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PLU – requalification de la RN20 – Grenelle 2 – Quelle cohérence ?

 

 

Voici ce qui correspond à la zone UE de notre PLU, “la séquence urbaine de La Grange au Cercle (…) comprise entre le carrefour des Joncs Marins et la rue des Prés” décrit en p 11 phase 3 – Formalisation du schéma de référence de la RN20.

La séquence urbaine de la Grange aux Cercles s’étend sur la section comprise entre le carrefour des Joncs Marins et la rue des Prés. Il s’agit du seul centre urbain projeté destiné à s’implanter sur la RN20. Ce projet passe par le renouvellement de la quasi-totalité du bâti des rives. Le gabarit de la RN20 serait réadapté et varierait progressivement entre 40 et 33 m.

Les îlots le long de l’axe devront gagner en perméabilité avec la réalisation de venelles piétonnes du 5 à 8m de large pour permettre une aération et rendre le boulevard urbain accessible depuis les tissus existants.

L’ensemble de la séquence s’organisera autour d’une place urbaine. Son positionnement se justifie pour plusieurs raisons :  elle valorisera, tout d’abord, l’entrée de l’allée du Château en lui offrant une meilleure visibilité depuis la RN20 ; elle permet également de marquer la présence d’un carrefour important dont la fonction sert à rattacher le centre ville de La Ville du Bois à la nouvelle centralité de la Grange aux Cercles. Enfin, elle permet de créer un relâchement ponctuel du gabarit de la RN20 afin d’éviter un effet de « couloir » viaire. Les hauteurs de construction devront être rehaussées afin de donner une perspective urbaine intéressante et d’accompagner l’élargissement. Il est recommandé, pour cela, des constructions en front bâti d’une hauteur moyenne de R+3 à R+4+combles le long de l’axe.

 

 

Un planning de réalisation de la requalification est décrit en 4 phases (voir p 34/40 de la phase 3 de la formalisation du schéma de requalification)  :

– PHASE 1 correspondant à des actions à mener à court terme.

Il s’agit principalement d’études urbaines et de faisabilité. Ces dernières concernent la réalisation

ou la requalification de carrefours qui joueront un rôle essentiel dans la perméabilisation de la RN20. Des mesures conservatoires sont à prendre en compte dès la phase 1 dans la mesure où la configuration de l’axe de la RN20 sera modifiée (Elargissement sur les parties en boulevard urbain)

– PHASE 2 pour les actions à mener à moyen terme

A la différence de la phase 1 qui était majoritairement réflexive, la phase 2 se veut opérationnelle.

Les études lancées en phase 1 permettent la réalisation de travaux en 2ème phase. En ce sens, une grande partie des stations de TCSP sont réalisés. Pour que les stations soient les plus fonctionnelles possibles dès leur mise en service, les ouvrages de franchissement de la RN20 doivent être créés au niveau des stations concernées.

– PHASE 3 pour les actions à long terme

La phase 3 est semblable à la précédente, à savoir opérationnelle, mais permet de mettre en place la majorité des carrefours/d’ouvrages ayant eu une étude de faisabilité dans la 2ème phase. Il s’agit d’une phase de mise en place du linéaire de site propre au nord de la Francilienne et d’une étude du linéaire de site propre au sud de celle-ci.

– PHASE 4

Elle correspond aux dernières actions à mener à long terme et qui viennent clore les aménagements de la RN20. Il s’agit avant tout d’actions prospectives.

Les actions indiquées dans la phase 4 sont rédigées à titre indicatif. Tout le long de la réalisation du projet, des actions viendront s’ajouter au projet et des changements de calendrier seront possibles.

Nous n’avons pas vraiment vu de dates dans le document , mais rappelons que l’achèvement du TSCP est prévu en 2025.

Voici ce qui est prévu pour la phase 2 dans le secteur de La grange aux cercles :

(cliquer sur l’image pour l’agrandir)

On s’attend à ce que la population passe de 1400 habitants à proximité à 6850, et que le nombre d’emplois passe de 350 à 1450.

Rappelons par ailleurs les principes du Grenelle 2 de l’environnement en matière d’urbanisme :

Renforcement des PLU3 : possibilité de fixer un calendrier d’urbanisation en fonction de la réalisation d’équipements et d’infrastructures du transport. NB : On n’urbanise que si l’on dispose des transports et des services publics nécessaires. 1 Directive territoriale d’aménagement. 2 Schéma de cohérence territoriale. 3 Plan local d’urbanisme. Le conseil municipal peut autoriser un dépassement de COS4 jusqu’à 30% si les bâtiments concernés sont particulièrement performants en matière énergétique.

A noter :” NB : On n’urbanise que si l’on dispose des transports et des services publics nécessaires”

Or en ce qui concerne les écoles sur La VIlle du Bois,  le projet de 3e école est toujours bloqué à cause de la subvention refusée par le préfet.

En ce qui concerne les transports, le trafic actuel sur la RN20 est d’environ 70 000 véhicules / jour.

Pour passer en boulevard urbain tel que décrit dans le projet de requalification , il faudrait passer à 30 000 véhicules / jour (voir le CR des assises de la RN20 , intervention de Mr Olivier Thomas)

Et pour cela le seul projet d’aménagement semble être le TCSP, soit à notre connaissance un bus, qui devrait au minimum transporter 40 000 personnes par jour.

Avec des bus articulés transportant 160 personnes, cela représente 250 trajets à répartir dans la journée en tenant compte des heures de pointe …

Est-ce seulement possible ?

Et est-ce que ces 40 000 personnes emprunteraient vraiment un bus ?

Quels sont les trajets des usagers de l’exRN20 ?

Et pour les gens qui empruntent les autres axes de circulation déjà saturés aujourd’hui ?

Et pourquoi ce seul centre urbain à La Ville du Bois ?

Nous sommes très loin des préconisations  du Grenelle de l’environnement !

 

 

PLU – le rapport du commissaire enquêteur

En préambule, le rapport indique :

Un des problèmes majeurs de la commune de La Ville du Bois en matière d’urbanisme, et celui qui fait le plus débat à l’heure actuelle, est relatif à l’aménagement de la RN20 et de ses abords. Il s’agit d’un projet d’ampleur considérable, donc très coûteux, qui implique toutes les communes limitrophes. Il est actuellement à un stade relativement avancé mais il est évident qu’il s’étalera sur plusieurs années encore avant d’être achevé. le projet de PLU faisant l’objet de l’enquête publique prend en compte le réaménagement de la RN20 ce qui bien entendu, impose de fortes contraintes à plusieurs niveaux.

Et nous ne pouvons qu’être en accord avec cette affirmation.

Aucun incident notable ou regrettable ne s’est produit au cours de l’enquête publique.
Celle-ci, à notre avis, a relativement peu mobilisé les UrbiSylvains. 

C’est assez vrai.
Cependant BVVB s’est mobilisée, et a incité autant que possible les urbisylvains à s’exprimer. 

A propos de la lettre transmise par Gérard Tessier au nom de BVVB sont cités les points suivants (on trouvera notre courrier ici) (point 15) :

Le Président de l’association suggère plusieurs actions relatives , en particulier, à la circulation dans la ville et souhaite “qu’un plan de circulation des véhicules soit repensé pour tous les secteurs de la commune, afin d’une part, de diminuer les effets de transit de l’ex RN20, et d’assurer une circulation intra-muro en toute sécurité”. Il souhaite aussi que ” le nombre et l’implantation des places de stationnement” soient “cohérents avec les logements supplémentaires prévus”. Il propose plusieurs améliorations des transports en commun, notamment “la mise en place des navettes gratuites déjà en fonctionnement à Longjumeau, Morangis et Balainvilliers… pour améliorer “les circulations internes et de proximité”. Monsieur Tessier regrette que “le PLU ne donne pas de visibilité sur des infrastructures dédiées à l’extension d’offre de services médicaux, etc. Il souhaite aussi “que le taux e 20% fixé par la loi SRU ne soit pas dépassé ” dans la Ville. Il regrette qu’il ne soit pas fait état dans le PLU des décisions relatives au PLH adoptées en Conseil Communautaire d’Europ’Essonne le 2 février 2011″ et déclarer enfin que les règles de construction décrites pour la zone UE du PLU ne sont pas conformes au Code de la construction et de l’habitation sur les vis à vis. (articles L112-9 à L 112-11 du code de la construction et de l’habitation)”

Action du Commissaire enquêteur : Cette longue lettre, argumentée sera transmise à Monsieur le maire de la Ville du Bois en recommandant qu’une réponse soit apportée à Monsieur Tessier, au mois sur les points les plus importants et qui ne sont pas déjà documentés dans le dossier de PLU. Le CE reviendra sur certains points dans ses commentaires. Le commissaire enquêteur remarque que Monsieur Tessier, dans sa lettre, s’exprime au nom des “Urbisylvains” : il faut sans doute comprendre qu’il s’agit des Urbisylvains adhérents de l’Association BVVB qu’il dirige.

La phrase “il faut sans doute comprendre qu’il s’agit des Urbisylvains adhérents de l’Association BVVB qu’il dirige” a-t-elle sa place dans ce commentaire, qui devrait enregistrer de façon neutre les remarques d’où qu’elles viennent ?

S’agit-il de remettre en cause notre représentativité ? C’est dans l’esprit des derniers décrets relatifs à l’implication des ONG dans les projets de loi, et une façon de tuer toute forme de démocratie participative.

Ou de nous accuser de défendre l’intérêt particulier de nos adhérents ?

Et là réaffirmons l’esprit de défense de l’intérêt général voulu par notre association 

Rappelons l’article premier de nos statuts  :

L’Association dite «Bien Vivre à La VILLE du BOIS », fondée le 1er juin 2002, a pour objet de contribuer à améliorer le cadre de vie des Urbisylvains et lutter contre les nuisances de tous ordres et de rechercher et trouver en concertation avec les habitants et la municipalité, les élus concernés et responsables, les meilleurs aménagements, dans l’intérêt général.”

 

Voici dans les conclusions quelques points qui nous font réagir :

 

En point 3.1 commentaires relatifs au dossier, support de l’enquête publique :

Le commissaire enquêteur ne partage pas cet avis car le programme Local de l’Habitat (PLH), au même titre que le schéma de cohérence Territoriale (SCOT), le Plan de Déplacements Urbains (PDU) et le Schéme de Développement Commercial (SCD), sont des documents avec lesquels le PLU doit être compatible mais leur présence effective dans le dossier n’est pas obligatoire. Les objectifs du PLH ont été explicitement retranscrits dans le PLU (confirmation par le Cabinet “Espace Ville”)

Là encore pas beaucoup de transparence sur ce fameux PLH.

 

En 3.2 Commentaires relatifs à l’enquête publique proprement dite :

L’enquête publique a relativement peu mobilisé les habitants de La Ville du Bois puisqu’elle se solde par seulement 25 mentions sur le registre d’enquête publique et 7 visites de personnes souhaitant prendre connaissance du dossier. On doit cependant faire remarquer que ce projet était très bien connu des urbisylvains, puisqu’il avait fait lo’bjet , comme nous l’avons déjà fait remarquer, de réunion publiques et autres discussion au niveau communal. C’est aussi, sans aucun doute, ce qui explique que la majorité des mentions portées sur le registre aient une connotation négative : en effet, on se déplace moins facilement pour pour féliciter sa municipalité du travail accompli et/ou porter sa “pierre” à un projet collectif que pour manifester son mécontentement vis-à-vis d’une mesure susceptible d’altérer son espace de vie ou d’affecter la valeur de ses biens. cela dit, l’enquête publique portait sur un projet de PLU et c’étiat en effet une bonne occasion de faire valoir ses droits et autres opinions fussent-ils personnels et d’ordre privé.

En résumé : les gens qui se sont déplacés  sont ces bons vieux râleurs de français et pour leur intérêt strictement personnel !

Quant à l’audience des présentations du PLU  :

10 personnes ont participé à la réunion de présentation du 30 avril 2011 … dont 6 membres de BVVB !!

Donc, non, on ne peut pas dire que ce projet est bien connu des Urbisylvains.

Il n’y a rien à reprocher à la municipalité, qui a conduit normalement l’enquête publique et mis à disposition de toutes les personnes qui le demandaient les documents décrivant le PLU.

Nous avons quant à nous aussi appelé les Urbisylvains à se déplacer.

 

En 3.3 Commentaires relatifs au mentions portées sur le registre d’enquête publique :

Un point 3.3.2 est consacré à la lettre remise par Gérard Tessier au commissaire enquêteur au nom de BVVB :

La lettre émanant de l’Association ” Bien vivre à la Ville du Bois”, signée et remise par Monsieur Tessier – Président , a retenu notre attention car il est de notre expérience que les opinions émises pas ce genre d’Association ( communes dans les villes de lEssonne ayant un centre historique) sont souvent d’importance car elles collectent de nombreux avis, émanent de la “bases”, des avis peu suspects à priori de nourrir des intérêts personnels.

Jusque là, cela s’annonce plutôt bien, encore qu’on peut se demander si de tels jugements de valeurs ont leur place dans un rapport administratif.

La lettre de Monsieur Tessier se décompose en dix points parmi lesquels on peut faire remarquer :

– que les points 1 et 3 ont été pris en compte par les concepteurs du projet, comme il est évident à la lecture du dossier

Non, il ne nous paraît pas du tout évident que le caractère rural de la commune soit préservé avec des immeubles pouvant aller jusqu’à 4 étages en bordure de l’ex RN20 (point 1), ni qu’un plan de circulation ait été inclus dans le PLU .

– que le point 2, nous semble très en marge du dossier du PLU dans la mesure où l’on peut considérer que les négociations entre EPIF et les particuliers sont d’ordre privé et, de toutes façons, sans incidence sur le plan d’urbanisme. Il est curieux que cette observation figure dans cette lettre … en deuxième rang !

Rappelons le point 2 de notre courrier :

 Dans le cadre de la requalification l’EPFIF, doit racheter les biens immobiliers des propriétaires au prix estimé par les « DOMAINES », aussi bien sur le bâti habitable que sur le terrain

Il paraît à BVVB extrêmement important que les particuliers vendent leur bien à l’EPIF dans des conditions correctes, et que l’EPIF respecte les estimations des domaines.

– que le point 4 est largement hors du contrôle de la municipalité qui ne peut évidemment pas contrôler efficacement l’importance du transit sur la RN20, même après restructuration en un boulevard urbain.

En effet, c’est au niveau régional qu’il faut traiter les problèmes de circulation sur l’ex RN20. Et on peut s’interroger sur la forte urbanisation prévue avec comme seul transport en commun supplémentaire une ligne du bus dont l’achèvement est prévu en 2025 !!

– que les recommandations aux points 5 et 8 ont été adressées à la municipalité

Ces points concernaient les places de stationnement (être en cohérence avec le nombre d’appartements),  et le taux de logement sociaux (ne pas aller au-delà de la loi SRU qui exige 20%).

– que les points 6 et 7 sont, eux aussi, hors du cadre du PLU puisque de telles initiatives peuvent être mises en application à tout moment par l municipalité (Longjumeaue par exemple n’a pas encore de PLU … mais a déjà des navettes)

Le point 6 fait remarquer que les transports en commun prévus sont très insuffisants, nous persistons à penser que ce n’est pas hors sujet !

Le point 7 fait allusion aux infrastructures nécessaires en lien avec l’augmentation de population prévue, tels que crèches, services médicaux, services infirmiers, traitement des déchets. Nous ne voyons pas en quoi c’est hors sujet.

On peut aussi s’interroger sur la cohérence avec le PDU (qui doit être fait au niveau de l’intercommunalité). Le fait que Longjumeau n’ait pas de PLU est aussi surprenant. Mais peut-être que le seul aménagement prévu est la construction d’un mur anti-bruit déjà réalisé ?? !!

– que l’absence du PLH (point 9) a peu d’incidence sur le contenu du dossier puisque l’esprit de ce PLH a été pris en compte par les concepteurs du projet.

Encore une fois nous estimons qu’il y a peu de transparence sur l’ensemble des logements prévus. (voir aussi le document du syndicat mixte de la RN20, p14 ,  p27, et phase 2 p 29 population prévue à long terme dans un rayon de 400m autour de La Grange aux Cercles : 6850 Ha – pour 1400 Ha actuellement)

– que le point 10 est un point important à propos duquel l’attention de la municipalité a été attirée en insistant sur le respect des règles à appliquer dans la zone UE. 

Le point 10 concerne les vis à vis et les marges de recul, pour lesquels le code de la construction et de l’habitation n’est pas respecté.

Au total cette lettre est assez décevante de la part d’une Association et on pourrait regretter qu’aucun argument en faveur de PLU n’ait été relevé alors même que l’Association a été invitée à en discuter à de nombreuses reprises.

Nous ne comprenons pas bien cette dernière remarque, ni ce qu’elle fait dans un écrit administratif qui n’est pas censé contenir de jugements de valeur.

Nous aussi sommes assez déçus par le rapport du commissaire enquêteur, qui constitue une piètre synthèse de toutes les remarques rédigées.

 

 

A propos du logement

C’est indéniable, il y a en ce moment en France une crise du logement.

On trouvera dans ce dossier publié par Débat&Co différentes idées et explications.

(Débat&Co se veut un site de débat et d’information sur l’actualité économique et sociale.)

La graphique qui en est extrait ci-dessous en donne une bonne explication : le prix du logement a augmenté beaucoup plus que les revenus des ménages.

Et si en 1980, 80% des logements étaient accessibles aux 25% des revenus les plus modestes, en 2006, cette part est tombée à 60%. Les chiffres 2012 ne sont pas mentionnés.

A consulter aussi sur le site de l’INSEE .

Les statistiques officielles montrent aussi que cette part de dépense consacrée au logement affecte plus particulièrement les ménages aux revenus les plus faibles, et constitue une source d’inégalité.

C’est ce qu’indique ce graphique, aussi publié par l’insee sur la base de données collectées jusqu’à 2006.

(rapport complet ici)

Une autre étude publiée par le CREDOC, et qui a fait l‘objet d’un article dans Le Monde  montre comment les dépenses des ménages sont affectées en fonction de la part de budget consacrée au logement.

Il est frappant de constater, que c’est le budget nourriture qui est le plus réduit, suivi de celui des transport (que l’évolution du coût des carburants va rendre aussi important)

Tous les indicateurs le montrent : il y a bien urgence à améliorer l’offre de logement en France .

Cela dépasse largement ce qui est faisable à l’échelle de notre petite commune, et mérite d’être imaginé pour l’avenir, au moins au niveau intercommunal, voire régional.

Projet d’Ecole Les Bartelottes

Le projet était annoncé dans Le Républicain au mois de mai :

On trouve quelques détails sur le site de Nomades architectes

Mais lors de la présentation du budget au Conseil Municipal du 20 mars, il a été dit que la subvention du Conseil Général pour ce projet était remise en cause parce que nous n’atteignons pas le taux de 20% de logements sociaux exigé par la loi SRU pour les communes de plus de 1500 ha en Ile de France, incluses dans une agglomération de plus de 50 000 ha et comprenant au moins une commune de plus de 15 000 ha.
Cette obligation s’applique au niveau intercommunal, lorsqu’un programme local de l’habitat a été approuvé.

Or nos écoles sont vétustes, les classes de nos enfants surchargées.

Quel est l’intérêt de cette sanction ?

Au final ce sont les enfants qui en paient les conséquences. C’est absurde.

Et si nous regardons l’évolution de notre commune et des communes limitrophes de la RN20, nous n’entrons pas tout à fait dans la catégorie d’une agglomération comprenant une ville de plus de 15000 habitants :

Sauf qu’aujourd’hui, nous faisons partie d’Europ Essonne.

Et nous voici intégrés à une agglomération de 130 000 ha (chiffres 2009), comprenant Massy (40 000 ha) et Lonjumeau (qui comptait 21000 ha environ en 2006)…

D’après les documents d’Europ’Essonne, le nombre d’habitants a augmenté entre 1999 et 2009 de plus de 2% à La Ville du Bois, pour un taux de 0,9% sur le territoire.

Et voici ce qu’on lit sur les documents d’Europ’Essonne sur la répartition des logements sociaux au sein de la communauté de communes :

Quel sens cela a-t-il de comparer La Ville du Bois avec des villes telles que Massy , Longjumeau ou Chilly Mazarin, qui sont désservies par le RER et un important réseau de bus ?

Dans les années 70 et 80, on venait s’installer à La Ville du Bois parce que les logements y étaient peu chers, justement à cause de cet éloignement des transports en commun.

Personne ne discute la nécessité de construire des logements , mais est-ce pertinent de sanctionner notre commune en empêchant la construction d’une école ?

La RN20 un matin de janvier

C’était un matin où il n’y avait pas trop de circulation , vers 8h30.

Au croisement de la RN20 avec la rue de Cailleboudes.

En 1mn, deux camions en direction d’Etampes :

 

Et quand on est sur le trottoir :

ça décoiffe !

Et en direction de Paris, une file continue de voitures à perte de vue.

Rue des Cailleboudes, on fait la queue (et encore ce matin là, la Voie des Postes n’était pas bloquée)

A10 gratuite pour délester l’ex RN20 – Associations et élus tous d’accord

Voici ce qu’on peut lire dans l’article du député Franck Marlin  “A10-A11 et circulation des poids lourds sur l’ex RN 20” qui conclut lui aussi  :

D’une part, et outre le fait que ces décisions n’aient donc pas fait l’objet de concertation avec les élus locaux et les associations, il est regrettable qu’encore une fois seul le péage de Dourdan bénéficie d’une tarification avantageuse, car c’est oublier les franciliens et les sud-essonniens qui sont contraints, faute de moyens de transports en commun adaptés, d’utiliser cette autoroute à partir d’Ablis et d’Allainville ou bien d’utiliser le réseau secondaire, déjà surchargé, pour rejoindre la barrière de Dourdan qui est plus avantageuse.

(..)

 Il serait enfin temps de prendre les mesures qui s’imposent pour préserver notre environnement, garantir à chacun l’égalité devant les transports, et améliorer la circulation et consécutivement la sécurité routière.

« Et cela doit passer par une limitation des poids-lourds sur la RN 20 et une politique équitable pour l’ensemble des tronçons de l’A 10 et A 11 sans pour autant que les collectivités locales et les contribuables soient mis à contribution, surtout au regard des résultats de VINCI / COFIROUTE et des conditions avantageuses dont cette société bénéficie pour exploiter ces autoroutes concédées par l’Etat !”

 

ainsi que dans l’article “Pour une A10 accessible”  sur le site du Conseil Général de l’Essonne :

Aujourd’hui, l’A10 est l’une des rares sections d’autoroutes payantes en Île-de-France, à partir de La Folie-Bessin, à 23 km de Paris. “Une injustice sociale au regard des conditions d’accès à l’A6 (entièrement gratuite) sur le territoire essonnien !”, s’insurgent les élus du département. Sur l’A10, les usagers de l’Essonne et des Yvelines déboursent en moyenne 700 euros par an pour un passage journalier. La tentation est donc grande d’emprunter plutôt la RN20, voisine et gratuite, comme axe de substitution au réseau autoroutier.”

 

Nos constats, en accord avec les associations A10 gratuite et Comité Nationale 20 sont les suivants  :

– un axe saturé aux heures de pointe

– des camions qui empruntent la RN20 au lieu de l’A10, et notamment des poids lourds étrangers en transit

(image empruntée à Comité Nationale 20)

(voir notre argumentaire ici )

Nos trois associations ont d’ailleurs fait un courrier commun à Nathalie Kosciusko-Morizet daté de Juillet 2011 et à ce jour sans réponse.

Bizarreries autoroutières

En région parisienne la plupart des autoroutes sont gratuites.

Toutes sauf l’A1 et l’A10.

Si on regarde sur l’ensemble des autoroutes, la première sortie payante, son prix et à combien de kilomètres de Paris Centre (évaluation soit d’après via MIchelin, soit d’après http://www.lesannuaires.com/mesure-distance.htm)

ce sont les usagers de l’A1 qui semblent défavorisés. A noter que le premier péage de l’A1 est dans l’Oise, donc pas en Ile de France.

Cependant, sur la distance effectivement parcourue sur l’A1 à cette première sortie payante, le tarif est de 0,80 Euros  pour 28 km, alors que sur l’A10, le tarif est de 1,60 Euros pour 33 km (soit 70% de plus sur l’A10).

Et si on s’intéresse aux dernières sorties gratuites :

l’A10 apparaît gratuite sur une faible portion (en fait très exactement 21km entre A6b et N104).

Par ailleurs, voici ce qui est observé dans notre secteur sur le recensement de la circulation publié pour l’année 2010 sur le site de la DRIEA-DiRIF (cliquer sur l’image pour visualiser de façon à voir les chiffres en véhicules / jour  ) :

Il apparaît clairement qu’au delà des barrières de péage le trafic diminue (76 000 véhicules / jour avant le premier péage pour 43000 après sur l’A10).

On voit aussi que les 136 900 véhicules de l’embranchement A10, ne sont plus que 82 000 au comptage suivant sur l’A10.

En superposant avec la carte Michelin de la région (cliquer pour agrandir l’image) :

On peut supposer que la différence s’écoule entre la D36 et la RN20…

Les derniers chiffres dont nous disposons sur la RN20 sont ceux diffusés par le Conseil Général de l’Essonne, dans une “Etude préalable à une démarche partagée de requalification durable de la RN20” publiée en novembre 2009.

Oui, vous avez bien lu, le CG diffuse une étude en novembre 2009 avec des chiffres de 2006 , difficiles à comparer avec les chiffres de 2010 de la DRIAE-DiRIF.

Il semble que les répartitions de circulation aient changé, mais il faudrait comparer à la fois avec l’évolution du bassin d’emploi et l’urbanisation.

On peut regretter que les services de l’état et ceux du Conseil Général de l’Essonne ne partagent pas leurs données.

Pas très sérieux non plus de fonder une politique en 2011 sur des chiffres de 2006, sans plus d’approfondissement sur l’évolution des flux au cours du temps, alors que nous qui nous déplaçons tous les jours en voiture constatons bien que nos trajets prennent de plus en plus de temps.

Un autre bizarrerie, cette fois du site Via Michelin : lorsqu’on cherche un itinéraire depuis Paris Centre pour n’importe quelle ville située sur la N104 ou à proximité de l’A10 , même si on demande un trajet autoroutier en priorité, l’itinéraire conseillé passe toujours par la RN20.

Un exemple de trajet entre Paris Centre et Fontenay-lès-Briis :

Alors, pas étonnant que la RN20 soit saturée !

La gratuité de l’A10 en Ile de France apparaît incontournable pour désengorger notre secteur pauvre en voies de communication.

Mais il est certain que cela ne suffira pas.

A propos de la déchèterie (suite)

Il y a quelques temps nous nous interrogions ici sur le changement de déchèterie accessible aux urbisylvains.

Voici la réponse que nous avons obtenue de notre Maire :

“La compétence “ordures ménagères” a été transférée au SIRM depuis de nombreuses années.

Dans ce cadre, le Syndicat a lancé une consultation pour l’accueil des usagers en déchèterie. Un marché a été signé avec le SIOM de la Vallée de Chevreuse mais au regard des obligations du code des Marchés Publics et des procédures à respecter, la prestation ne pouvait débuter qu’à compter du 01 octobre 2011. Les usagers peuvent, depuis, se rendre à la déchèterie qui se situe à VILLEJUST, ce qui peut paraître effectivement moins pratique pour les usagers de LA VILLE DU BOIS.

Cependant, ce prestataire propose un service qui correspond au cahier des charges et pour un montant moins élevé, que le SIREDOM. Le système de contrôle d’accès à l’ancien réseau de déchèterie n’était pas satisfaisant et le mode de facturation du SIREDOM ne permettait pas de définir assez précisément la part réellement imputable aux usagers du SIRM. Le SIRM devait faire face à des factures très importantes et non contrôlées.”

L’échange de courriers :
Courrier adressé en Mairie par BVVB au sujet de la déchèterie
Réponse de la Mairie

PLU : Voie des Postes

Voici une image qui a été présentée dans le cadre du PLU sur l’urbanisation prévue dans le périmètre rue des Cailleboudes, RN20, rue de Gaillard, voie des Postes.
Sur cette zone là , aujourd’hui on dénombre environ 30 personnes, mais en calculant les occupants des immeubles qui semblent prévus, on arrive sur la même zone à environ 200 personnes (en comptant 2 adultes par logement, donc sans compter les enfants)


Un examen plus détaillé, et une comparaison avec le POS actuel sur cette zone fait apparaître  des différences de règles de construction notamment sur :
– la hauteur des bâtiments autorisée
– les fenêtres en vis à vis
– le % de surface constructible

Est-ce conforme à la loi ? 

On a vu de belles images, mais on s’interroge :

  • Quelle hauteur auront  les immeubles ?
  • Comment sera conservé le caractère rural de notre commune ?
  • Comment les gens arriveront-ils à sortir de leur immeuble le matin pour aller travailler, alors que déjà aujourd’hui, la rue des Cailleboudes est bloquée ?
  • Quel sera le taux de logements sociaux dans ce petit espace ?
  • Le trafic de la RN20 sera-t-il diminué?

Les registres de l’enquête publique sont ouverts jusqu’au 30 novembre 12h

EXPRIMEZ VOUS !!

Think different ? (Changez votre façon de penser ?)

Premier pas sur la lune

mai  1961 : annonce par le président des Etats Unis de fouler le sol lunaire avant la fin de la décennie.

février 1962 : John Glenn est le premier astronaute américain à boucler une orbite autour de la terre.

mars 1965 –  novembre 1966 : plusieurs vols habités, dont certains avec sortie dans l’espace, et mission longue durée de 14 jours.

1966 – 1967 des sondes spatiales sont envoyées en orbite autour de la lune, dont le 1er alunissage de l’une d’elles en juin 1966.

1967 : vols habités préparatoires Apollo.

21 juillet 1969 : premier pas sur la lune.

MOINS DE 10 ANS !

TSCP sur la RN20

octobre 2006 : présentation du projet de TCSP sur la RN20 aux assises de la RN20 lancées par Nathalie Kosciusko-Morizet.

septembre 2008 :  feuille de route donnée au Vice Président du Conseil Général des Ponts et Chaussées signée par Jean Louis Borloo, ministre d’état et co-signée par ses deux secrétaires d’etat de l’époque, D. Bussereau, S E chargé des transports et N.Kosciusko-Morizet, S.E chargée de l’écologie.

novembre 2009 : rapport final de requalification durable de la RN20 par le Conseil Général de l’Essonne et création du Syndicat mixte de la RN20.

2015 : mesures conservatoires dans les secteurs stratégiques.

2015/2020 : mise en oeuvre progressive de la ligne.

2020 / 2025 : création du TSCP.

2025 / 2030  : aménagement des boulevards urbains.

PLUS DE 20 ANS !!!

Question de volonté politique peut-être ?