Edito mars 2015

 

Ghettoïsation des populations défavorisées, loi Dalo, logement social

mars 2015

C’est encore un sujet qui fâche. Il faut tout d’abord définir les trois termes :

Dernièrement, le Gouvernement à la demande du Premier Ministre Manuel VALLS, a dévoilé ses premières mesures en faveur d’une véritable “politique de peuplement”. Le Premier Ministre avait dénoncé un apartheid territorial, social et ethnique en France. Il a également mobilisé les préfets contre cet “apartheid social”. L’objectif à atteindre, obliger les communes “égoïstes” à respecter leurs obligations en matière de logements sociaux et lutter contre les phénomènes de ghettos. La feuille de route est lancée.

Revenons à l’échelle de notre commune. Notre Municipalité doit respecter la loi SRU ( solidarité et au renouvellement urbains, couramment appelée loi SRU ou loi Gayssot, renommee loi ALLUR) qui impose un taux de 25% de logements sociaux depuis 2014 pour les communes de plus de 3500 habitants). Il faut bien avouer que nous démarrons très bas. Accuser de négligence les différentes municipalités depuis 40 ans, serait injuste. En effet, à l’époque, nous faisions partie de la Grande Banlieue, territoire recherché par les populations voulant fuir Paris et sa petite ceinture pour avoir un autre cadre vie, et pouvoir, à l’époque acquérir à un prix déjà élevé un petit terrain pour y construire son pavillon. D’ailleurs, La Ville du Bois était privilégiée avec “DOMEXPO” qui offrait terrains et pavillons à ces populations. Aujourd’hui, notre foncier est pratiquement saturé. Les rares opportunités sont optimisées. Les efforts consentis par notre Municipalité, pour respecter et arriver aux objectifs imposés par le Préfet pour la fin 2016, soit 14% de logements sociaux, menacent les finances de notre commune au détriments d’autres améliorations. Mais il faut encore installer sur notre commune 11% de nouveaux logements sociaux. Et que nous reste t’il ? Les bâtiments vétustes et dégradés en bordure de la RN 20. C’est une solution facile, et de toute façon unique.

Et c’est là que nous rentrons dans les définitions que veut éviter le Gouvernement : Les Ghettos. Car comment imaginer accueillir des populations garantissant les loyers dans de magnifiques logements sociaux touchés par la pollution, sans espoir de bassin d’emplois, sans infrastructures routières adaptées, sans transports en commun efficaces.

Ce sont les défis que doit relever notre Municipalité, sous l’influence quelque peu appuyée de l’ Etat. L’avenir nous dira si ces logements se rempliront comme prévu.

Bien sincèrement

G TESSIER

Président BVVB

Edito février 2015

 

Transports en commun en Essonne : on en parle depuis 2006 …

février 2015

Essonne info, dans sa publication du lundi 2 février intitulée “2015 année de chantiers pour vos transports en commun en Essonne” fait part de la communication de Monsieur Pascal Fournier, vice-président du Conseil Général de l’Essonne sur les mises en chantier prochaines pour les transports en commun en Essonne. Un calendrier s’étalant de 2015 à 2020 est avancé pour les travaux Gare de Juvisy, et surtout pour les 4 grands chantiers repris ci-dessous :

“Au second semestre de l’année 2015 débuteront enfin les premiers travaux de la création de la ligne de tram-train Massy-Evry. Les futurs usagers devront toutefois prendre leur mal en patience. Validé en juin dernier, l’avant-projet d’un montant global de 526 millions d’euros, ne verra définitivement le jour qu’à l’horizon 2019.

Fin 2015, les travaux sur le TCSP (transport collectif en site propre) Massy-Polytechnique Palaiseau seront terminés tout comme son prolongement jusqu’au Christ de Saclay, en attendant la prochaine étape jusqu’à Châteaufort.

Fin 2015 – début 2016, la ligne du T7 qui relie Athis-Mons à Villejuif pourrait voir le lancement de la prolongation avec Juvisy, afin de créer une connexion efficace pour les salariés du pôle d’Orly. Alors que la ligne de tramway compte aujourd’hui près de 25 000 usagers par jour, elle pourrait bien attirer 45 000 usagers quotidiens avec ces travaux.

Enfin, dans le même temps, un TCSP (transport collectif en site propre) verra le jour sur l’A10. Une voie exclusivement réservée au bus sera créée entre Les Ulis et Massy, portion de l’autoroute la plus embouteillée aux heures de pointe. Sa mise en service est prévue pour 2017.

« Ces prochains mois ne feront que concrétiser les efforts du département depuis de nombreuses années », affirme Pascal Fournier, vice-président en charge des déplacements. En parallèle de ces quatre chantiers, d’autres projets sont également d’ores et déjà prévus : le réaménagement du ring des Ulis, le remplacement de la ligne 402 par le Tzen 4 entre Viry-Châtillon et Corbeil-Essonnes, le prolongement du TCSP sur les RN20 et RN7 ou encore la création d’un TCSP sur la Francilienne.« L’Essonne est en mouvement. », constate Pascal Fournier. « Ce département le mérite bien », et les usagers aussi.”

En fin d’article, on y retrouve la prévision de notre fameux TCSP “MASSY-ARPAJON”, mais malheureusement sans calendrier fixe.

