Les avions à La Ville-du-Bois

Depuis cet été les urbisylvains ont remarqué le bruit beaucoup plus important que font les avions au-dessus de la commune.

Pourtant selon les données officielles, le bruit est au-dessous de 50 dB sur la commune, et ne constitue pas officiellement une nuisance.

Voir la cartographie du bruit des avions sur la communauté Paris-Saclay disponible sur le site de bruitparif

Pourtant, beaucoup d’entre nous ont été réveillés cet été par le premier avion du matin vers 6h.

A titre d’exemple, nous avons suivi la trajectoire d’un avion entendu vers 8h08 lundi 12 octobre 2020 à La Ville-du-Bois.

A l’aide des sites https://vitrail.entrevoisins.org/vitrail/ et https://fr.flightaware.com/live, nous avons pu reconstituer sa trajectoire.

Il s’agit d’un avion qui a décollé de la piste 06 d’Orly face Ouest. Voici son parcours :

On peut noter à cette étape, que bien que l’avion soit plus haut et plus loin, la station de mesure enregistre un bruit plus élevé.

En consultant les détails du vol sur le site Flightaware.com, on s’aperçoit que l’avion passe d’environ 300km/h à plus de 500km/h en 1mn, juste après le passage du point de mesure de Villiers, et au voisinage de La Ville-du-Bois.

En clair , dès que le dernier point de mesure de bruit est passé, les avions mettent les gaz et font beaucoup de bruit lorsqu’ils passent près de La Ville-du-Bois. La carte de bruit publiée par Bruitparif est obsolète.

Cet avion est représentatif des trajectoires usuelles des avions lors des décollages face Ouest consultables sur le site ENTRACT

Et voici un enregistrement d’un autre vol entendu mardi 13 octobre 2020 vers 16h12.

Edito Septembre Octobre 2020

Nous avons participé au forum des associations du 6 Septembre, et avons pu rencontrer quelques urbisylvains intéressés par nos actions.

Voici les actualités que nous avons relevées ces dernières semaines :

TRANSPORT :

Lignes de bus

Les lignes de bus Keolis-Meyer vers Paris sur la RN20 ont été renforcées :

En détail :
Du lundi au vendredi, les lignes DM151 et DM153 fonctionnent de 5h à 22h :
-  En heures de pointe : un bus toutes les 15 minutes, sur chaque ligne, soit un bus toutes les 7 minutes sur le tronc commun (entre Porte d’Étampes et Ballainvilliers) !
-  En journée et le soir : un bus toutes les 30 minutes sur chaque ligne, soit un bus toutes les 15 minutes sur le tronc commun

Le samedi :
Les lignes DM151 et 153 fonctionnent de 5h à 22h avec un bus toutes les 30 minutes sur chaque ligne de 7h à 20h.

Le dimanche, seule la ligne DM151 fonctionne de 5h à 21h.

Découvrez les horaires des lignes DM151 et DM153 en cliquant ici

L’itinéraire qui relie plus directement Porte d’Étampes à Porte d’Orléans, sans passer par le centre-ville de Longjumeau, sera mieux valorisé grâce à la mise en place de la ligne commerciale DM154

Cet itinéraire vous permet d’économiser 15 minutes de temps de trajet par rapport à l’itinéraire de la ligne DM151.

Découvrez les horaires de la ligne DM154

Concessions autoroutières

En relation avec le trafic sur la RN20,  qui pourrait être réduit par la gratuité de l’autoroute A10 en région parisienne, le sénat a publié mi-septembre le rapport de la Commission d’enquête sur le contrôle, la régulation et l’évolution des concessions autoroutières , intitulé “Concessions autoroutières : des profits futurs à partager équitablement avec l’état et les usagers” dont voici les principales recommandations :

PRÉPARER LA FIN DES CONCESSIONS

■ Ne plus prolonger la durée des concessions

■ Le coût prohibitif d’un rachat anticipé des concessions autoroutières Prévu par les contrats de concession pour motif d’intérêt général, le rachat aurait un coût évalué par le ministère de l’économie et des finances entre 45 et 50 milliards d’euros. Il est donc raisonnable d’aller au terme des concessions et de mettre à profit les prochaines années pour s’assurer de la remise en bon état des infrastructures et encourager les SCA à accompagner les mobilités vertueuses.

