Edito Juillet- Août 2025

A propos de la RN20

En ce début d’été, nous avons participé à la concertation sur l’aménagement de la RN20. Au 31 août, le registre numérique est apparemment encore ouvert, et les avis consultables. (voir ici )

Le collectif vélo Ile-de-France a d’ailleurs ajouté un lien vers son document de contribution qui n’avait toujours pas été validé et mis en ligne. (voir ici)

Parmi les contributions, se distinguent ceux qui transitent par nos communes et rêvent d’une voie rapide, et ceux qui y vivent. Plusieurs évoquent l’idée d’un tramway, de nombreuses remarques concernent les aménagements pétions et cyclables.

Le témoignage d’un habitant des immeubles en bordure de RN20 nous a particulièrement touchés : 

Je souhaite faire part de mon immense difficulté à vivre au quotidien à cause de la Nationale 20. J’habite à La Ville-du-Bois, dans un appartement situé au 3e étage, directement exposé à la RN20.

Le bruit constant des véhicules, en particulier les poids lourds, est insupportable à toute heure de jour comme de la nuit. Il y a un flux initerrompu de voitures, provoquant des embouteillages fréquents. Les nuisances sonores sont telles que nous ne pouvons jamais profiter de notre balcon, ni même ouvrir les fenêtres.

De plus, la pollution est un vrai problème : l’intérieur de notre appartement est constamment couvert de poussières liées aux gaz d’échappement. Cela pose un risque pour notre santé et dégrade notre qualité de vie.

Je demande que des mesures concrètes soient prises rapidement : réduction du trafic de poids lourds, amélioration de l’isolation sonore, ou tout autre solution qui permettrait de rendre cette situation enfin vivable pour les riverains.

Merci de prendre en considération cette contribution qui reflète un quotidien devenu pénible et inquiétant.

En janvier 2023, nous relations les résultats d’une étude d’airparif sur les particules fines ( Voir Edito Janvier 2023 : RN20 pollution aux particules très fines | Bien Vivre à la Ville du Bois )

Le constat était que la concentration en particules fines était très supérieure en bordure de RN20 à celle du boulevard périphérique parisien.  Il était aussi noté que la RN20 était caractérisée par un trafic plus important de poids lourds et d’utilitaires que sur le périphérique parisien et sur le boulevard Hausmann. (l’étude comparait en effet un boulevard parisien, le boulevard périphérique, et la RN20 au niveau de la station de mesure de Montlhéry)

Par ailleurs, nous avons trouvé sur le site rumeur.bruitparif.fr des mesures de bruit réalisées sur la RN20, à La Ville-du-Bois entre le 30/05/2018 et le 12/06/2018.

Compte tenu des données disponibles voici les indicateurs de bruit fournis par bruitparif :

LAeq(T)  :  niveau de bruit constant qui aurait été produit avec la même énergie que le bruit existant sur la durée T . Dans le graphique Profil journalier LAeq, c’est sur 1 heure, et moyenné sur la période de mesure.

Les valeurs mesurées vont de 71,5 à 75,4 dBA

Lden : niveau de bruit pondéré sur la journée, avec un poids plus fort pour les périodes nocturnes

Les niveaux mesurés sont de 78,3 dBA à 79,8 dBA

La réglementation française impose Lden < 68 dBA

l’organisation mondiale de la santé recommande Lden < 53 dBA

Ln : niveau de bruit moyen entre 22h et 6h

Le niveaux mesurés sont de 71,2 dBA à 73,2dBA

La réglementation française impose Lden < 62 dBA,

l’organisation mondiale de la santé recommande Ln < 45 dBA

Compte tenu des niveaux de bruit mesurés, largement au-dessus des limites réglementaires et encore plus de celles recommandées pour la santé, il est incompréhensilble qu’on persiste à y exposer des populations.

 

on ne digère toujours pas la fermeture de la piscine de montlhery

Cet été, les média ont déploré une augmentation du nombre de noyades : entre le 1er juin et le 13 août 2025, 1 013 noyades ont eu lieu en France dont 268 suivies de décès. (source Santé Publique France

A notamment été évoquée la vague de chaleur précoce du mois de juin.