Vendredi 30 janvier, j’ai accompagné le Président d’A10 Gratuite, ainsi que 2 autres administrateurs, au cours d’une rencontre avec les conseillers en charge des transports du cabinet de Monsieur Manuel Valls,pour dénoncer le peu de transports en commun sur notre secteur et l’abandon dans le SDRIF de du TCSP ” MASSY – ARPAJON”. Les conseillers nous ont assuré que cette ligne était à l’étude.

Nous ne savons plus que croire et attendons une planification officielle du TCSP “MASSY-ARPAJON”.

 

Bien sincèrement

G TESSIER

Président BVVB

Péage de Dourdan gratuit – la revendication fait écho – L’Etat est incohérent

Depuis un certain temps, nous militons aux côtés de l’association A10 gratuite afin d’obtenir la gratuité de l’autoroute A10 dans le Sud francilien.

C’est en effet une des mesures qui permettrait de réduire le trafic de 30% sur la RN20 selon les études du Conseil général.

La conférence de presse de l’association A10 gratuite organisée hier 13 décembre en mairie de Dourdan a été relayée dans le Parisien d’aujourd’hui.

le_parisien_20141214

 

Cette conférence de presse fait suite à deux rencontres, l’une le mercredi 10 décembre au Sénat, dans le cadre d’une audition avec les Sénateurs en charge de la mission parlementaire sur les concessionnaires autoroutiers, l’autre le jeudi 12 décembre au cabinet de Monsieur Alain VIDALIES, secrétaire d’Etat aux Transports.

Le sujet des concessions autoroutières est par ailleurs fortement relayé dans la presse ces derniers temps : voir cette émission de France Infos du 11 décembre aussi qui rappelle l’historique : dans les années 50 – 60, il s’agissait de construire un réseau autoroutier, et les péages devaient servir à financer ces investissements lourds pour être petit à petit supprimés.

Dans les faits, aujourd´hui, les gros investissements son réalisés, et selon l’autorité de la concurrence, les sociétés autoroutières font des marges nettes de 20 à 24%.

152 députés socialistes réclament le rachat par l’état des sociétés autoroutières, ce qui n’est pas très évident, en raison des contrats concédés dans les années 2005-2006, et notamment le principe d’adossement qui consiste à financer les nouveaux tronçons par les recettes, et par ailleurs critiqué par la cour des comptes depuis 1999 .( voir cet article sur le site Atlantico, ainsi que cet article des décodeurs du journal Le Monde)

C’est  l’échec de la mise en oeuvre de l’écotaxe, suivi de l’examen du contrat avec Ecomouv’ qui a relancé ce débat.

Le sujet est particulièrement sensible en Essonne où les transports en commun manquent, et où les usagers des tronçons pour lesquels A10 gratuite revendique la gratuité sont essentiellement des riverains qui n’ont pas d’autre solution pour se rendre quotidiennement à leur travail.

Et si on en croit les transports en communs prévus par le SDRIF à l’horizon 2030, notre commune en sera exclue (voir les données cartographiques sur le site de l’IAU et cliquer sur la carte ci-dessous pour l’agrandir). D’ailleurs, le TCSP ne fait plus partie de ce SDRIF, fait qu’a souligné Monsieur Gérard TESSIER au Cabinet du Ministre.

transports_2030

Edito décembre 2014

 

Des maux et des mots

décembre 2014

La 3ème conférence environnementale a été inaugurée à l’Elysée par Madame Ségolène Royale jeudi 27 novembre, suivi d’un discours de Monsieur François Hollande, Président de la République devant bon nombre de participants-ministres, parlementaires,collectivités, ONG,entreprise et syndicats. Elle a duré deux journées.(on trouvera en lien les ressources mise en ligne par le ministère de l’environnement autour de cette conférence)

L’objectif : établir la feuille de route environnementale du gouvernement pour l’année 2015. C’est aussi la préparation de la conférence climat de l’ONU à Paris en décembre 2015. Trois thèmes  :

  • le climat et la biodiversité
  • les transports et les mobilités durables.
  • l’environnement et la santé.

Les annonces faites par le Président François Hollande ont été accueillies avec intérêt par les ONG. bien qu’elles attendaient d’autres avancées.

Le site Cdurable.infos livre une synthèse des réactions des ONG participantes.

En voici les principales conclusions  (le détail est consultable dans une note de décryptage soutenue par plusieurs ONG) :

“- Objectifs climatiques : le rendez-vous manqué pour 2020

– Modalités d’organisation du débat national sur la transition énergétique : la reprise d’un certain nombre de principes clés mais un flou artistique sur la suite

– Gaz de schistes : des effets d’annonces qui éludent le fond du problème

– Rénovation des Bâtiments : Une volonté affichée, mais un flou persistant sur le niveau d’ambition et de financement

– Énergies renouvelables : Les mesures doivent être appliquées en urgence

– Nucléaire : une équation qui ne tient toujours pas

– Fiscalité écologique : la mise en place d’un comité mais aucune annonce de rupture alors que la France se place à l’avant-dernier rang sur la scène européenne

– Transports : Un manque de vision et de solutions pour le premier secteur émetteur de gaz à effet de serre en France

– Outils innovants de financement de la transition : l’énumération, pour l’essentiel, de beaucoup de dispositifs existants et une annonce à saluer sur la BPI, « banque de la transition”

 

Beaucoup de discours, une communication travaillée (voir les vidéos mises en ligne par la chaîne web du ministère de l’environnement)

Mais concrètement pour nous ?