■ Établir un inventaire des biens de retour Il n’a pas été dressé faute d’une définition du « bon état d’entretien ».

■ Veiller au maintien d’un niveau d’investissement suffisant Les prochains contrats de plan dont la négociation va commencer doivent prévoir un niveau d’investissement assurant le bon entretien des infrastructures, inhérent aux obligations contractuelles des concessionnaires

■ Ajuster le cadre contractuel En l’état de leur rédaction, les clauses d’encadrement de la rentabilité des concessions ne sont pas opérantes.

■ Organiser un sommet des autoroutes (« La Défense des autoroutes ») L’État doit prendre l’initiative de discussions avec les sociétés concessionnaires pour définir enfin l’équilibre économique et financier des concessions, ce qui permettra d’identifier les marges d’investissement dont pourraient bénéficier les usagers sans nouvelles augmentations tarifaires.

■ Inciter les SCA à accompagner le développement des modes de transport vertueux sans contrepartie financière La rentabilité des concessions doit également permettre des modulations tarifaires et des investissements en faveur des véhicules propres, du covoiturage et des transports collectifs. Le déploiement de bornes de recharge électriques sur les aires d’autoroutes doit être accéléré. Les SCA pourraient en outre être incitées à relever leur participation au financement de l’Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF) qui finance le développement des modes de transports

CONVENTION CITOYENNE

La convention citoyenne a aussi sa page wikipedia comporte un tableau propositions citoyenne pour le climat . Le site sansfiltre.les150.fr montre le suivi des propositions .

POLLUTION

La lettre du développement durable du 28/09/2020 mentionne le rapport de la cour des comptes de Juillet 2020 relatif aux politiques de lutte contre la pollution de l’air, suite à une enquête demandée par la Commission des finances du sénat.

Si globalement, les niveaux de polluants attendus pour 2020 sont conformes à la législation européenne, il reste une quinzaine de territoires où les concentrations locales de polluants atmosphériques restent au-dessus des normes européennes.

Concernant notre territoire, le bilan de la Qualité de l’Air 2019 publié par Ariparif, montre que notre commune est clairement concernée par les dépassement des seuils réglementaires en concentration de polluants. Les seuils relevés en NOx montrent que la RN20 à Montlhéry fait partie des situations de trafic les plus polluées.

Notre territoire est de plus inclus dans la zone sensible francilienne où les seuils réglementaires sont dépassés.

Comme la législation l’impose depuis 2016, un plan de protection de l’atmosphère (PPA) est en vigueur en Ile de France .

Le PPA Ile-de-France prévoit l’implication des territoires par le biais des actions suivantes (voir Quel rôle pour les collectivités) :

  • Communiquer et inciter aux changements de comportement
  • Promouvoir les actions locales
  • Organiser les flux de transports de la collectivité et dans la collectivité
  • Aménager le territoire pour réduire les émissions et favoriser leur dispersion

Sont précisés aussi les pouvoirs de police pour garantir le respect des mesures de protection des collectivités

Il est intéressant de noter que le non respect d’une zone de circulation restreinte est passible d’une amende de 68 Euros. Indépendamment des problèmes de pollution, bien des sanctions pourraient être prises dans certaines des rues de la commune dont l’accès est réservé aux riverains.

Parmi les actions citées, nous constatons que notre commune a réalisé des stationnements avec borne de recharge pour les véhicules électriques.

Et si la Feuille du Bois annonce des aménagements de voies dédiées aux vélos, la circulation “douce” demeure compliquée. 

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Grand Paris – Extrait du Conseil des ministres du 15 octobre

A circulé sur la toile le CR du Conseil des Ministres du mercredi 15 octobre, dont voici un extrait relatif au Grand Paris.

( voir site de l’Elysée)

COMMUNICATION LE GRAND PARIS

Le Premier ministre a présenté une communication relative au Grand Paris, retraçant l’ensemble des décisions prises à l’issue du comité interministériel du 13 octobre.

• Le Gouvernement accélère la mise en œuvre du Grand Paris des transports.