Selon les climatologues, les étés de ces dernières années que nous percevons comme anormalement chauds, seront “normaux” voire “frais” à l’horizon 2050.

Ce n’est qu’un argument de plus pour améliorer l’aisance aquatique de tous ( les personnes agées se noient plutôt en mer, les enfants et les adolescents plutôt en rivière et plan d’eau, les très jeunes enfants en piscine privée), et permettre au plus grand nombre l’accès à un espace de baignade mieux protégé.

Dans Le Parisien daté du 2 août, paraissait une interview du champion olympique Alain Bernard intitulé “URGENCE : La situation des piscines est préoccupante”

extraits :

La situation des piscines en France est plus que préoccupante. Il y a urgence. Les bassins sont vieillissants, ce sont des passoires énergétiques et les coûts de fonctionnement augmentent pour les collectivités. Il faut que l’Etat les aide à rénover les équipements et à construire des modèles compacts sobres en énergie, accessibles pour les scolaires. Et on espère qu’une partie de l’excédent de Paris 2024 financera l’apprenstissage de la natation et la lutte contre les noyades. Tout est question de voloté politique.

Dans les zones urbaines sensibles, un enfant sur deux entrant en 6e ne sait pas nager. 15% des établissements scolaires n’ont pas accès à une piscine alors que cela fait partie des pissions d’éducation. Une piscine, c’est déficitaire. Les collectivités ont tendance à fermer les équipements de proximité pour bâtir des complexes sur un territoire plus large. Cela augmente le temps de trajet et rend l’accès plus difficile à certains enfants

Alain Bernard prône un meilleur maillage territorial, avec des bassins de 25m de 4 lignes d’eau et de 1,30m de profondeur pour une optimisation environnementale et économique.

A noter que l’Association Nationale des Elus en charge du Sport (ANDES) et EDF ont publié ces dernières années un guide de gestion énergétique des piscines publiques à l’attention des élus locaux 

L’Association Nationale des Directeurs et des Intervenants d’Installations et des Services des Sports publiait en 2024 Piscines publiques : un programme pour réduire jusqu’à 80 % de leur consommation énergétique – Andiiss

Certains élus ont entamé depuis lontemps les transitions nécessaires, tel ce maire du village d’Ungersheim  dans le Haut-Rhin,qui compte 2 000 habitants… et une piscine chauffée à l’énergie solaire. Voir cet article de Ouest France .

extraits :

Ici, comme partout en France, le monde n’est pas écolo. La candidate du Rassemblement national a obtenu 59 % des voix aux dernières législatives. Pourtant, la transition se déroule – à peu près — sans accroc. Comment l’expliquer ? Jean-Claude Mensch pratique la politique du « petit pas ». Grâce à ses six mandats, il a pu inscrire ses projets dans la durée. Aux dernières élections, il a été réélu avec 70 % des voix. Un score comme un plébiscite, témoin du « capital confiance » qu’il a su gagner auprès de sa population, notamment grâce à des projets associatifs menés avec succès.

La démocratie participative est aussi mise à l’honneur : en plus du conseil municipal, un jury citoyen, un conseil des Sages et un comité de pilotage des enfants réfléchissent ensemble aux projets pour la commune.

Il faut discuter, former, explique celui qui a toujours cru en « l’éducation populaire ». Exemple : en 2007, le conseil municipal décide que les élèves de l’école maternelle et primaire doivent manger bio. Mais à la rentrée 2008, le projet n’est toujours pas lancé. Les oppositions sont nombreuses, tant chez les parents que chez les encadrants. Alors le maire « monte un programme de formation » sur les bienfaits du bio pour les enfants. Il y invite la directrice de l’école, des parents d’élèves, des conseillers municipaux. Une formatrice externe assure ces cours du soir. Ça paye : le 1er avril 2008, la nourriture est bio dans les assiettes des enfants. Sans interruption depuis. La municipalité prend en charge la différence de prix. « Aujourd’hui, c’est banalisé, comme si c’était un dû », regrette le maire.