Concernant les transports, l’accent a été mis sur l’innovation technologique, les véhicules faibles consommateurs, ainsi que les véhicules électriques.

Mais comme le commente la synthèse des ONG citée plus haut :

il est illusoire de penser que la transition du secteur des transports se fera uniquement grâce à des progrès technologiques. Le développement de niches comme l’électrique ne permettra pas de réaliser la transition écologique dans ce secteur. La politique de l’Etat doit favoriser les alternatives et permettre une diminution de nos besoins en déplacements contraints, en renversant la tendance actuelle de l’allongement des distances.

Nous le constatons, depuis le Grenelle de l’Environnement de 2008, en passant par les précédentes conférences environnementales, la situation des transports ne s’est pas améliorée pour nous. La population augmente , les axes routiers sont saturés, et pour ce qui concerne la RN20 le niveau de pollution subi par les riverains est similaire à celui de la bordure du périphérique parisien.

En témoignent aussi les opinions émises par les franciliens lors d’un sondage sur les transports réalisé pour le Conseil Général d’Ile de France :

Catégorie des populations les moins satisfaites : Essonne 43%

sondage_transport_dec14

On parle du Grand Paris, mais pas de ses environs. On développe à l’intérieur du Grand Paris de nouveaux transports collectifs, mais rien pour l’Essonne , à part l’unification des tarifs du pass navigo.

 

Bien sincèrement

G TESSIER

Président BVVB

Edito novembre 2014

 

Les péages autoroutiers sous surveillance

novembre 2014

Depuis deux mois, un peu grâce aux actions menées par l’Association A10 Gratuite et BVVB, parmi d’autres, la Cour des Comptes et l’Autorité de la Concurrence, les médias se sont emparés de ce dossier. Les émissions télévisées récentes diffusées par M6 et France5 ont amplifié les informations. Les impacts ont été rapides, nos dirigeants politiques ne pouvant plus ignorer les bénéfices indécents des concessionnaires autoroutiers.

Les chiffres avancés par l’Association A10 Gratuite ont été ainsi validés. Les 24% de marges sont officialisées. Les seuls bénéficiaires : les concessionnaires.

graphique de profitabilité 08 2013

Depuis, chaque Ministère y va de sa proposition : péage gratuit le week-end, taxation sur les profits des concessionnaires, renationalisation, élargissement des compétences de l’Autorité de Régulation des Activités Ferroviaires (ARAF), etc…. Les récents débats sur l’Ecotaxe, puis sont abandon, ont servi de révélateur.

Mais, les sommes ponctionnées par les concessionnaires aux usagers contraints d’emprunter les axes péri-urbains à péages ne sont pas évoqués.

Et pourtant, rendre gratuites ces portions d’autoroutes résoudraient de nombreux problèmes : économiques pour les usagers, suppression des saturations sur les réseaux secondaires, diminution de la pollution et nuisances diverses.

Avant de renationaliser l’intégralité du réseau concédé, (l’idée n’est pas nouvelle : une proposition de loi avait été déposée le 25 octobre 2011 au sénat par le groupe communiste, elle a été rejetée le 16 juin 2014, voir en lien ici ), imposer la gratuité dans les secteurs péri-urbain où les usagers sont contraints d’emprunter les autoroutes résoudrait déjà de nombreux problèmes.

Le sujet était à l’ordre du jour des questions d’actualité au gouvernement du sénat (voir Compte rendu de la séance du 13 novembre 2014) et extrait ci-dessous.

Autoroutes

M. Philippe Kaltenbach . – Depuis la privatisation des autoroutes, les sociétés concessionnaires réalisent des bénéfices colossaux pour un risque minime : 15 milliards d’euros de dividendes ont été versés de 2006 à 2013 ! Pour l’Autorité de la concurrence, leur rentabilité disproportionnée est assimilable à une rente. Lors de la privatisation des autoroutes par la droite, en 2005-2006, l’État a été doublement lésé. D’abord sur le prix : 15 milliards, alors que la Cour des comptes avait évoqué 24 milliards ; ensuite en s’engageant contractuellement dans des rapports déséquilibrés avec les sociétés autoroutières qui ont permis des augmentations de péages très supérieure à l’inflation.

Mme Éliane Assassi. – Il faut renationaliser ! (On renchérit sur les bancs CRC [groupe Communiste Républicain et Citoyen])

M. Philippe Kaltenbach. – Selon la loi du 18 avril 1965, l’usage des autoroutes est en principe gratuit ; « toutefois, un péage peut être institué pour couvrir les dépenses de construction, d’exploitation ou d’extension des infrastructures ». L’exception au principe de la gratuité profite à des sociétés privées à la rentabilité maximale. Comment faire pour mettre fin à cette situation scandaleuse, dégager des moyens pour nos infrastructures et limiter la hausse des péages ? (Applaudissements sur les bancs socialistes)

M. Michel Le Scouarnec. – Nationalisez !

M. Emmanuel Macron, ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique . – En effet, la privatisation des autoroutes s’est faite dans de mauvaises conditions pour nos concitoyens ; la Cour des comptes et l’Autorité de la concurrence l’ont souligné.

Pour le prix de vente, il faut rester prudent.

En revanche, les tarifs de péages ont augmenté bien plus vite que l’inflation : 25 % en dix ans. La politique de travaux est peu satisfaisante : ainsi, le plan Vert, voulu par Jean-Louis Borloo, était une bonne idée. (« Très bien ! » à droite) Mais il a été mis en oeuvre par les sociétés d’autoroutes de manière bien peu transparente : elles ont construit des télépéages qui réduisaient effectivement la pollution, mais qu’elles auraient construits de toute façon… Il faut donc créer les conditions de la transparence, pour les tarifs et les travaux. C’est pourquoi le plan autoroutier que nous avons proposé avec Ségolène Royal vise à mettre en oeuvre les recommandations en ce sens de l’Autorité de la concurrence.

L’Autorité de régulation des activités ferroviaires verra ses compétences élargies au transport routier afin de garantir la transparence de la politique des tarifs et des travaux des sociétés autoroutières.

M. le président. – Concluez, monsieur le ministre.

M. Emmanuel Macron, ministre. – Enfin, il faut aller plus loin sur la question des prix. Nous enrichirons le projet de loi pour l’activité et la croissance des propositions que feront les commissions du développement durable des deux assemblées. (Applaudissements sur les bancs socialistes)

 

A suivre …

 

Bien sincèrement

G TESSIER

Président BVVB

Grand Paris – Extrait du Conseil des ministres du 15 octobre

A circulé sur la toile le CR du Conseil des Ministres du mercredi 15 octobre, dont voici un extrait relatif au Grand Paris.

( voir site de l’Elysée)

COMMUNICATION LE GRAND PARIS

Le Premier ministre a présenté une communication relative au Grand Paris, retraçant l’ensemble des décisions prises à l’issue du comité interministériel du 13 octobre.

• Le Gouvernement accélère la mise en œuvre du Grand Paris des transports.

Des moyens financiers sans précédent seront consacrés à la modernisation du réseau existant :

– Apport par l’État, dans le cadre du CPER 2015-2020 d’un budget de 1,4 Mds€ pour financer les opérations d’amélioration des transports dans le cadre du Plan de mobilisation régional ;

– Affectation d’une recette complémentaire de 140 M€ par an, pour la Région Île-de-France, dans le cadre du projet de loi de finances 2015 ;

– Financement par la Société du Grand Paris (SGP) des études permettant l’accélération de projets structurants (extension à l’Ouest du RER E ; extension à l’Est de la ligne 11 et réaménagement des gares existantes en correspondance avec le Grand Paris Express).

Le Gouvernement attache aussi une importance particulière à la mise en œuvre du schéma directeur des RER, qui doit permettre l’amélioration du fonctionnement des lignes A, B, C et D, notamment du nœud ferroviaire de Brétigny. Des financements de la SGP seront mobilisés pour ces projets.

La desserte des aéroports d’Orly et de Roissy sera accélérée en vue d’une mise en service en 2024, tout comme la liaison entre le plateau de Saclay et Orly. Le Charles-de-Gaulle Express reliera dès 2023 Roissy à Paris intra-muros.

• Le Gouvernement veut également atteindre l’objectif de 70 000 logements par an en levant les blocages.

Le comité interministériel a réuni les moyens pour atteindre cet objectif ambitieux :

– Création d’une nouvelle génération d’opération d’intérêt national (OIN) dite « multi-sites » ;

Identification de territoires à fort potentiel. Cinq sites sont annoncés, et une quinzaine d’autres le seront d’ici la fin 2014 ;

– Transformation de l’Agence foncière et technique de la Région Île-de-France en Grand Paris Aménagement. Elle pilotera et coordonnera l’OIN multi-sites. Sa gouvernance sera adaptée pour mieux associer les collectivités locales concernées ;

– Définition d’un plan d’action pour résorber l’habitat indigne en banlieue ;

– Mise en place de la première Opération nationale de requalification des copropriétés dégradées à Clichy sous-Bois. Une autre sera engagée à Grigny.

• Le Grand Paris doit devenir le modèle de la ville de demain.

Le développement économique du Grand Paris se structurera grâce à l’optimisation du rôle des 7 pôles de compétitivité franciliens permettant un renforcement de l’attractivité du territoire. Une conférence des acteurs économiques contribuera à unifier la gouvernance économique et la promotion du Grand Paris.

Le Gouvernement renforcera également le soutien aux projets d’excellence, notamment le pôle de Saclay et le pôle Innovation et santé à Evry. Les projets qui dessinent le Grand Paris de demain, porteurs de création d’emploi, seront appuyés (aménagement du triangle de Gonesse ; Cité de la Gastronomie ; Confluence Seine-Oise ; pôles des Ardoines, de Pleyel et de la Défense).

L’État apportera son concours à la candidature du Grand Paris à l’Exposition universelle 2025.

• La création de la Métropole du Grand Paris et d’intercommunalités renforcées en grande couronne sera accompagnée.

Le Gouvernement a pris acte des propositions des élus métropolitains, adoptées à une large majorité le 8 octobre dernier, pour faire évoluer les conditions de création de la métropole. Il appartiendra au Parlement de décider, dans les prochains mois, des évolutions à venir. La montée en puissance progressive de la Métropole et l’affectation d’une ressource fiscale dynamique doivent être recherchées.

Le travail se poursuivra avec les élus locaux, et permettra de concilier ces évolutions avec les objectifs de simplification et de solidarité. Il sera mis en perspective avec la disparition à terme des conseils généraux.

En grande couronne, le projet ambitieux de schéma de coopération intercommunale vise à inscrire les intercommunalités de grande couronne dans cette grande dynamique pour les territoires. Le Gouvernement sera attentif aux résultats de la concertation pour ne pas reporter à plus tard les nécessaires regroupements. Il aidera les nouvelles intercommunalités, par des contrats de projets.

 

Sommes-nous concernés en tant que territoire à fort potentiel ? La carte ci-dessous extraite du Schéma Régional de Coopération Intercommunale peut nous le faire craindre, puisque notre commune est identifiée comme secteur à fort potentiel de densification.

potentiel_densification_GP

Voilà l’explication des immeubles prévus à La Grange aux Cercles dans le dernier rapport du  Syndicat Mixte de la RN20 ?
(Au fait que devient-il ce syndicat mixte après les différentes élections, et la réforme territoriale en cours ?)

Sur quel critère est choisi ce “fort potentiel de densification” ?

 

Atteindre le taux de logement social imposé aux communes par la loi Duflot ?

A partir des chiffres dont nous disposons nous nous sommes livrés à un petit calcul :

Les chiffres officiels du taux de logement social au 1er janvier 2012 sont les suivants ( cf . Inventaire SRU au 1er janvier 2012, consultable ici)

Nombre d’habitants : 7138

Nombre de résidences principales : 2601

Nombre de logements sociaux : 171 soit 6,6%

 

Supposons que l’on construise RP résidences principales, comprenant k*100 % de logements sociaux, et que T soit le taux de logements sociaux visé.

Le nombre de logements à construire est : (2601*T-171)/(k-T)

A partir de ce petit calcul, et en reprenant le taux d’occupation des logements déduit grossièrement des chiffres 2011 (7138 habitants / 2601 logements = 2,74), le tableau ci-dessous résume :

– le nombre de logements à construire selon le % de logements sociaux construits
– le nombre d’habitants total à la Ville du Bois une fois ces logements occupés

SRU_25p

 

On a donc deux solutions pour atteindre le taux de logements sociaux de 25% visé par la loi :

–  raser la ville pour construire partout 30% de logements sociaux

– construire des barres d’immeuble à 100% de logements sociaux.

Même avec la densification prévue en bordure de RN20, ces 25% ne seraient pas atteints.

 

En lien avec le TCSP Massy – Arpajon ?

Les immeubles les plus denses étaient prévus au voisinage des stations du TCSP

Voir le profil de la RN20 prévu dans le schéma de référence de la RN20 de Massy à Boissy-sous-Saint Yon de décembre 2011réalisé pour le Syndicat Mixte de la RN20.

profil_RN20_2

La légende indique :
immeubles marron : “urbain dense”
immeubles orange : “urbain moyennement dense”
immeubles jaunes : “urbain peu dense”
immeubles roses “zone commerciale”
en vert “bois, forêt”
points rouges “stations TCSP”

Des zones “urbaines denses” avaient été prévues au voisinage de ces stationsqui n’existeront pas avant longtemps.

Les communes voisines Balainvilliers, Linas, Longpont, Montlhery et Nozay , selon la même logique verront leur population augmenter d’environ 2000 habitants. Cela fait donc environ 12000 habitants de plus à prévoir, sans voies de communications, ni transports en communs supplémentaires.

Est-ce que dans l’expression “fort potentiel de densification” sont aussi prévus : les modes de déplacement, l’emploi en adéquation avec le profil des nouveaux habitants, les places en crèche, les écoles, l’accueil périscolaire,  les services de santé ?

Nous sommes favorables à tout ce qui peut améliorer l’accès au logement pour tous.

Nous sommes aussi favorables à une requalification de la RN20.

Mais nous revendiquons le droit pour tous à un plan de développement du territoire cohérent.

Edito octobre 2014

 

Nous aurait-on menti?

octobre 2014

 

Le Préfet de Région a présenté le 5 août le SRCI (Schéma Régional de Coopération Intercommunale).

Il précise ses orientations pour le redécoupage et les regroupements des différentes intercommunalités de la région Ile-de-France.

Il est important de parcourir ce dossier. En effet, on y découvre, avec stupeur, l’absence des projets concernant notre territoire, et la confirmation des inquiétudes dont nous avons fait part dans nos précédents articles.

Depuis plusieurs années, on nous annonce une requalification de la RN20 en voie urbaine. Cette requalification s’accompagnait de la mise en place du TCSP reliant Arpajon à Massy en 37 minutes.

Et bien, dans les cartes présentées dans ce dossier, on ne parle plus de la requalification, on ne parle plus du TCSP. (voir carte page 27).

Mais, les programmes forcés par l’Etat sont engagés pour atteindre 13% de logements sociaux sur notre commune début 2017, avec les projets TERRALIA pour la Résidence “Coté Parc”, et les deux projets LOGIREP en bordure de la RN20.

En regardant bien les cartes page 15 et 16 de ce dossier, on constate la pauvreté d’emplois sur notre bassin.

idf_emploi_2010

Les futurs habitants, devront donc se déplacer assez loin pour aller travailler, sans transport en commun à proximité. Cela ne peut qu’augmenter le nombre de véhicules en circulation sur un réseau déjà saturé.

Cela promet , des temps de trajets allongés, plus de nuisances : axes routiers transformés en parking aux heures de pointe, pollution et bruit accrus.
Voir ci-dessous un exemple de calcul des émissions de polluants en fonction de la vitesse des véhicules (oxydes d’azote, véhicules légers) : c’est en situation d’embouteillage que la pollution est la plus élevée.

nox_vitesse

 

source SETRA

Depuis plusieurs années nous alertons les pouvoirs publics. On nous écoute, on nous fait des promesses, mais en pratique nos élus s’avèrent incapables d’agir efficacement.

Faute de mieux, nous continuons à défendre le cadre de vie que nous souhaitons, notamment en soutenant la gratuité de l’autoroute A10 pour réduire le trafic sur la RN20. Encore faut-il que l’Etat s’engage à rendre la partie péri-urbaine gratuite. Il semble que l’Etat se préoccupe enfin, de la gestion des sociétés autoroutières (voir cet article du Parisien “l’Etat s’attaque à la rente de péage“).

A suivre donc

Bien sincèrement

G TESSIER

Président BVVB

Fête des associations 2014

fete_asso_2014

Cette année pour la première fois la fête des associations n’était pas accompagnée d’une brocante. Et malgré le beau temps, nous avons ressenti une fréquentation moindre.

Nous étions bien sûr comme chaque année présents.

En matinée, nous avons reçu la visite de Jérôme CAUET et avons eu avec lui une vraie discussion. Nous saluons au passage son soutien aux associations et son ouverture au dialogue.

Bien sûr nous avons parlé du PLU, et il partage notre inquiétude concernant tous ces projets d’immeuble en bordure de RN20. Nous avons aussi évoqué la réforme territoriale en cours , objet de préoccupation de l’ensemble des élus. Un sujet que BVVB entend suivre avec attention, et sur lequel nous ne manquerons pas de faire entendre autant que possible la voix d’un bon sens citoyen.

Tout au cours de la journée, malgré notre situation un peu excentrée, les discussions ont été riches, et nous saluons au passage toutes les personnes qui nous ont fait le plaisir de leur visite.

Notre Maire est passé aussi en fin de journée. La fête des association n’étant pas le lieu pour polémiquer, nous nous en sommes tenus à un échange courtois, malgré son attitude très ambiguë à l’égard de BVVB (voir notre article démocratie participative : y a du boulot)

Nous sommes aussi satisfaits des adhésions que nous avons reçues. Cela dit, nous ne le répéterons jamais assez :

plus nous serons nombreux et mieux nous représenterons l’ensemble des citoyens

– pour une sommes de 6 Euros par an, nous vous proposons un bulletin mensuel d’information sur nos actions et l’actualité locale sur tous les thèmes qui touchent à notre cadre de vie (aménagements, circulation, nuisances diverses, traitement des eaux, des déchets, …)

– nous n’avons aucune ambition pour un quelconque mandat d’élu : nous nous voulons essentiellement les porte-parole de l’union de tous pour des aménagements de bon sens au service de tous. 

Si vous avez une idée, un problème contactez nous !

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Les promesses et la réalité

Voici les images publicitaires diffusées par Terralia sur la résidence “Coté Parc” dont la construction a commencé cet été à La Ville-du-Bois en bordure de RN20 :LVDB - Côté Parc - Vue

LVDB - Côté Parc - Vue 2

 

Pourtant dans la réalité ces immeubles baigneront  dans cette ambiance toxique  :

pollution

 

Les immeubles devraient être achevés début 2016.

Et pendant ce temps le réaménagement de la RN20 et son TSCP (transport en commun en site propre) se font toujours attendre.

Voir notre précédent article “Think différent ? (Changez votre façon de penser ?)”

 

Rappel du calendrier annoncé en 2011 :

  • octobre 2006 : présentation du projet de TCSP sur la RN20 aux assises de la RN20 lancées par Nathalie Kosciusko-Morizet.
  • septembre 2008 :  feuille de route donnée au Vice Président du Conseil Général des Ponts et Chaussées signée par Jean Louis Borloo, ministre d’état et co-signée par ses deux secrétaires d’etat de l’époque, D. Bussereau, S E chargé des transports et N.Kosciusko-Morizet, S.E chargée de l’écologie.
  • novembre 2009 : rapport final de requalification durable de la RN20 par le Conseil Général de l’Essonne et création du Syndicat mixte de la RN20.
  • 2015 : mesures conservatoires dans les secteurs stratégiques.
  • 2015/2020 : mise en oeuvre progressive de la ligne.
  • 2020 / 2025 : création du TSCP.
  • 2025 / 2030  : aménagement des boulevards urbains.

 

Aujourd’hui en sptembre 2014 on en est-on ?

Le projet est mentionné dans le SDRIF de fin 2013 : voir p 14 de la synthèse en lien TCSP_projet

Mais ce doit être pour 2030 !

Donc nos décideur vont construire des logements en nombre, mais quelles conditions de vie pour les habitants alentour ?

pas de transport en commun à proximité supplémentaire

– combien de médecins en plus ?

La situation en Essonne est déjà préoccupante ;  voir cette question au sénat de Claire-Lise CAMPION le 26/12/2013 :

Une étude des services du conseil général de l’Essonne estime qu’aujourd’hui, un Sud-Essonnien sur quatre, rencontre des difficultés pour obtenir un rendez-vous avec un médecin généraliste et un sur deux rencontre des difficultés pour prendre rendez-vous chez un spécialiste. Pire : un Sud-Essonnien sur cinq aurait renoncé à se soigner.”

(…)

D’autres données indiquent que, dans bon nombre de communes, la relève n’est pas assurée. Le secteur perd, en effet, proportionnellement, davantage de médecins que sa région, l’Île-de-France. Cette dernière est, pourtant, la région de France formant le plus grand nombre de médecins mais elle peine à les retenir. Aussi, la continuité des soins étant menacée, la question du renouvellement se pose-t-elle avec urgence.”

 Le Conseil Général de L’Essonne s’était engagé courant 2013 dans des collaboration avec l’ARS Ile-de-France (Agence Régionale de Santé) dans le but d’associer les professionnels de santé pour un meilleur accès aux soins, voici ce qui est précisé dans la réponse du Ministère chargé de la famille du 19/02/14:

“En Île-de-France comme sur l’ensemble du territoire, la dynamique est bien engagée. Pour le département de l’Essonne, que vous connaissez bien, je vous livre quelques exemples. Trois contrats de praticien territorial de médecine générale y ont été signés en 2013, deux dans le sud du département, dans le canton de Méréville, et un à Vigneux-sur-Seine.

L’accompagnement des professionnels de santé est renforcé grâce à des permanences locales, organisées par l’agence régionale de santé, les unions régionales des professionnels de santé, ou URPS, les ordres et l’assurance maladie.

Je citerai encore création de cinq maisons et pôles de santé pluridisciplinaires, dont l’inauguration de la MSP Le Jariel, à Forges-les-Bains, en novembre 2013, qui résulte d’une forte mobilisation des élus locaux et du soutien de l’ARS.

De nombreux projets sont en cours. Trois doivent ouvrir dans le courant de l’année, dont un en territoire déficitaire : à Corbeil, à Paray-Vieille-Poste et à Boutigny-sur-Essonne.”

D’après la cartographie mise à disposition par l’ordre des médecins (cf démographie médicale.fr), sur le département de l’Essonne, le nombre de médecins généralistes a diminué de 13,6% entre 2007 et 2013.

Dans le même temps , des lits d’hôpitaux sont fermés. ( voir cet article sur la fermeture de lits à l’hopital Clémenceau à Mennecy)

– quels aménagements des établissements scolaires ?

– Quel accompagnement pour les personnes qui occuperont les 92 logements sociaux prévus sur les 113 du projet ?

 

 

CONSTRUIRE DES LOGEMENTS NE SUFFIT PAS : NOUS AVONS BESOIN D’UN PROJET COMPLET DE COHERENCE TERRITORIALE

Démocratie participative : y a du boulot

Notre commune est depuis 2009 engagée dans la mise en œuvre d’un plan local d’urbanisation (PLU).

Bien Vivre à La Ville du Bois s’est mobilisée depuis le début du projet.

 Les faits



Mai 2009
geschäftsmann zeichnet hochhäuser in den himmel

Prescription du PLU par le Conseil Municipal

Mars 2011 

Définition des orientations du PADD
(Plan d’aménagement et de développement durable)

 

Objectifs :     Construire  500 à 600 logements sur  15 ans

Environ 40% de logements sociaux
8600 habitants environs (population actuelle environ 7000 habitants)

Un urbanisme compact autour des futurs arrêts du TSCP

Plutôt enthousiastes à l’idée d’un réaménagement de la RN20, nous sommes réservés sur un objectif qui semble focalisé sur l’accroissement de population dans le seul but d’accroître le taux de logements sociaux.

Quelles infrastructures associées ?

Comment passer des 70 000 veh/jour au 25 000 annoncés sur la RN20 ?

zones_plu

 

Octobre- décembre 2011

Enquête publique

 

 

 

Toujours pour le réaménagement de la RN20, pour la construction d’une nouvelle école et d’un nouveau gymnase sur le site des Bartelottes

Très réservés sur la densification de la zone UE, l’absence de cohérence territoriale, la saturation des voies de communication, l’absence de transports en commun effectifs

Alertés par les demandes de Terralia et de l’EPFIF d’une modification de calcul des hauteurs dans la zone UE

Logo-Mairie

 

Mars 2012

Approbation du PLU en Conseil Municipal

 

 

Pourquoi seules les demandes de Terralia et de l’EPFIF sur les modifications des hauteurs de bâtiment sur la zone UE ont-elles été prises en compte ?

Et cela alors que cela n’a pas été explicitement débattu en Conseil Municipal

 

 

 

 Nos actions


subvention_bartelotte

 

 Soutien à la commune pour l’obtention de la subvention du Conseil Régional pour la construction de l’école de Bartelottes

 

Voici le courrier que nous avons adressé à :

Monsieur Michel FUZEAU, Préfet de l’Essonne

Monsieur Jérôme GUEDJ, Président du Conseil Général de l’Essonne

Monsieur Vincent DELAHAYE, Sénateur de l’Essonne

Madame Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, Députée IV° circonscription

Monsieur Olivier THOMAS, Conseiller Régional de l’Essonne

Monsieur Jérôme CAUET, Conseiller Général Canton de Montlhéry

et en copie  Monsieur Jean-Pierre MEUR, Maire de La Ville du Bois.

Mesdames, Messieurs

Nous avons appris que le projet d’école et gymnase des Bartelottes prévu sur notre commune est compromis, en raison du refus de subvention par le Conseil Régional.

Cette subvention nous serait refusée parce que la commune n’a pas respecté son engagement de construction de logements sociaux sur la période 2008-2011.

Or des logements réalisés en 2011 sur la résidence du Plessis n’ont pas été comptabilisés pour des raisons de délai administratif.

Par ailleurs, notre commune était à 4,5% de logements sociaux en 2007 et à environ 6% en 2011, alors même que selon l’insee, la population a augmenté en moyenne de 2% par an entre 1999 et 2009.

Pour l’instant, la commune prévoit de construire 137 logements, qui pourraient amener  150 enfants d’ici fin 2014.

Nos écoles sont déjà vétustes et saturées.

Nous nous trouvons donc dans la situation surréaliste de devoir construire des logements, en étant certain de ne pas pouvoir accueillir tous les enfants de la commune à l’école.

Que demande l’administration à notre commune ?

Construire des logements sociaux en quantité, sans école, sans augmentation des capacités hospitalières  à proximité, sans transport en commun prévu, alors même que les voies de circulation existantes sont saturées, et que le prix du carburant ne pourra qu’augmenter ?

Et pour quel bassin d’emploi ?

Faut-il nous résoudre à transformer notre commune en ghetto où les habitants n’auront ni travail, ni moyen de se déplacer ?

Nous ne pouvons imaginer que ce soit la volonté de nos élus, tous bords confondus.

Nous comptons sur vous pour repenser l’avenir du territoire de façon plus pragmatique.

Aider notre commune à construire une nouvelle école, dans le cadre d’un projet pluriannuel de rénovation et d’adaptation aux nouvelles populations arrivant  serait un premier pas.

Comptant sur votre soutien, nous vous prions de bien vouloir agréer, Mesdames, Messieurs , l’expression de notre haute considération.

 

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Recours concernant les hauteurs d’immeuble dans la zone UE

 

 

 

L’objet du litige :

Terralia et l’EPFIF ont demandé que dans la zone UE, sur les terrains en pente, la hauteur soit mesurée au point le plus haut, ce qui autorise une hauteur d’immeuble plus élevée

 

hauteurs_immeubles

 

Mai 2012 : recours amiable auprès de Mr le Maire

Juillet 2012 : Réponse de Monsieur le Maire à BVVB

  •  Juge qu’une nouvelle enquête publique n’est pas juridiquement indispensable.
  • Prévoit après les vacances scolaires d’été de lancer une modification de PLU pour la hauteur des bâtiments de la zone UE (voie des Postes)
  • Nous invite à former un recours en contentieux devant le Tribunal Administratif de Versailles sous un délai de 2 mois

Aout 2012 :

Accusé de réception de notre recours contentieux par le Tribunal Administratif de Versailles qui nous demande des compléments        d’information

BVVB transmet un dossier complet fin aout 2012.

Aout 2013 :

3d man with a stack of papersLe tribunal de Versailles nous adresse le mémoire de Maître Guillaume GHAYE, avocat de la Municipalité qui demande :

– de rejeter notre requête
– de nous condamner à 2000 Euros d’amende  pour paiement des frais d’avocats

Non seulement Monsieur le Maire n’applique pas ce à quoi il s’était engagé par courrier en Juillet, mais il engage un avocat aux frais du contribuable et nous demande de le payer.

Il lui aurait suffit de mettre effectivement la révision des hauteurs à l’ordre du jour d’un Conseil Municipal.

 

Septembre 2013 :

BVVB adresse au Tribunal Administratif de Versailles sa réponse aux avocats de la Mairie pour

  • Exiger la mise en œuvre de la proposition faite par Monsieur le Maire dans son courrier du 5/07/2012 « de lancer une modification du PLU sur la zone UE, modification qui traitera plus particulièrement de la question de la hauteur des bâtiments ».
  • Rejeter la demande de la Commune de la Ville du Bois de condamner à verser une somme de 2000€ pour des frais qui n’étaient en rien nécessaires

 

Janvier 2014 :

le Tribunal Administratif de Versailles a adressé à BVVB la copie d’un mémoire présenté par : SELARL LAZARE AVOCATS

Juin 2014 :

Audience au Tribunal Administratif de Versailles en présence de Monsieur Gérard TESSIER, Président de BVVB

  • Le Rapporteur Public expose au Président notre requête, la rejette sur le fond et propose une condamnation de 1500€ à BVVB
  • Monsieur Gérard TESSIER a été invité par la Président à exprimer ses observations.

Le Président a fixé le jugement au 30/06/2014

Juillet 2014 :

Urteil, StrafeLe Tribunal Administratif de Versailles a adressé à BVVB la notification de jugement :

– La requête de BVVB est rejetée.
– BVVB versera à la Commune de La Ville du Bois une somme de 500€ au titre de l’article L. 761-1 du Code de Justice Administrative

 

Juillet 2014 :

BVVB a adressé à la SELARL en LAR un chèque de 500€

 

Les leçons que nous tirons de cette affaire :

Nous sommes fiers d’avoir agi pour le bien de tous et ne pouvons que regretter la parodie de démocratie qui nous est imposée

La présence de notre président, notre évidente bonne foi nous ont évité de devoir payer 2000 euros.

Nous restons convaincus que construire des barres d’immeubles en bordure de RN20 n’est pas acceptable en l’absence de réaménagement de cet axe routier où circulent environ 70 000 vehicules/jour.