Des moyens financiers sans précédent seront consacrés à la modernisation du réseau existant :

– Apport par l’État, dans le cadre du CPER 2015-2020 d’un budget de 1,4 Mds€ pour financer les opérations d’amélioration des transports dans le cadre du Plan de mobilisation régional ;

– Affectation d’une recette complémentaire de 140 M€ par an, pour la Région Île-de-France, dans le cadre du projet de loi de finances 2015 ;

– Financement par la Société du Grand Paris (SGP) des études permettant l’accélération de projets structurants (extension à l’Ouest du RER E ; extension à l’Est de la ligne 11 et réaménagement des gares existantes en correspondance avec le Grand Paris Express).

Le Gouvernement attache aussi une importance particulière à la mise en œuvre du schéma directeur des RER, qui doit permettre l’amélioration du fonctionnement des lignes A, B, C et D, notamment du nœud ferroviaire de Brétigny. Des financements de la SGP seront mobilisés pour ces projets.

La desserte des aéroports d’Orly et de Roissy sera accélérée en vue d’une mise en service en 2024, tout comme la liaison entre le plateau de Saclay et Orly. Le Charles-de-Gaulle Express reliera dès 2023 Roissy à Paris intra-muros.

• Le Gouvernement veut également atteindre l’objectif de 70 000 logements par an en levant les blocages.

Le comité interministériel a réuni les moyens pour atteindre cet objectif ambitieux :

– Création d’une nouvelle génération d’opération d’intérêt national (OIN) dite « multi-sites » ;

Identification de territoires à fort potentiel. Cinq sites sont annoncés, et une quinzaine d’autres le seront d’ici la fin 2014 ;

– Transformation de l’Agence foncière et technique de la Région Île-de-France en Grand Paris Aménagement. Elle pilotera et coordonnera l’OIN multi-sites. Sa gouvernance sera adaptée pour mieux associer les collectivités locales concernées ;

– Définition d’un plan d’action pour résorber l’habitat indigne en banlieue ;

– Mise en place de la première Opération nationale de requalification des copropriétés dégradées à Clichy sous-Bois. Une autre sera engagée à Grigny.

• Le Grand Paris doit devenir le modèle de la ville de demain.

Le développement économique du Grand Paris se structurera grâce à l’optimisation du rôle des 7 pôles de compétitivité franciliens permettant un renforcement de l’attractivité du territoire. Une conférence des acteurs économiques contribuera à unifier la gouvernance économique et la promotion du Grand Paris.

Le Gouvernement renforcera également le soutien aux projets d’excellence, notamment le pôle de Saclay et le pôle Innovation et santé à Evry. Les projets qui dessinent le Grand Paris de demain, porteurs de création d’emploi, seront appuyés (aménagement du triangle de Gonesse ; Cité de la Gastronomie ; Confluence Seine-Oise ; pôles des Ardoines, de Pleyel et de la Défense).

L’État apportera son concours à la candidature du Grand Paris à l’Exposition universelle 2025.

• La création de la Métropole du Grand Paris et d’intercommunalités renforcées en grande couronne sera accompagnée.

Le Gouvernement a pris acte des propositions des élus métropolitains, adoptées à une large majorité le 8 octobre dernier, pour faire évoluer les conditions de création de la métropole. Il appartiendra au Parlement de décider, dans les prochains mois, des évolutions à venir. La montée en puissance progressive de la Métropole et l’affectation d’une ressource fiscale dynamique doivent être recherchées.

Le travail se poursuivra avec les élus locaux, et permettra de concilier ces évolutions avec les objectifs de simplification et de solidarité. Il sera mis en perspective avec la disparition à terme des conseils généraux.

En grande couronne, le projet ambitieux de schéma de coopération intercommunale vise à inscrire les intercommunalités de grande couronne dans cette grande dynamique pour les territoires. Le Gouvernement sera attentif aux résultats de la concertation pour ne pas reporter à plus tard les nécessaires regroupements. Il aidera les nouvelles intercommunalités, par des contrats de projets.