Avis aux candidats aux municipales de 2026 : toutes les bonnes idées que nous avons vues appliquées ailleurs sont le fruit d’une démarche participative. Et vu les participations des urbisylvains aux différentes consultations publiques, c’est un défi à relever.

 

déjà la rentrée !

C’est demain le 1er septembre, les jeunes reprendront le chemin des établissements scolaires, et nous préparons la reprise des activités associatives.

Nous serons présents au forum des associations le 7 septembre, n’hésitez pas à venir nous voir.

 

Vous trouverez un formulaire d’adhésion sur notre plaquette ici 

Notre bulletin d’adhésion en ligne est diponible, cliquez sur le bouton ci-contre 

Edito Juillet 2022 : le bruit des avions

Avec l’été et les fenêtres ouvertes, difficile d’ignorer le bruit des avions. Depuis l’été 2018, nous avons l’impressions que les trajectoires des avions qui décollent et atterrissent à l’aéroport d’Orly ont été modifiées et nous sommes de plus en plus gênés.

Orly est supposé observer une trève la nuit entre 23h  et 6h, mais avec les difficultés de personnels et les départs en congés, cette obligation n’est pas respectée.

Les constats : quelques exemples de survols gênants

Afin de préciser les observations des vols , nous avons utilisé les données provenant des sites suivants :

Voici par exemple quelques données récensées sur des vols entendus après 23h le 6 Juillet 2022.

Les lettres sur la carte permettent de faire la correspondance entre les points de trajectoire et l’évolution de la vitesse. On peut constater que le vol VLG6933 à destination de Rome a tourné autour de notre commune en passant de 333km/h à 478 km/h en 1mn12. (voir les paramètres des vols en survolant les points de trajectoire avec la souris sur la courbe rouge)

En comparant les horaires de mesure de maximum sur la station de mesure Bruitparif de Champlan (courbe du bas), on peut constater une fois encore que les avions “mettent les gaz” dès que la mesure de bruit est passée.

Au matin du 7 Juillet, alors qu’il faisait assez chaud et que beaucoup d’entre nous dromaient fenêtre ouverte, certains auront été réveillés par les premiers vols du matin.

Nous avons examiné les vols au décollage par vent d’ouest du 7 Juillet 2022 entre 6h20 et 6h30 du matin:

De la même façon, en comparant les horaires, on s’aperçoit que les avions font une poussée d’accélération juste après le passage au voisinage du point de mesure de Champlan.

La palme étant ce jour-là pour le vol TVF70RA à destination d’Athènes avec un niveau de bruit à Champlan à 79,7 dBA.

En triant les vols du 7 Juillet entre 6h et 8h du matin par niveau de bruit, et par type d’avion, on obtient le diagramme ci-dessous :

 

On voit que les vols les plus bruyants sont des Boeing 737-800 opérés par Transavia.

Il y a un écart de bruit très significatif selon les vols : sur l’échelle en dB, qui est logarithmique, +3dB correspond à une amplitude double.

Le vol TVF70RA à destination d’Athènes qui est passé à Champlan vers 6h27 a vraisemblablement réveillé beaucoup de monde !

Sans surprise, en regardant les conditions de vols lors du passage enregistré à LAmax, on constate que globalement les avions qui volent à haute altitude et plus faible vitesse font moins de bruit.

Globalement aussi, les Airbus de type A320 sont moins bruyants que les Boeing 737. 

Voir  les figures ci-dessous, où l’axe horizontal indique l’altitude en m , l’axe vertical la vitesse en km /h, et la taille et la couleur des cercles sont liés au niveau de bruit détecté à Champlan (un petit cercle jaune correspondant au niveau de bruit le plus faible, et un grand cercle bleu au niveau de bruit le plus élevé).

Quelques conclusions 

Les riverains sont très gênés par 

  • les vols qui se succèdent presqu’en continu soit après 23h, soit entre 6h et 8h du matin
  • certains vols particulièrement bruyants. Dans le cas des décollages du 7 Juillet 2022 matin, ce sont les B737-800 opérés par Transavia qui ont été particulièrement gênants.

