Edito Juin 2021

A La Ville-du-Bois 

L’actualité de Juin a été marquée par les nombreux orages, et des inondations rarement vues sur la commune.
L’eau a envahi la Grande Rue le 4 juin et le 19 juin. 

La RN20 a été fermée pendant 24h.

Le rond-point de Carrefour était inondé aussi, et est resté maculé de terre.

L’état de catastrophe naturelle a été décrété sur la commune. 

Cela ne va pas arranger la pollution des rivières alors que les 4 gestionnaires de rivières de l’Essonne ont adressé un courrier à la ministre de la Transition écologique afin de l’alerter sur les problèmes de «petites pollutions» de cours d’eau. Ils espèrent la mise en place de procédures simplifiées et attendent de réelles sanctions financières.(cf Le Parisien)

 

Espérons que cela incitera notre municipalité à améliorer la gestion des cours d’eau officiellement répertoriés sur la commune (source Géoportail, cours d’eau BCAE 2021, image de gauche ci-dessous) , et notamment la propreté de la mare de Beaulieu traversée par le Ru de Gaillard . A noter aussi que les risques inondations sur la commune sont connus et répertoriés sur www.georisques.gouv.fr (image de droite ci-dessous)

 

 

Sur la RN20 circulent toujours de nombreux camions, qui ne font pas que de la desserte locale.
A titre d’exemple, le 21 juin, un lundi, 8 ont été croisés en 7mn .

C’est un point que nous avons évoqué avec Marie-Pierre RIXAIN rencontrée à l’invitation de l’association A10 gratuite le 8 juin. L’objectif était de préparer une question au gouvernement concernant la gratuité des autoroutes en Ile-de-France.
On trouvera en lien la question orale posée par Mme RIXAIN.

En voici quelques extraits :

“Alors que l’usage des autoroutes franciliennes est gratuit jusqu’à 50 kilomètres de Paris, celui de l’A10 est payant à 23 kilomètres de la capitale, à partir du péage de Saint-Arnoult, à hauteur de Dourdan en Essonne. La somme à acquitter, d’un montant d’un euro et soixante-dix centimes, représente un coût important pour les usagers effectuant quotidiennement un trajet domicile-travail : on l’estime à 1 300 euros par an pour une voiture.”

“Les études menées entre 2009 et 2011 par le conseil départemental de l’Essonne ont montré que jusqu’à 50 % du trafic sur le réseau secondaire provient de l’A10. Autoroute payante, réseau secondaire saturé, transports collectifs insuffisants, nuisances sonores, pollution atmosphérique, communes coupées en deux par le trafic (Ballainvilliers, la Ville du Bois, Linas, Montlhéry…) et voieries dangereuses : on ne peut se satisfaire de la situation actuelle. Alors que l’expiration prochaine des concessions autoroutières commence à se dessiner, il faut se saisir de ce débat pour faire des territoires périurbains la priorité de l’action publique. Aussi, sans revenir sur les arguments usuels déjà exposés jusque-là (limitation de l’augmentation des tarifs, abonnement préférentiel pour les usagers réguliers…), quelles solutions nouvelles peuvent être apportées pour faciliter la mobilité quotidienne dans cette partie de l’Île-de-France tout en y améliorant le cadre de vie ? Elle lui demande son avis sur le sujet.”

 

Vu sur la toile en Juin

 – le retour des trains de nuit : Le journal Le Monde annonçait le 13 mai le retour du train Paris-Nice

 – l’Institut des Politiques Publiques a publié une note sur l’intérêt financier pour les communes à être dans une intercommunalité dont voici les points clés :

Les communes contraintes de rejoindre une intercommunalité après la loi de 2010 ont connu une hausse annuelle de 12,5 % du nombre de permis de construire délivrés sur leur territoire. Cette hausse des constructions a lieu principalement dans les communes urbaines où la demande de logements est forte.

Les communes rurales obligées de s’intégrer ont subi une perte de services publics de proximité : le nombre de places en crèches et de bibliothèques municipales a baissé d’environ 20 % suite à leur intégration.

Alors que les communes contraintes de s’intégrer sont les seules à avoir subi de telles conséquences, elles ont bénéficié des mêmes avantages que les communes s’étant intégrées volontairement avant la loi : elles sont devenues deux fois plus susceptibles d’avoir accès aux transports publics et ont connu une augmentation annuelle de 14,5% de leurs recettes fiscales.

L’opposition des communes à l’intercommunalité est attribuable aux conséquences locales de l’intégration, au-delà des seules considérations idéologiques ou politiques

 – Depuis le 1er Juin, les véhicules ayant des vignettes Crit’Air 4 , 5 et non classés ont interdiction de circuler entre 8h et 20h dans la zone de faible émission du Grand Paris

– un article de Reporterre propose une analyse de la forte abstention observée lors de élections régionales et départementales : en cause , l’organisation des administrations territoriales autour de métropoles, et la disparition des services de proximité dans les communes rurales. Sur certains points , comme la désertification médicale, la restriction des ouvertures du bureau de poste, la dilution des compétences entre notre commune, la communauté Paris-Saclay, Le Grand Paris, le département, la Région et parfois l’Etat les urbisylvains peuvent aussi être désorientés. 

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