 

Sommes-nous concernés en tant que territoire à fort potentiel ? La carte ci-dessous extraite du Schéma Régional de Coopération Intercommunale peut nous le faire craindre, puisque notre commune est identifiée comme secteur à fort potentiel de densification.

potentiel_densification_GP

Voilà l’explication des immeubles prévus à La Grange aux Cercles dans le dernier rapport du  Syndicat Mixte de la RN20 ?
(Au fait que devient-il ce syndicat mixte après les différentes élections, et la réforme territoriale en cours ?)

Sur quel critère est choisi ce “fort potentiel de densification” ?

 

Atteindre le taux de logement social imposé aux communes par la loi Duflot ?

A partir des chiffres dont nous disposons nous nous sommes livrés à un petit calcul :

Les chiffres officiels du taux de logement social au 1er janvier 2012 sont les suivants ( cf . Inventaire SRU au 1er janvier 2012, consultable ici)

Nombre d’habitants : 7138

Nombre de résidences principales : 2601

Nombre de logements sociaux : 171 soit 6,6%

 

Supposons que l’on construise RP résidences principales, comprenant k*100 % de logements sociaux, et que T soit le taux de logements sociaux visé.

Le nombre de logements à construire est : (2601*T-171)/(k-T)

A partir de ce petit calcul, et en reprenant le taux d’occupation des logements déduit grossièrement des chiffres 2011 (7138 habitants / 2601 logements = 2,74), le tableau ci-dessous résume :

– le nombre de logements à construire selon le % de logements sociaux construits
– le nombre d’habitants total à la Ville du Bois une fois ces logements occupés

SRU_25p

 

On a donc deux solutions pour atteindre le taux de logements sociaux de 25% visé par la loi :

–  raser la ville pour construire partout 30% de logements sociaux

– construire des barres d’immeuble à 100% de logements sociaux.

Même avec la densification prévue en bordure de RN20, ces 25% ne seraient pas atteints.

 

En lien avec le TCSP Massy – Arpajon ?

Les immeubles les plus denses étaient prévus au voisinage des stations du TCSP

Voir le profil de la RN20 prévu dans le schéma de référence de la RN20 de Massy à Boissy-sous-Saint Yon de décembre 2011réalisé pour le Syndicat Mixte de la RN20.

profil_RN20_2

La légende indique :
immeubles marron : “urbain dense”
immeubles orange : “urbain moyennement dense”
immeubles jaunes : “urbain peu dense”
immeubles roses “zone commerciale”
en vert “bois, forêt”
points rouges “stations TCSP”

Des zones “urbaines denses” avaient été prévues au voisinage de ces stationsqui n’existeront pas avant longtemps.

Les communes voisines Balainvilliers, Linas, Longpont, Montlhery et Nozay , selon la même logique verront leur population augmenter d’environ 2000 habitants. Cela fait donc environ 12000 habitants de plus à prévoir, sans voies de communications, ni transports en communs supplémentaires.

Est-ce que dans l’expression “fort potentiel de densification” sont aussi prévus : les modes de déplacement, l’emploi en adéquation avec le profil des nouveaux habitants, les places en crèche, les écoles, l’accueil périscolaire,  les services de santé ?

Nous sommes favorables à tout ce qui peut améliorer l’accès au logement pour tous.

Nous sommes aussi favorables à une requalification de la RN20.

Mais nous revendiquons le droit pour tous à un plan de développement du territoire cohérent.

Les promesses et la réalité

Voici les images publicitaires diffusées par Terralia sur la résidence “Coté Parc” dont la construction a commencé cet été à La Ville-du-Bois en bordure de RN20 :LVDB - Côté Parc - Vue

LVDB - Côté Parc - Vue 2

 

Pourtant dans la réalité ces immeubles baigneront  dans cette ambiance toxique  :

pollution

 

Les immeubles devraient être achevés début 2016.

Et pendant ce temps le réaménagement de la RN20 et son TSCP (transport en commun en site propre) se font toujours attendre.

Voir notre précédent article “Think différent ? (Changez votre façon de penser ?)”