Alors que les conditions de décollage sont très réglementées (voir article de l’association DRAPO en lien Les procédures de décollage – DRAPO), il est étonnant de subir de tels écarts de bruit.

Parmi les causes possibles :

  • le type d’appareil dont les spécificités peuvent conditionner les conditions de décollage, et notamment sa capacité en nombre de passagers (qui conditionne la masse, et donc l’accélération nécessaire au décollage)
  • un compromis altitude d’accélération / consommation de carburant 

Il est possible aussi que la topographie des lieux induise une diffusion plus importante du bruit selon les trajectoires et les paramètres de vol.

A noter aussi que par vent d’ouest, le bruit est rabattu vers l’ouest donc vers les communes de Longjumeau, Marcoussis, Nozay, La Ville-du-Bois, …

Une réglementation manifestement insuffisante

Les principaux textes règlementaires qui s’appliquent sont :

Les normes d’émission sonores décrites par la convention relative à l’aviation civile internationale, et reprises par la directive 2006/93/CE, qui imposent des niveaux de bruit à ne pas dépasser par les avions selon des conditions précises de mesure, à l’approche, en latéral et au décollage.

La directive européenne 2002/49/CE relative à l’évaluation du bruit dans l’environnement, qui impose la détermination de l’exposition au bruit, l’information du public concernant le bruit dans l’environnement et ses effets, ainsi que l’adoption de plans de prévention destinés à réduire le bruit dans l’environnement lorsqu’il entraîne des effets nuisibles à la santé , et à préserver le niveau de bruit lorsqu’il est satisfaisant.

Le règlement européen No 598/2014 qui impose des règles de gestion des nuisances sonores aux Etats membres pour tout aéroport « dont le trafic excède 50 000 mouvements d’aéronefs civils par année calendaire ».

On trouve sur le site de bruitparif une page qui décrit les mises en œuvre en droit français de la législation européenne.

  • Concernant la mesure du niveau sonore des avions :
    L’unité de mesure de bruit (ou Effective Percieved Noise Level en EPNdB) est différente du dB(A) usuellement utilisé en acoustique. De plus les limites de niveau EPNL autorisés augmentent avec la masse de l’avion, ce qui favorise les avions de forte capacité.
    A noter que sur le site de Transavia, on trouve les caractéristiques des avions exploités, dont les B737-800 (masse au décollage 78975kg), mais que la masse au décollage ne correspond à aucun des certificats acoustiques de B737-800 de la base NoisedB de la DGAC.(masse au décollage 78245 kgou 79016 kg)
  • Concernant le plan de prévention  du bruit dans l’environnement exigé par la législation, le plus récent concernant l’aéroport d’Orly pour la période 2018-2023 a été adopté unilatéralement en mars 2022, sans tenir compte des avis émis par les riverains lors des consultations (voir article des Echos du 15 avril).

    Ce plan de prévention est consultables en lien : Microsoft Word – PPBE_Orly_19 Version À signer.docx (groupeadp.fr)
    Y sont rappelés les deux indicateurs de bruit prévus par la directive 2002/49 :
  • Le Lden (L pour level, « niveau » en anglais, et Lden pour day-evening-night, « jour-soirée-nuit » en anglais) est un indicateur du niveau de bruit global utilisé pour qualifier l’exposition au bruit, qui tient compte de compte de la gêne spécifiquement engendrée durant la soirée (18h-22h) et
    la nuit (22h-6h) ;
    le Lden est un indicateur dit intégré car il prend en compte le niveau de bruit, la durée de l’événement sonore, le nombre moyen d’événements sonores, ainsi qu’une pondération pour les événements de soirée et de nuit (un événement de soirée est considéré comme 3 fois plus gênant qu’un événement de journée et un événement de nuit est considéré
    comme étant 10 fois plus gênant qu’un événement de journée) ;
  •  Le Ln (L pour level, « niveau » en anglais, et n pour night, « nuit » en anglais) est un indicateur du niveau sonore moyen à long terme, visant à traduire la gêne sonore ressentie durant la nuit (22h-6h) ; il représente la composante « nuit » de l’indice Lden.

