Grandes eaux

C’était le 17 juin vers vers 9h. De fortes pluies se sont abattues sur notre commune.

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Nombre de nos rues se sont transformées en torrents !

Heureusement, cela n’a pas duré.

Mais nous nous interrogeons sur la gestion des écoulements.

Certes ces événements sont exceptionnels, … mais de moins en moins. Alors que certains urbisylvains voyaient leur cave inondée une fois par an, ces derniers temps, c’est deux fois par mois.

Nous avons vu que notre sous-sol est un réservoir d’eau naturel (voir notre article “Construction en zone UE – compatible avec notre sous-sol ?“), ce qui implique une attention particulière à l’équilibre des écoulements.

Il y a certainement des améliorations à apporter au circuit de captation des eaux pluviales.

A noter que d’après la carte des plans de prévention inondation d’Île-de-France, nous sommes une des rares communes où officiellement rien n’existe, ni  n’est prévu.

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A noter que la mairie a fait paraître dans sa lettre d’information du 19 juin les formalités à accomplir pour faire reconnaître un dégât des eaux :

Vos biens ont subi des dégâts suite aux intempéries de ce 17 juin ?

Première étape, effectuez une déclaration auprès de votre assurance pour lister les dommages. Comme pour tout sinistre, vous avez cinq jours pour le faire.

Deuxième étape : faites-vous recenser auprès de la mairie, en apportant éventuellement une photo du sinistre. Ceci aidera la mairie à constituer un dossier, qu’elle transmettra à la préfecture, pour se voir reconnaître en état de catastrophe naturelle.

Le dossier sera ensuite examiné par la commission interministérielle. Si celle-ci émet un avis favorable, un arrêté sera publié au Journal Officiel. Les personnes recensées en seront alors avisées, par un courrier personnalisé de la mairie. Elles auront alors dix jours après la publication de l’arrêté pour en faire la déclaration auprès de leur assureur.

Si cette procédure aboutit, elle vous permettra d’être indemnisé de certains biens normalement exclus de la garantie. Car le financement de l’indemnisation des dommages subis au titre d’une catastrophe naturelle est pris en charge par un fonds d’assurance approvisionné par tous les assurés.

Un plan de prévention inondation est à construire.

La plaquette de BVVB

Ces mots évoquent quelque chose ? 

 

Cloud 3

 

 

 

 Téléchargez notre nouvelle plaquette !

Concertation sur la RN20

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L’information a été mise à jour le 14 mars  sur le site du Conseil Général  :

Le Conseil général lance une concertation sur des projets d’aménagements de la RN20 concernant les communes de Ballainvilliers, de La Ville-du-Bois et de Saulx-les-Chartreux. Cette concertation se déroule du 18 mars au 13 avril 2013.

Voici ce qu’on peut lire du projet :

“Phase 1 :

– Suppression des circulations gênantes (ex : voies “tourne-à-gauche”)

– Désengorgement du rond-point du centre commercial

– Réorganisation de bretelles d’accès

– Sécurisation des circulations douces (vélos, piétons…)

Phase 2 :

– Création de voies réservées aux bus

– Réorganisation du carrefour, sens Paris/Province après le centre commercial de La Ville-du-Bois

– Sécurisation des passages piétons (feux tricolores), route de la Grange aux Cercles et rue du Grand Noyer”

On lit bien “création de voies réservées aux bus” dans la phase 2.

Quant à la réalisation effective , ce n’est pas pour tout de suite :

“A l’issue de cette concertation, l’enquête publique pourra être lancée. Les chantiers des aménagements envisagés pourraient alors débuter en 2017.”

On parle quand même de “transport en commun en site propre” (TCSP)  sur la RN20 depuis 2006 !

(voir ce document intitulé “Projet d’intérêt départemental Orge RN20” daté du 8/09/2006 !)

 

Concernant la phase 1, le sujet a été évoqué en Conseil Municipal du 27 novembre 2011 , voici ce qui est porté au compte rendu (téléchargeable ici )

Projet d’aménagement de la RN20 par le Conseil Général : Définition des modalités de la concertation
Monsieur BRUN explique que le Conseil Général a décidé d’aménager un carrefour qui se situera sur  la RN20, au niveau du magasin CASTORAMA (après la passerelle), en respectant les principes qui permettront de l’intégrer dans le futur schéma de la RN20. Afin de réaliser cette opération il est  nécessaire d’organiser une concertation dont le Conseil Général nous demande de définir les  modalités. Cet aménagement demandera un certain temps car l’ensemble des terrains n’ont pas encore été achetés et certaines acquisitions demanderont une procédure de déclaration d’utilité publique. Malgré tout, la concertation devrait débuter début 2013 et dans ce cadre, il est proposé d’organiser une exposition publique (relayée sur le site internet de la commune), de mettre à disposition un registre d’observations, de publier une information dans la Feuille du Bois et sur les panneaux lumineux électroniques et de diffuser une plaquette d’information.
Madame PUJOL demande s’il y aura des échanges avec la population, une réunion publique.
Monsieur MEUR répond qu’une enquête publique est prévue avec la permanence d’un Commissaire Enquêteur. Les aménagements concernent surtout le territoire de BALLAINVILLIERS.
Monsieur BRUN précise que, pour LA VILLE DU BOIS, cela permettra principalement de désengorger le rond-point du centre commercial.
Monsieur MEUR précise, par ailleurs, que la commune a déjà fait part d’une remarque sur ce projet.  Elle demande que la bretelle de sortie de la RN20 pour accéder au centre commercial soit conservée, ce qui n’est pas prévu dans le projet qui sera présenté à l’enquête publique.
Monsieur BRUN ajoute que cette opération sera suivie d’une deuxième phase, prévoyant l’aménagement du carrefour des Joncs Marins pour l’intégration de la voie en site propre. Cela n’interviendra pas avant 2016.
Les modalités de la concertation devraient donc être prochainement précisées par notre municipalité. (site internet, panneaux lumineux, Feuille du Bois)
Soyons attentifs et participons à l’enquête dès qu’elle sera ouverte

Enquête bruit du Conseil Général

Bruit - Échelle des niveaux de bruit

 

Le Conseil Général de l’Essonne prépare un plan de prévention du bruit dans l’environnement destiné à réduire les nuisances sonores.

Le bruit constitue de nos jours un problème de santé publique, dont les effets peuvent nuire gravement à la santé et au bien-être des Essonniens. Si le bruit provoque d’importants dégâts sur notre système auditif, notamment les célèbres acouphènes, certains chercheurs s’intéressent aussi à des conséquences moins connues, sur les systèmes cardiovasculaire et immunitaire, le sommeil et même l’acquisition du langage. Le Conseil général de l’Essonne s’implique sur ce délicat problème depuis plusieurs années.

Une nouvelle étape est lancée avec l’élaboration d’un Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement (PPBE). Ce plan décline les principales mesures prévues dans les 5 ans à venir, ainsi que les actions déjà engagées par le Conseil général de l’Essonne en matière de lutte contre le bruit.

Ce projet s’inscrit dans le cadre de l’Agenda 21 départemental (lien) et du Plan climat énergie territorial (lien). Il répond également aux exigences de la directive européenne 2002/49/CE du 25 juin 2002 relative à l’évaluation et à la gestion du bruit dans l’environnement. Cette directive impose aux Départements d’élaborer un plan de prévention du bruit sur les routes où le trafic routier est supérieur à 6 millions de véhicules par an.

On peut aller voir sur le site du ministère du développement durable la carte du bruit en Essonne dont voici un extrait au voisinage de notre commune.

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Cartes strat-giques du bruit en Essonne

 

On voit sur cette carte que le niveau de bruit lié à la RN20 varie entre 55 et 70 dB selon la distance à cet axe routier.

Les Essonniens sont invités à donner leur avis :

Donnez votre avis

Cet article ne présente que très succinctement les axes d’intervention et d’actions du PPBE. Soucieux d’associer les Essonniens sur le sujet, le Conseil général vous invite à verser vos contributions sur ce document jusqu’au 16 mars 2013 avant qu’il ne soit approuvé par l’Assemblée départementale.

Pour se faire, rien de plus simple, vous pouvez télécharger le projet depuis cette page et envoyer vos avis et remarques à l’adresse ppbe@cg91.fr

Un écoquartier décevant à Ris Orangis

Un article publié par le journal Le Parisien le 8 novembre, intitulé “les habitants du quartier écolo dépités”  a attiré notre attention.

Il y est question du quartier des Docks de Ris-Orangis, qui a son propre site de promotion :http://www.lesdocksderis.fr/

Les webdocs du site présentent bien le projet.

Le projet d’aménagement lancé en 2001, prévoit de réhabiliter l’ancien docks des alcools, en bordure de Seine, non loin de la gare RER de Ris-Orangis.

 image google earth – 2008

 

Le programme comprend de nombreux acteurs

 

Le planning prévu est le suivant :

les trois images ci-dessus sont prises dans ce document en téléchargement sur le site lesdocksderis.fr 

 

La première tranche de construction a été livrée par Terralia.

cette image est copiée sur la carte interactive du webdoc en ligne sur le site  lesdocksderis.fr  (passer l’intro et cliquer sur “carte interactive, puis sur les immeubles terralia)

 

Et voici ce que dit le Parisien à propos de ces récentes constructions pourtant prometteuses :

Ils sont arrivés pleins d’espoir le 24 juillet dans leur appartement flambant neuf. Un peu plus de trois mois plus tard, la déception est grande. Les nouveaux habitants de l’écoquartier des Docks de Ris-Orangis ont rencontré hier le futur maire de la commune, Stéphane Raffalli (PS), qui a toujours soutenu le projet, pour faire part de leurs nombreux griefs.

Moisissures, factures supplémentaires, problèmes administratifs… « Nous savions qu’il y aurait des soucis, c’est normal dans du neuf. Mais à ce point, c’est grave », dénonce Boris. « Nous allons les accompagner », promet Stéphane Raffalli. Quatre-vingt-sept logements sur les 600 prévus dans ce quartier ont déjà été livrés.

La principale crainte des habitants, soutenus dans leurs démarches par le conseiller municipal d’opposition Ama Henni (DVG), concerne l’apparition massive de champignons. Plusieurs enfants sont traités pour des problèmes d’asthme. « J’ai une station météo. J’ai mesuré l’humidité, le compteur affichait un taux de 70%! Ma fille ne dort plus dans sa chambre, affirme Sylvia. Le linge étendu met quatre jours à sécher.» « Nous sommes au courant pour quatre appartements concernés, pour des raisons diverses, par un défaut d’isolation », reconnaît-on chez le promoteur Terralia.

Côté administratif, Promotelec, l’organisme délivrant le label bâtiment basse consommation (BBC), n’a toujours pas donné son accord. Ce label est indispensable aux nouveaux propriétaires pour valider leur prêt à taux zéro. « Il y a urgence. Les banques s’impatientent et deviennent menaçantes », affirme Sylvia. « Il y a eu un souci administratif sur les pompes à chaleur nous obligeant à refaire les études thermiques. Nous attendons le label sous peu », indique-t-on chez Terralia.

Il est aussi intéressant de comparer l’image du projet ,

l’image ci-dessus est celle utilisée pour la promotion des appartements en vente notamment ici et

 

avec la construction livrée …

l’image ci-dessus est publiée sur le site de la ville de Ris-Orangis 

 

 

Un avant-goût de ce qui nous attend en bordure de RN20  ?

A propos du logement social

Augmenter le parc de logement social, compte tenu des conditions de vie des populations les plus en difficulté, on ne peut qu’être pour.

Voici ce que dit le rapport 2012 sur le mal logement de la Fondation Abbé Pierre :

Les données globales sur la crise du logement que la Fondation Abbé Pierre actualise chaque année, soulignent l’importance d’un phénomène qui concerne aujourd’hui plusieurs millions de personnes, même s’il n’a pas la même intensité pour toutes celles qui y sont confrontées : 3,6 millions de personnes sont non ou très mal logées, mais si l’on y adjoint tous ceux qui se trouvent en situation de fragilité de logement à court ou moyen terme, ce sont au total 10 millions de personnes qui sont touchées par la crise du logement. D’intensité variable, le mal-logement concerne de façon spécifique les différentes catégories sociales.
Les plus vulnérables ont vu leurs difficultés s’approfondir alors que le périmètre du mal-logement s’élargissait aux salariés modestes et aux couches intermédiaires

 

Est-ce que la loi SRU telle qu’elle est prévue est la réponse pertinente ?

 

Dans le cas des communes périurbaines, initialement rurales, on peut se poser la question.

Elle a d’ailleurs été posée au sénat et n’a pas vraiment obtenu de réponse.

 

Elle est d’après les différents chiffres peu respectée.

voir la carte du site gouvernement off réalisée à partir des données de la fondation Abbé Pierre de 2007

 

Si on prend les données insee 2009, on peut calculer le taux nombre  logements HLM / nombre de logements par commune.

 

On dénombre en 2009 :

– 36 674 communes habitées 

– 2918 communes de plus de 3500 habitants

– dont 1979 communes de 3500 à 10 000 habitants

 

Voici les taux de logement HLM / nombre de logements qu’on obtient :

 

Les communes de plus de 3500 habitants sont 23% à atteindre 20% de logements HLM.

 

Les communes entre 3500 et 10 000 habitants, comparables à notre commune ne sont plus que 15% en 2009 à atteindre 20% de logements HLM.

D’après les données du Commissariat Général au Développement durable, les HLM représentent 80% des bailleurs sociaux.

La réalité des communes entre 3500 et 10000 habitants atteignant 20% de logements sociaux est donc peut-être autour de 18%.

Cela reste très en-deçà des objectifs.

 

D’après les comptes du logement 2010 publiés par le Commissariat Général au Développement Durable : (voir chapitre D 13 Les locataires du secteur social, pp 62-63) :

En 2010 plus de 5,1 millions de personnes sont locataires dans le secteur social et des collectivités territoriales.

Les logements sont répartis comme indiqué dans le tableau suivant :

On voit que les communes de moins de 20 000 ha ont 13,4 % de locataires sociaux.

Leur répartition sur le territoire :

 On voit qu’en 2010 encore, on est assez loin des 20% dans les communes de plus de 3500 habitants.

 

On ne comprend alors pas vraiment l’intérêt de porter à 25% ce taux de logement social.

Mieux vaudrait comprendre pourquoi 10 ans après la loi SRU, le taux de 20% est aussi loin d’être atteint.

Mieux vaudrait comprendre les vrais besoins : plus de logements ou des logements à des prix accessibles ou tout simplement un travail qui permette de payer un loyer ?

Des logements où ? pour qui ? pour travailler où ?

Urbanisation – la mode de la densification

En recherchant des données sur l’urbanisation, nous sommes tombés sur cette courbe publiée par l’OCDE, citée notamment dans un document intitulé “Villes et croissance verte” (en anglais)  :

Lorsque la densité urbaine augmente, les CO2 émis par les transports diminuent

La courbe montre les émissions de CO2 par habitant (en Kg CO2/ habitant) en 2006, en fonction de la densité de population (en nb d’habitants / km2)

 

De cette courbe est déduite un postulat :   “pour émettre moins de CO2, il faut densifier l’habitat”.

 

Quel sérieux accorder à cette courbe ?

On peut s’interroger sur le choix de la régression qui moyenne allègrement la Turquie et les Etats-Unis, et sur l’absence de pondération par le parc automobile (nombre de véhicules,  cylindrée moyenne, type de véhicule).

Mais c’est un axe sur lequel urbanistes de tout poil travaillent, et cela donne par exemple le projet “Bimpy”, “Build in my Backyard”

Bimpy, densification urbaine par la maison individuelle

A première vue, l’idée semble sympathique, mais les habitants auxquels on le propose sont dubitatifs, c’est ce qui se passe aux Essarts-le-Roi, une petite commune des Yvelines.

Voici ce qu’en dit le journal Le Monde du 2 juin :

La question fait écho à l’une des préoccupations majeures des habitants de cette commune socialiste des Yvelines.

Quelles que soient les raisons qui les poussent à venir vivre à 37,679 km de la gare Montparnasse (soit 55 minutes par le Transilien), une hantise réunit nombre d’Essartois – et, plus généralement, la majorité des “périurbains ” : celle de se retrouver ” en ville “.

(…)

Or avec ses 6 300 habitants, cette commune de 1 900 hectares a changé de v isage depuis les années 1 980. L’augmentation du prix du foncier a entraîné la création de nouveaux lotissements qui se sont agrégés autour du centre, repoussant les limites de l’agglomération bien au-delà de ses frontières anciennes.

Le résultat, c’est une commune largement pavillonnaire (1 900 maisons individuelles sur un total de 2 300 boîtes aux lettres) qui manque d’espace. Car, depuis l’entrée des Essarts dans le parc naturel de la haute vallée de Chevreuse, les élus ont décidé de clore l’enveloppe des terrains constructibles. Leur idée : ne pas dépasser 25 % de la surface communale. ” Il est dans l’air du temps de ne pas consommer de terre agricole supplémentaire, souligne Hervé Allein, adjoint à l’urbanisme. Et puis nos équipements publics, écoles, station de traitement des eaux usées, par exemple, ont un seuil qu’on ne peut dépasser. ” Oui, mais le hic, c’est que “pour conserver la population, il faut bâtir, ne serait-ce qu’en raison de la décohabitation, des couples qui se séparent, etc. “, observe M. Allein.

Phobie de la ville

En effet, les communes sont obligées de maintenir une population stable, pour… rentabiliser les équipements. Sans compter que l’Etat leur impose de favoriser les constructions, afin de répondre à la pénurie de logements. S’ils se pliaient à cette demande, les élus devraient laisser pousser entre 60 et 75 logements neufs chaque année. Autrement dit, bien plus que ce que leur permet leur fameuse enveloppe.

Et voici ce qu’en dit l’association “Bien vivre aux Essarts” sur son blog :

Mais attention à l’arbre qui cache la forêt ! En affichant une politique volontariste de densification, dans le contexte particulier de l’élaboration du PLU, la municipalité de Jacques Bouchet se positionne clairement en faveur d’une ville en forte croissance, dans le prolongement des opérations déjà très denses de construction de plus de 200 logements sur le plateau de Mauregard qui fera passer la population essartoise à près de 7000 habitants fin 2012. Ne tombons pas dans un cercle qui consiste à trouver des recettes par une augmentation de la population, pour payer des dépenses… L’arrivée en 2012 de plus de 70 nouveaux enfants dans nos écoles laisse déjà entrevoir des difficultés au niveau de la cantine, des transports scolaires et des gardes périscolaires, sources de nouvelles dépenses de fonctionnement. Une nouvelle augmentation de la population entraînera cette fois-ci des besoins d’équipements complémentaires, dont le financement appellera à son tour le besoin d’accroître la population pour bénéficier de plus de recettes fiscales… Demain, les Essarts le Roi, 10 000 habitants ?

Les choix d’urbanisation ont inévitablement un impact sur l’environnement urbain… La municipalité se soucie-t-elle vraiment de l’avis des habitants quant aux différents scénarios d’évolution du territoire de la commune ?

 

Décidément les questions d’urbanisation tournent au casse-tête pour les petites communes !

Continuons à pousser nos élus à sortir des dogmes de tout bord

pour aménager l’espace urbain réel avec ceux qui y vivent.

Projet de Schéma Directeur Île de France – Enquête

Le Schéma Directeur Île de France (Sdrif) vient d’être publié.

Voici ce qu’on peut lire sur le portail du Conseil Général d’Île de France (lien ici) :

Quatre ans après l’adoption par la Région du projet de 2008, deux ans après l’avis du Conseil d’Etat, le projet de Schéma directeur Île-de-France 2030 s’inscrit dans un contexte radicalement différent. Il s’appuie sur le socle du projet voté en 2008, fruit d’un large consensus et précurseur en matière d’aménagement durable, que les évolutions législatives amenées par les lois Grenelle, la Loi du Grand Paris et la Loi du 15 juin 2011 ont conduit à mettre en révision

Donc il s’agit de se projeter en 2030.

Nous ne l’avons pas encore lu en détail, mais nous tenons à signaler une enquête menée auprès des franciliens avec un questionnaire en ligne.

Quel âge aurez-vous en 2030 ?

Comment vivrez-vous en Île-de-France ?

Logement, travail, déplacements, éducation, loisirs, culture, sport, etc., qu’attendez-vous de l’avenir ?

À travers la définition de son projet de territoire pour l’Île-de-France 2030, la Région construit l’avenir, mais elle ne peut le faire sans vous : elle a besoin de votre avis !

 

C’est bien que nos élus rêvent. Cependant pour les citoyens moyens que nous sommes , pas facile de se projeter en 2030, alors que le monde a tellement changé ces quinze dernières années, et que l’avenir paraît tellement incertain.

La première question est assez simple : “Quel âge aurez-vous en 2030 ?”. Viennent ensuite des questions sur nos modes de transport, notre logement , notre travail.

Et là , on peut se demander à qui s’adresse ce questionnaire. Imaginons qu’en 2012 , la personne qui répond a entre 30 et 45 ans, en 2030, elle aura entre 48 et 63 ans…

Donc il faudrait plutôt s’imaginer la vie que nous voudrions pour ceux qui seront les actifs de 2030, c’est-à-dire nos enfants, ces “digital kids” !

Pour préparer le questionnaire, vous en trouverez la copie ici.

Même si cela apparaît un peu comme une lettre au Père Noël (mais après tout c’est la saison 😉  !)

Répondons au questionnaire

Faisons entendre notre voix

Ne restons pas les oubliés des projets de la Région.

Familles à Energie positive

 

 Il s’agit d’un concours ludique pour toute la famille.

Son but ?

Montrer concrètement l’effet des éco-gestes sur la consommation d’énergie.

C’est un défi organisé par :

 Association qui sensibilise, informe , forme et accompagne les particuliers, collectivités, entreprises …vers un développement durable Association dont l’objet est d’aider chacun à réduire son empreinte écologique et
préserver les ressources naturelles de la planète

Le concours se déroule du 1er décembre au 1er juin 

Le défi : économiser au moins 8% d’énergie sur les consommations à la maison : chauffage, eau chaude, équipement domestique

des équipes d’une dizaine de foyers, se regroupent pour représenter leur village ou leur quartier sous l’égide d’un “capitaine”

– chaque “capitaine” est formé en matière de maîtrise de lénergie par des Conseillers Info Energie locaux et devra transmettre ses connaissance à chaque memebre de son équipe

– les familles doivent reporter chaque semaine via internet les chiffres de leur consommation

Pour en savoir plus :

règlement du jeu

bulletin d’inscription  (à documenter et adresser par mail à eie@solicites.org)


 

 

 

 

 

 

 


A propos du logement

C’est indéniable, il y a en ce moment en France une crise du logement.

On trouvera dans ce dossier publié par Débat&Co différentes idées et explications.

(Débat&Co se veut un site de débat et d’information sur l’actualité économique et sociale.)

La graphique qui en est extrait ci-dessous en donne une bonne explication : le prix du logement a augmenté beaucoup plus que les revenus des ménages.

Et si en 1980, 80% des logements étaient accessibles aux 25% des revenus les plus modestes, en 2006, cette part est tombée à 60%. Les chiffres 2012 ne sont pas mentionnés.

A consulter aussi sur le site de l’INSEE .

Les statistiques officielles montrent aussi que cette part de dépense consacrée au logement affecte plus particulièrement les ménages aux revenus les plus faibles, et constitue une source d’inégalité.

C’est ce qu’indique ce graphique, aussi publié par l’insee sur la base de données collectées jusqu’à 2006.

(rapport complet ici)

Une autre étude publiée par le CREDOC, et qui a fait l‘objet d’un article dans Le Monde  montre comment les dépenses des ménages sont affectées en fonction de la part de budget consacrée au logement.

Il est frappant de constater, que c’est le budget nourriture qui est le plus réduit, suivi de celui des transport (que l’évolution du coût des carburants va rendre aussi important)

Tous les indicateurs le montrent : il y a bien urgence à améliorer l’offre de logement en France .

Cela dépasse largement ce qui est faisable à l’échelle de notre petite commune, et mérite d’être imaginé pour l’avenir, au moins au niveau intercommunal, voire régional.