 

Rappel du calendrier annoncé en 2011 :

  • octobre 2006 : présentation du projet de TCSP sur la RN20 aux assises de la RN20 lancées par Nathalie Kosciusko-Morizet.
  • septembre 2008 :  feuille de route donnée au Vice Président du Conseil Général des Ponts et Chaussées signée par Jean Louis Borloo, ministre d’état et co-signée par ses deux secrétaires d’etat de l’époque, D. Bussereau, S E chargé des transports et N.Kosciusko-Morizet, S.E chargée de l’écologie.
  • novembre 2009 : rapport final de requalification durable de la RN20 par le Conseil Général de l’Essonne et création du Syndicat mixte de la RN20.
  • 2015 : mesures conservatoires dans les secteurs stratégiques.
  • 2015/2020 : mise en oeuvre progressive de la ligne.
  • 2020 / 2025 : création du TSCP.
  • 2025 / 2030  : aménagement des boulevards urbains.

 

Aujourd’hui en sptembre 2014 on en est-on ?

Le projet est mentionné dans le SDRIF de fin 2013 : voir p 14 de la synthèse en lien TCSP_projet

Mais ce doit être pour 2030 !

Donc nos décideur vont construire des logements en nombre, mais quelles conditions de vie pour les habitants alentour ?

pas de transport en commun à proximité supplémentaire

– combien de médecins en plus ?

La situation en Essonne est déjà préoccupante ;  voir cette question au sénat de Claire-Lise CAMPION le 26/12/2013 :

Une étude des services du conseil général de l’Essonne estime qu’aujourd’hui, un Sud-Essonnien sur quatre, rencontre des difficultés pour obtenir un rendez-vous avec un médecin généraliste et un sur deux rencontre des difficultés pour prendre rendez-vous chez un spécialiste. Pire : un Sud-Essonnien sur cinq aurait renoncé à se soigner.”

(…)

D’autres données indiquent que, dans bon nombre de communes, la relève n’est pas assurée. Le secteur perd, en effet, proportionnellement, davantage de médecins que sa région, l’Île-de-France. Cette dernière est, pourtant, la région de France formant le plus grand nombre de médecins mais elle peine à les retenir. Aussi, la continuité des soins étant menacée, la question du renouvellement se pose-t-elle avec urgence.”

 Le Conseil Général de L’Essonne s’était engagé courant 2013 dans des collaboration avec l’ARS Ile-de-France (Agence Régionale de Santé) dans le but d’associer les professionnels de santé pour un meilleur accès aux soins, voici ce qui est précisé dans la réponse du Ministère chargé de la famille du 19/02/14:

“En Île-de-France comme sur l’ensemble du territoire, la dynamique est bien engagée. Pour le département de l’Essonne, que vous connaissez bien, je vous livre quelques exemples. Trois contrats de praticien territorial de médecine générale y ont été signés en 2013, deux dans le sud du département, dans le canton de Méréville, et un à Vigneux-sur-Seine.

L’accompagnement des professionnels de santé est renforcé grâce à des permanences locales, organisées par l’agence régionale de santé, les unions régionales des professionnels de santé, ou URPS, les ordres et l’assurance maladie.

Je citerai encore création de cinq maisons et pôles de santé pluridisciplinaires, dont l’inauguration de la MSP Le Jariel, à Forges-les-Bains, en novembre 2013, qui résulte d’une forte mobilisation des élus locaux et du soutien de l’ARS.

De nombreux projets sont en cours. Trois doivent ouvrir dans le courant de l’année, dont un en territoire déficitaire : à Corbeil, à Paray-Vieille-Poste et à Boutigny-sur-Essonne.”

D’après la cartographie mise à disposition par l’ordre des médecins (cf démographie médicale.fr), sur le département de l’Essonne, le nombre de médecins généralistes a diminué de 13,6% entre 2007 et 2013.

Dans le même temps , des lits d’hôpitaux sont fermés. ( voir cet article sur la fermeture de lits à l’hopital Clémenceau à Mennecy)

– quels aménagements des établissements scolaires ?

– Quel accompagnement pour les personnes qui occuperont les 92 logements sociaux prévus sur les 113 du projet ?

 

 

CONSTRUIRE DES LOGEMENTS NE SUFFIT PAS : NOUS AVONS BESOIN D’UN PROJET COMPLET DE COHERENCE TERRITORIALE

Démocratie participative : y a du boulot

Notre commune est depuis 2009 engagée dans la mise en œuvre d’un plan local d’urbanisation (PLU).

Bien Vivre à La Ville du Bois s’est mobilisée depuis le début du projet.

 Les faits



Mai 2009
geschäftsmann zeichnet hochhäuser in den himmel

Prescription du PLU par le Conseil Municipal

Mars 2011 

Définition des orientations du PADD
(Plan d’aménagement et de développement durable)

 

Objectifs :     Construire  500 à 600 logements sur  15 ans

Environ 40% de logements sociaux
8600 habitants environs (population actuelle environ 7000 habitants)

Un urbanisme compact autour des futurs arrêts du TSCP

Plutôt enthousiastes à l’idée d’un réaménagement de la RN20, nous sommes réservés sur un objectif qui semble focalisé sur l’accroissement de population dans le seul but d’accroître le taux de logements sociaux.

Quelles infrastructures associées ?

Comment passer des 70 000 veh/jour au 25 000 annoncés sur la RN20 ?

zones_plu

 

Octobre- décembre 2011

Enquête publique

 

 

 

Toujours pour le réaménagement de la RN20, pour la construction d’une nouvelle école et d’un nouveau gymnase sur le site des Bartelottes

Très réservés sur la densification de la zone UE, l’absence de cohérence territoriale, la saturation des voies de communication, l’absence de transports en commun effectifs

Alertés par les demandes de Terralia et de l’EPFIF d’une modification de calcul des hauteurs dans la zone UE

Logo-Mairie

 

Mars 2012

Approbation du PLU en Conseil Municipal

 

 

Pourquoi seules les demandes de Terralia et de l’EPFIF sur les modifications des hauteurs de bâtiment sur la zone UE ont-elles été prises en compte ?

Et cela alors que cela n’a pas été explicitement débattu en Conseil Municipal

 

 

 

 Nos actions


subvention_bartelotte

 

 Soutien à la commune pour l’obtention de la subvention du Conseil Régional pour la construction de l’école de Bartelottes

 

Voici le courrier que nous avons adressé à :

Monsieur Michel FUZEAU, Préfet de l’Essonne

Monsieur Jérôme GUEDJ, Président du Conseil Général de l’Essonne

Monsieur Vincent DELAHAYE, Sénateur de l’Essonne

Madame Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, Députée IV° circonscription

Monsieur Olivier THOMAS, Conseiller Régional de l’Essonne

Monsieur Jérôme CAUET, Conseiller Général Canton de Montlhéry

et en copie  Monsieur Jean-Pierre MEUR, Maire de La Ville du Bois.

Mesdames, Messieurs

Nous avons appris que le projet d’école et gymnase des Bartelottes prévu sur notre commune est compromis, en raison du refus de subvention par le Conseil Régional.

Cette subvention nous serait refusée parce que la commune n’a pas respecté son engagement de construction de logements sociaux sur la période 2008-2011.

Or des logements réalisés en 2011 sur la résidence du Plessis n’ont pas été comptabilisés pour des raisons de délai administratif.

Par ailleurs, notre commune était à 4,5% de logements sociaux en 2007 et à environ 6% en 2011, alors même que selon l’insee, la population a augmenté en moyenne de 2% par an entre 1999 et 2009.

Pour l’instant, la commune prévoit de construire 137 logements, qui pourraient amener  150 enfants d’ici fin 2014.

Nos écoles sont déjà vétustes et saturées.

Nous nous trouvons donc dans la situation surréaliste de devoir construire des logements, en étant certain de ne pas pouvoir accueillir tous les enfants de la commune à l’école.

Que demande l’administration à notre commune ?

Construire des logements sociaux en quantité, sans école, sans augmentation des capacités hospitalières  à proximité, sans transport en commun prévu, alors même que les voies de circulation existantes sont saturées, et que le prix du carburant ne pourra qu’augmenter ?

Et pour quel bassin d’emploi ?

Faut-il nous résoudre à transformer notre commune en ghetto où les habitants n’auront ni travail, ni moyen de se déplacer ?

Nous ne pouvons imaginer que ce soit la volonté de nos élus, tous bords confondus.

Nous comptons sur vous pour repenser l’avenir du territoire de façon plus pragmatique.

Aider notre commune à construire une nouvelle école, dans le cadre d’un projet pluriannuel de rénovation et d’adaptation aux nouvelles populations arrivant  serait un premier pas.