 

Le plan de prévention ne va pas plus loin que ces indicateurs et les obligations de la directive : les cartes stratégiques de bruit sont définies pour les niveaux d’indicateurs Lden = 55dB, et Ln = 50 dB.

Les limites de bruit généré par le trafic aérien recommandées par l’Organisation mondiale de la santé sont des expositions  Lden < 45 dB et Ln < 40dB.

Des mesures réalisées à La Ville-du-Bois entre novembre 2014 et mars 2015, avaient conclus à l’exclusion de notre commune du plan de gêne sonore, puisque les indicateurs réglementaires ainsi calculés étaient inférieurs aux limites réglementaires :

        

Dans le compte-rendu des mesures de 2014-2015, le comptage de LAmax ne figurait pas explicitement.

Or, nous le percevons parfaitement, être dérangé jusqu’à 23h30 et réveillé vers 6h30 par une succession de décollages à quelques minutes d’intervalle est insupportable.

L’ACNUSA recommande d’ailleurs la prise en compte d’indicateurs dit “évennementiels” avec les limites suivantes (voir : Les valeurs de référence (bruitparif.fr))

  • moins de 100 passages par 24h avec LAmax > 65dB
  • moins de 200 passages par 24havec LAmax > 62dB
  • moins de 10 passages nocturens avec LAmax > 70dB

Par rapport aux valeurs de bruit mesurées en 2014, les valeurs actuelles sont certainement plus élevées : en effet, les statistiques de trafic sur Orly montrent que le nombre de mouvements – c’est à dire nombre d’aterrissages + nombre de décollages – d’avions de passagers a diminué, mais le nombre de passagers a augmenté, ce qui implique la multiplication d’avions de plus grande capacité, et donc plus bruyants.

(données Union des Aéroports Français (www.aeroport.fr))

Avis BVVB

Alors que l’heure est à la transition énergétique, et que les voyages en avions sont les plus gros émetteurs de CO2 des transports (voir  « Voyager bas carbone » : le Shift publie son nouveau rapport ! (theshiftproject.org)  et infographie ci-dessous), cette croissance du trafic aérien n’est pas raisonnable, et les trajets en train devraient être favorisés, notamment en proposant des trains de nuit, et par une politique tarifaire.

Nous invitons aussi tous nos lecteurs à signer la pétition de l’association DRAPO   , association de défense des riverains de l’aéroport d’Orly, à laquelle Bien Vivre à La Ville-du-Bois est adhérente.

N’hésitez pas à nous contacter via le mail bienvivrelvdb@gmail.com lorque vous constatez un évènement particulièrement gênant.

 

Les avions à La Ville-du-Bois (suite)

Nous avons aussi eu la surprise d’entendre des avions vers 23h30, ou vers 4h du matin, horaires auxquels l’aéroport d’Orly est fermé.

Mais nous n’avons pas rêvé, il s’agit d’avions en provenance de Roissy. Selon le plan de vol type disponible sur le site ENTRACT, des avions décollant de Roissy survolent La Ville-du-Bois à une altitude supérieure à 3000m

Vers 5h du matin, nous pouvons entendre le vol SWT5CE à destination de Nice. 

Selon la station de mesure de Champlan le bruit était le bruit était maximal à 51,66dB, à 04h55 :27

 

A noter que cet avion vole alors à une altitude de 4000m, et à une vitesse de 312 km/h.

(Ce qui renforce nos doutes sur le fait que les avions au décollage d’Orly, qui volent à moins de 2000 m d’altitude à des vitesses entre 400 et 500 km/h génèreraient un bruit inférieur à 40dB sur La Ville-du-Bois)

L’avion SWT5CE que nous entendons vers 5h du matin à destination de Nice est un ATR-32-300, qui transporte au maximum 50 passagers. Lorsqu’il arrive au voisinage de La Ville-du-Bois, selon les données INSEE de population sur les communes survolées, cet avion a déjà importuné environ 870 000 habitants.

 

Cela alors qu’un projet de loi pour remplacer les vols intérieurs par le train a été déposé à l’Assemblée Nationale en juin 2019, et a été renvoyé à la Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire.