commercial Carrefour, ainsi que chez Truffaut.

Celles du parc pour enfants de la place Beaulieu sont fermées (peut-être pour être rénovées d’ici le printemps ?) . Curieusement, le seul café de la commune affiche en permanence des toilettes hors service.

Et contrairement à de nombreux villages de France, pas de toilettes derrière l’église! Mieux vaut donc ne pas être pris d’un besoin pressant au centre du village.

 

La sécurité 

Le passé rural de notre commune est encore visible dans la configuration des rues peu adaptée à la circulation des véhicules. Comme partout en France, les véhicules à moteur se sont imposés et occupent largement un espace que nombre de riverains voudraient voir mieux partagé avec les cyclistes et les piétons. Dans ce contexte de cohabitation , il est logique que la vitesse soit limitée à 30km/h sur toute la commune, ce qui est parfaitement signalé en entrée de ville.

Et c’est plutôt bien : rappelons les distances d’arrêt selon les types de véhicule par temps sec : (source : Cerema – Amélioration de la sécurité des usagers vulnérables – Mise à jour janvier 2020 – Fiche n°1)

Et d’une façon générale, les aménagements routiers de notre commune sont conformes aux recommandations en vigueur. Au fil des années, diverses chicanes et ralentisseurs ont été installés.

Malgré cela, des riverains se plaignent du non respect des stops (notamment celui à l’angle de l’allée Victor Hugo et du chemin des Erables), ainsi que de la vitessse excessive, surtout aux heures de forte circulation, comme le soir après 17h.

Voir ci-dessous un cumul de relevés (non -exhaustif) réalisé en avril-mai 2022

Un passage piéton en trompe l’oeil donnant l’impression d’un obstacle sur la route, pourrait sembler un bonne idée pour inciter les automobilistes à modérer leur vitesse .

Mais le dessin des passages piétons est réglementé, et après des aménagements tests réalisés en 2018, le Cerema s’est prononcé pour le maintien de la réglementation en vigueur, ces dispositifs s’étant révélés assez chers (coût pour un dispositif posé par le fabricant de 2000 à 6000 Euros contre 250 à 510 Euros pour un passage piétons classique) , et demandant un entretien plus fréquent (tous les 6 mois au lieu de tous les 2,5 ans), car pour que l’effet visuel fonctionne, il faut que la peinture soit bien visible. L’effet n’est pas non plus identique selon la vitesse et la position de conduite. (voir bilan de synthèse réalisé par le Cerema à l’attention du Ministère de l’Intérieur).

On voit aussi souvent aux abords des écoles des silhouettes d’écolier. Beaucoup d’entre nous avons certainement expérimenté, que même si on sait qu’il sagit de mannequins, la perception fugace d’un enfant s’apprêtant à traverser aiguise l’attention et incite à ralentir.

Comme on ne peut pas mobiliser des représentants des forces de l’ordre à chaque coin de rue, ce type de dispositif nous paraît intéressant , et s’ils sont balbutiants, méritent d’être approfondis. (Le rapport du Cerema n’explique pas vraiment l’écart de coût des passages piétons tridimensionnels, et c’est peut-être comme comparer le coût d’un prototype au coût d’une réalisation en série).

 

Dans certaines communes, comme par exemple à Chateaufort, le trafic hors commune est régulé par un système de fermeture de la route que seuls les riverains peuvent ouvrir.

Cela afin d’éviter la traversée du village par des véhicules qui veulent éviter les bouchons de la D36 voisine.

 

 

 

Un autre point qui divise : l’éclairage . La municipalité a fait le choix d’éteindre l’éclairage nocturne entre 23h et 6h du matin, afin de réaliser des économies, ce que nous approuvons. Mais pour les piétons contraints de se déplacer de nuit, cela génère un sentiment d’insécurité.

A Longpont sur Orge, depuis 2021, les habitants ont la possibilité d’allumer lorsque nécessaire l’éclariage public, comme en témoigne cette vidéo du journal Le Parisien.

Dans un article du journal Libération d’octobre 2022, il est mentionné, qu’une quinzaine de communes étaient équipées de tels systèmes, et que 150 souhaitaient le tester. On lit aussi dans l’article que selon le maire de Longpont sur Orge,

“Coût de l’installation pour la commune : 390 euros par armoire électrique, soit près de 8 600 euros pour les 22 armoires électriques équipées de Longpont-sur-Orge, auxquels s’ajoute un abonnement annuel de 1 500 euros. «Pour remplacer ce dispositif, il faudrait mettre des détecteurs de mouvement mais cela impliquerait d’équiper chaque point lumineux, ce qui est technique et lourd»”

La seule limitation est qu’il faut disposer d’un téléphone portable.

Autant de possibilités d’améliorations que nous aimerions voir chez nous.

Nos sentes : un atout pour la commune

Notre commune dispose d’un patrimoine permettant de se déplacer agréablement : beaucoup de sentes qui relient entre elles diverses rues et évitent d’être confronté à la circulation automobile. Lorsqu’elles sont bien entretenues, elles offrent la possibilité de se déplacer en toute sécurité, notamment pour les enfants. On trouvera ci-dessous un plan indiquant les sentes accessibles (points verts) et inaccessibles (points orange) . En faisant passer le souris sur le point on voit apparaître une photo prise à cet endroit.
NB les photos ont été prise dans le courant du mois d’octobre, l’état de chaque sente peut évoluer.

Pour voir cette carte en plein écran cliquer ici 

Certaines sentes sont en mauvais état, alors qu’elles étaient accessibles il y a peu, comme par exemple la sente des Joncs Marins située entre la rue du Presbytère et le Chemin du Plateau :

Le sentier de la Brisarde, bien visible au cadastre, entre le chemin des Bas Rochers et le Vieux Chemin de Montlhéry semble avoir été totalement oublié. Il est vrai que pour rejoindre l’école des Renondaines, il est préférable de suivre le chemin des Bas Rochers jusqu’au Chemin des Renondaines qui aboutit à la porte de l’école.

Ce serait bien sûr à discuter avec les riverains. Cerains nous ont rapporté que des personnes viennent se droguer ou s’alcooliser dans la sente voisine de leur maison, ce qui ne les encourage pas à entretenir leur clôture.

Nous avons observé que le sentier des Fosses Rondes a été récement nettoyé : c’est une belle promenade pour aller à la maison culturelle.

Pour favoriser la marche à pied, notre commune ne manque pas d’atouts. Des solutions sont à optimiser en concertation avec les urbisylvains pour inciter chacun à respecter le bien-être de tous.

 

Edito Juin-Juillet 2023 : urbanisation

Quel est le problème ?

Les experts en climatologie sont unanimes : l’été 2022 qui nous a paru exceptionnel en vagues de chaleurs , feux et innondations sera un été moyen dans un futur plus proche qu’on ne le pensait.

En effet, les derniers rapports du GIEC indiquent que le seuil de +1,5 °C à l’échelle de la planète sera atteint d’ici 2030. Au niveau mondial, sur la dernière décennie 2011-2020, le réchauffement climatique a atteint 1,1°C  par rapport à l’ère préindustrielle. En France métropolitaine, le réchauffement climatique a déjà atteint 1,7°C par rapport à l’ère préindustrielle sur la dernière décennie, dont 1,5°C depuis les années 1960, avec une hausse plus forte l’été.

Aujourd’hui, même le Ministère de la Transition Ecologique et de la Cohésion des territoires communique sur les phénomènes constatés à l’été 2022 : 

Parmi les problèmes auxquels nous serons confrontés figure le phénomène d’îlots de chaleur en ville : les zones complètement artificialisées, où il n’y aura que des bâtiments sans végétation seront invivables.

Récemment, des articles de presse sont parus sur le record de mortalité prévu à Paris en cas de canicule.
Cette vidéo diffusée par Courrier International résume la situation et évoque les difficultés à agir .

L’artificialisation des sols concerne toute la France, et est particulièrement importante dans les zones où la population a migré : sur les zones littorales, et en périphérie des centres urbains, en raison soit de l’attractivité des lieux, soit des prix trop élevés des logements ailleurs.

L’objectif est donc de limiter l’artificialisation des sols , voir des désartificialiser.

Selon la loi “Climat et résilience”  LOI n° 2021-1104 du 22 août 2021 portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets (1) – Légifrance (legifrance.gouv.fr) 

Afin d’atteindre l’objectif national d’absence de toute artificialisation nette des sols en 2050, le rythme de l’artificialisation des sols dans les dix années suivant la promulgation de la présente loi doit être tel que, sur cette période, la consommation totale d’espace observée à l’échelle nationale soit inférieure à la moitié de celle observée sur les dix années précédant cette date.
Ces objectifs sont appliqués de manière différenciée et territorialisée, dans les conditions fixées par la loi.

Cas particulier de l’Ile de France :

Article 194 Modifié par LOI n°2022-217 du 21 février 2022 – art. 114  IV.-Afin d’assurer l’intégration des objectifs de lutte contre l’artificialisation des sols et de réduction de la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers :

4° Si le schéma directeur de la région d’Île-de-France en vigueur ne prévoit pas les objectifs mentionnés au dernier alinéa de l’article L. 123-1 du code de l’urbanisme, son évolution doit être engagée dans un délai d’un an à compter de la promulgation de la présente loi. Cette évolution peut être réalisée selon la procédure de modification définie à l’article L. 123-14 du code de l’urbanisme. L’entrée en vigueur du schéma directeur de la région d’Île-de-France prévoyant ces objectifs doit intervenir dans un délai de trente mois à compter de la promulgation de la présente loi ;

Le Schéma directeur Ile-de-France a été adopté le 12 Juillet 2023, mais nous n’avons pour l’instant rien vu qui prenne en compte précisément cet objectif.

Il est intéressant de noter parmi les mesures phares du Plan régional d’adaptation au changement climatique :

Quand on sait que les vagues de chaleur seront accompagnées de sécheresse, et que les piscines de Longjumeau et Montlhéry – qui étaient les plus proches de La Ville-du-Bois – ont été fermées, cette disposition ne promet pas d’être très efficace !

Rappel : notre commune est en alerte sécheresse depuis mi-juin 2023 avec interdiction de laver les véhicules, d’arroser les jardins et potagers entre 8h et 20h , d’alimenter les fontaines d’ornement,etc .. (voir Sécheresse : état d’alerte et de vigilance en Essonne – Actualités – Les services de l’État dans l’Essonne

Et à La Ville-du-Bois ?

L’agence régionale de la biodiversité de l’Institut Paris Région diffuse des cartographies des zones exposées au risque d’ilot de chaleur, ainsi que d’exposition des populations à ce risque. 

Sans surprise, les immeubles en bordure de RN20 apparaissent comme des zones de risque d’exposition moyenne, et les zones urbanisées comme zones de vulnérabilité.

On peut aussi trouver la consommation annuelle d’espace pour la commune et l’objectif de consommation qui en découle pour 2021-2030 : 5,3 ha consommés sur la période 2011-2020, et un objectif de 0,2 à 0,3 ha/an d’ici à 2030 selon les objectifs qui seront effectivement fixés pour la région. (voir Rapport consommation (beta.gouv.fr) )

La Ville-du-Bois est plutôt mieux placée que les communes voisines. 

Cependant, si on regarde l’historique des vues satellites 2006-2010 versus aujourd’hui sur la commune, ainsi que l’historique des vues google view, on ne peut que constater la tendance à la destruction des arbres, et à une “minéralisation” à 100% à l’occasion des reventes des pavillons. 

En voici quelques illustrations (loin d’être exhaustives !)

Vues aériennes 2006-2010 et aujourd’hui vers le 137 rue des Joncs Marins

Vues diverses montrant la destruction d’espaces verts au fil du temps

La construction de nouvelles surfaces commerciales ne fait pas exception :

Cela fait beaucoup d’arbres abattus. 

Et c’est contraire aux recommandations actuelles pour lutter contre les îlots de chaleur urbaine.

Parmi les règles d’or du Cerama pour mieux végétaliser nos villes (Cf. Planter sans se planter : 7 règles d’or pour bien végétaliser nos villes et les garder au frais | Cerema ):

7. GARDONS NOS VIEUX ARBRES !

Il faut vingt, voire trente ans pour qu’un arbre soit au top de ses performances écosystémiques. Nos vieux arbres sont des trésors… Avant d’en planter de nouveaux, prenons déjà soin de notre patrimoine existant.

 

Voici pourtant ce qu’on peut lire dans le Plan Local d’Urbanisme de la commune  de Juillet 2019 

Les projets de construction devront être étudiés dans le sens d’une conservation maximale des arbres existants.

Afin de préserver la biodiversité et les écosystèmes locaux, la plantation d’essences végétales locales ou indigènes devra être privilégiée au détriment d’espèces exotiques potentiellement invasives .

Afin de ne pas accentuer l’imperméabilisation des sols, il convient de privilégier, pour les espaces libres de touts construction hors espaces de pleine terre (espaces de circulation, de stationnement), les espaces minéraux sablés, dallés ou pavés de préférence aux espaces bitumés ou enrobés (ces espaces, bien que perméables, ne sont pas inclus dans la superficie des espaces verts de pleine terre).

Il est de plus exigé qu’ “une part minimum de la superficie des espaces libres de toute construction doit être conservée en espace vert de pleine terre”.

Cette part est de 
20% en zone UCV (centre ville)
25% en zone UE (abords de la RN20)
45% en zone UR ( résidentielle pavillonaire)
20% en zone UAE (zone d’activité économique)

Ces exigences sont-elles respectées pour tous les permis de construire délivrés depuis 2019 ?

Bon à savoir 

Dès qu’un permis de construire est affiché, tout riverain “ayant un intérêt à agir”, c’est à dire en mesure de  prouver que la construction ou l’aménagement autorisé a des conséquences directes sur les conditions d’occupation, d’utilisation ou de jouissance du bien qu’il occupe ou qu’il détient, a 2 mois pour le contester. (voir Contestation d’une autorisation d’urbanisme | Service-public.fr )

 

Pour aller plus loin 

Un podcast en libre accès réalisé par le journal Le Monde Podcast. Climat : la France est-elle prête à faire face au réchauffement ? (lemonde.fr)

Portail de l’artificialisation des sols du Ministère de la Transition Ecologique et de la Cohésion des territoires Portail de l’artificialisation des sols | Portail de l’artificialisation (developpement-durable.gouv.fr)

Dossier ADEME Végétaliser : Agir pour le rafraîchissement urbain – La librairie ADEME

Ressources Météo France Comprendre le climat | Météo-France (meteofrance.com)

 

 

 

Edito Janvier 2022 : le désert médical

Au cours de l’année 2021, la désertification médicale s’est accentuée pour les urbisylvains avec le départ du Dr Rodriguez. Il ne reste donc plus qu’un seul médecin à la maison médicale de la Grande Rue. Des maisons médicales ont ouvert à Nozay et à Montlhéry.
Tous les urbisylvains se demandent pourquoi les communes voisines parviennent à proposer une offre de soin de qualité, et pas notre commune.

En parcourant les annonces de recherche de médecin, on voit de nombreuses communes proposer des loyers réduits, voire l’absence de loyer, ou la prise en charge d’un service de secrétariat.
L’offre de notre commune est-elle assez attractive ? :

« La mairie de La Ville du Bois (91 – Essonne) recherche des médecins généralistes pour compléter son cabinet médical (départ d’un médecin généraliste).