Comptant sur votre soutien, nous vous prions de bien vouloir agréer, Mesdames, Messieurs , l’expression de notre haute considération.

 

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Recours concernant les hauteurs d’immeuble dans la zone UE

 

 

 

L’objet du litige :

Terralia et l’EPFIF ont demandé que dans la zone UE, sur les terrains en pente, la hauteur soit mesurée au point le plus haut, ce qui autorise une hauteur d’immeuble plus élevée

 

hauteurs_immeubles

 

Mai 2012 : recours amiable auprès de Mr le Maire

Juillet 2012 : Réponse de Monsieur le Maire à BVVB

  •  Juge qu’une nouvelle enquête publique n’est pas juridiquement indispensable.
  • Prévoit après les vacances scolaires d’été de lancer une modification de PLU pour la hauteur des bâtiments de la zone UE (voie des Postes)
  • Nous invite à former un recours en contentieux devant le Tribunal Administratif de Versailles sous un délai de 2 mois

Aout 2012 :

Accusé de réception de notre recours contentieux par le Tribunal Administratif de Versailles qui nous demande des compléments        d’information

BVVB transmet un dossier complet fin aout 2012.

Aout 2013 :

3d man with a stack of papersLe tribunal de Versailles nous adresse le mémoire de Maître Guillaume GHAYE, avocat de la Municipalité qui demande :

– de rejeter notre requête
– de nous condamner à 2000 Euros d’amende  pour paiement des frais d’avocats

Non seulement Monsieur le Maire n’applique pas ce à quoi il s’était engagé par courrier en Juillet, mais il engage un avocat aux frais du contribuable et nous demande de le payer.

Il lui aurait suffit de mettre effectivement la révision des hauteurs à l’ordre du jour d’un Conseil Municipal.

 

Septembre 2013 :

BVVB adresse au Tribunal Administratif de Versailles sa réponse aux avocats de la Mairie pour

  • Exiger la mise en œuvre de la proposition faite par Monsieur le Maire dans son courrier du 5/07/2012 « de lancer une modification du PLU sur la zone UE, modification qui traitera plus particulièrement de la question de la hauteur des bâtiments ».
  • Rejeter la demande de la Commune de la Ville du Bois de condamner à verser une somme de 2000€ pour des frais qui n’étaient en rien nécessaires

 

Janvier 2014 :

le Tribunal Administratif de Versailles a adressé à BVVB la copie d’un mémoire présenté par : SELARL LAZARE AVOCATS

Juin 2014 :

Audience au Tribunal Administratif de Versailles en présence de Monsieur Gérard TESSIER, Président de BVVB

  • Le Rapporteur Public expose au Président notre requête, la rejette sur le fond et propose une condamnation de 1500€ à BVVB
  • Monsieur Gérard TESSIER a été invité par la Président à exprimer ses observations.

Le Président a fixé le jugement au 30/06/2014

Juillet 2014 :

Urteil, StrafeLe Tribunal Administratif de Versailles a adressé à BVVB la notification de jugement :

– La requête de BVVB est rejetée.
– BVVB versera à la Commune de La Ville du Bois une somme de 500€ au titre de l’article L. 761-1 du Code de Justice Administrative

 

Juillet 2014 :

BVVB a adressé à la SELARL en LAR un chèque de 500€

 

Les leçons que nous tirons de cette affaire :

Nous sommes fiers d’avoir agi pour le bien de tous et ne pouvons que regretter la parodie de démocratie qui nous est imposée

La présence de notre président, notre évidente bonne foi nous ont évité de devoir payer 2000 euros.

Nous restons convaincus que construire des barres d’immeubles en bordure de RN20 n’est pas acceptable en l’absence de réaménagement de cet axe routier où circulent environ 70 000 vehicules/jour.

Venez nous voir demain à la fête des associations !

Notre nouvelle plaquette est disponible. Cliquer pour la télécharger .

 

Nous serons présents à la fête des associations Place Beaulieu à La Ville du Bois demain,

venez nous voir !

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Grandes eaux

C’était le 17 juin vers vers 9h. De fortes pluies se sont abattues sur notre commune.