Cabinet médical de groupe, récemment rénové, situé en centre-ville (58 Grande Rue)
Entretien effectué par la mairie
Loyer 460€/mois environ (charges comprises) »

 

Au-delà de notre commune, l’Essonne fait partie des départements où le nombre de médecins généralistes pour 10 000 habitants est entre 10,87 et 13,20 : (cf. Carte de la densité des professionnels de santé en France – data.gouv.fr et .Atlas de l’implantation des professionnels de santé en France – C&D Online (articque.com) )

Si on regarde les données INSEE à l’échelle de la commune et des communes avoisinnantes :

nous sommes avec Longpont sur Orge et Linas, les plus mal lotis, et au-dessous des plus faibles densités départementales affichées au niveau national  de 8,21 pour 10 000 habitants.

Pourtant du point de vue de l’ARS, La Ville du Bois ne fait pas partie des Zones d’intervention prioritaires et ne peut donc prétendre à une aide régionale pour l’installation de médecins. (cf L’ARS Île-de-France étend significativement les territoires éligibles aux aides à l’installation des médecins | Agence régionale de santé Ile-de-France (sante.fr)

En naviguant sur le site de l’ARS Ile-de-France, nous apprenons que La Ville du Bois est incluse dans une “Communauté professionnelle territoriale de santé”  Coeur Santé Orge Yvette, depuis février 2020, dont l’état d’avancement est “Ingénierie de projet en cours”.

(cf. CPTS et projets de CPTS au 28/12/2021 (santegraphie.fr) )

Nous comprenons que l’organisation des  “CPTS” est laissée à l’intiative des professionels de santé, et que le problème sur notre territoire est surtout qu’ils ne sont pas assez nombreux.

Il est urgent de proposer des solutions attractives pour les médecins sur notre territoire.

C’est notre voeux prioritaire pour 2022.

 

 

 

Edito Octobre 2021

La Ville-du-Bois 

 

Les réseaux sociaux se font l’écho de problèmes récurrents de connexion internet avec la fibre, dont l’installation et la fiabilité sont très erratiques.

La commune a mis en place sur son site un formulaire de signalement de dysfoncionnement en lien ici

Un article dans La feuille du Bois rapporte l’action de l’agglomération Paris-Saclay auprès des opérateurs concernés , suite aux mécontentements exprimés sur plusieurs communes.(voir en lien le communiqué de Paris-Saclay)

A suivre …

 

Les avions qui survolent notre commune continuent de se faire entendre. Une consultation publique dans le cadre du Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement a été cloturée le 25 octobre.  L’association DRAPO a recuilli 5560 commentaires.

 

La fédération française des usagers de la bicyclette organise une campagne d’évaluation sur la facilité à circuler à vélo dans les communes. Le questionnaire est ouvert jusqu’au 30 novembre

 

Vu sur la toile :

Des recommandations émanant de la délégation aux collectivités territoriales du sénat pour luttuer contre les déserts médicaux : Déserts_médicaux_Essentiel (senat.fr)

La reprise du fret ferroviaire entre Perpignan et Rungis : Fret ferroviaire : le train des primeurs entre Perpignan et le marché de Rungis sera remis en route vendredi (francebleu.fr)

Emmanuelle Wargon, ministre du Logement a présenté sa feuille de route : Le ministère du Logement dévoile ses idées pour habiter la France de demain (actu-environnement.com)

Tandis que Barbara Pompilli, ministre de la Transition écologique, a présenté des actions pour améliorer la prise en compte des risques environnementaux. Culture du risque : Barbara Pompili présente sa feuille de route (actu-environnement.com)

Un article sur la mise en concurrence progressive des transports en Ile-de-France : En Ile-de-France, la difficile bascule de transports vers la concurrence (lemonde.fr)

Courant octobre, à Nozay, la mairie retransmettait en ligne une réunion de quartier : ce qui prouve que c’est possible !
(2) Facebook

Un label lancé par l’Agence de la transition écologique ADEME  : L’Ademe lance le label Vertvolt pour faire le tri dans les offres d’électricité verte (actu-environnement.com)