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Nombre de nos rues se sont transformées en torrents !

Heureusement, cela n’a pas duré.

Mais nous nous interrogeons sur la gestion des écoulements.

Certes ces événements sont exceptionnels, … mais de moins en moins. Alors que certains urbisylvains voyaient leur cave inondée une fois par an, ces derniers temps, c’est deux fois par mois.

Nous avons vu que notre sous-sol est un réservoir d’eau naturel (voir notre article “Construction en zone UE – compatible avec notre sous-sol ?“), ce qui implique une attention particulière à l’équilibre des écoulements.

Il y a certainement des améliorations à apporter au circuit de captation des eaux pluviales.

A noter que d’après la carte des plans de prévention inondation d’Île-de-France, nous sommes une des rares communes où officiellement rien n’existe, ni  n’est prévu.

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A noter que la mairie a fait paraître dans sa lettre d’information du 19 juin les formalités à accomplir pour faire reconnaître un dégât des eaux :

Vos biens ont subi des dégâts suite aux intempéries de ce 17 juin ?

Première étape, effectuez une déclaration auprès de votre assurance pour lister les dommages. Comme pour tout sinistre, vous avez cinq jours pour le faire.

Deuxième étape : faites-vous recenser auprès de la mairie, en apportant éventuellement une photo du sinistre. Ceci aidera la mairie à constituer un dossier, qu’elle transmettra à la préfecture, pour se voir reconnaître en état de catastrophe naturelle.

Le dossier sera ensuite examiné par la commission interministérielle. Si celle-ci émet un avis favorable, un arrêté sera publié au Journal Officiel. Les personnes recensées en seront alors avisées, par un courrier personnalisé de la mairie. Elles auront alors dix jours après la publication de l’arrêté pour en faire la déclaration auprès de leur assureur.

Si cette procédure aboutit, elle vous permettra d’être indemnisé de certains biens normalement exclus de la garantie. Car le financement de l’indemnisation des dommages subis au titre d’une catastrophe naturelle est pris en charge par un fonds d’assurance approvisionné par tous les assurés.

Un plan de prévention inondation est à construire.

La Belle des Bois


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Bien Vivre à La Ville-du-Bois était présente à l’inauguration de cette très belle réalisation du sculpteur TOTO qui orne l’entrée Nord de notre commune.

La cérémonie était présidée par notre Conseiller Général, Monsieur Jérôme CAUET, notre Maire, Monsieur Jean-Pierre MEUR, accompagné de Madame Martine PEUREUX, Adjointe à la Culture, aux associations et au jumelage. De nombreuses personnes étaient présentes.

 

Constructions en zone UE – compatibles avec notre sous-sol ?

Dans le cadre du Plan Local d’Urbanisation sur notre commune, il est prévu de construire des immeubles avec parking souterrain, en bordure de l’ex RN20, dans la zone dite zone UE.

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Voici les informations que l’on peut trouver sur le site du BRGM, en recherchant les données sur LA VILLE-DU-BOIS

sondages_LVDB

composition_ss_RN20_LVDB

Par ailleurs, voici ce qu’on trouve sur le site http://www.inondationsnappes.fr sur notre commune :

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On peut voir qu’une grande partie de notre commune, et notamment la zone UE,  est sur une nappe sub-affleurante, donc que le sous-sol contient de l’eau !

(Voir aussi les définitions des types de nappe et modes de “recharge” sur le site du BRGM.)

Ce n’est d’ailleurs pas très nouveau : voici ce qu’écrivait l’instituteur de notre commune en 1899, dans une monographie consultable sur le site des archives départementales de l’Essonne : (cliquer sur l’image pour agrandir)

sous_sol_LVDB_1899

extrait :

On peut dire que La Ville du Bois tout entière repose sur un banc de sable d’un jaune rougeâtre dont l’épaisseur varie de 3 à 8 mètres sous lequel s’étend une couche argileuse d’au moins 2 mètres de profondeur. L’eau s’y obtient courament à 5 ou 6 et même 2 ou 3 mètres de profondeur.”

Depuis le début des travaux dans la zone UE  certains riverains pompent régulièrement de l’eau dans leur cave, ce qui ne se produisait pas auparavant …

 Nous nous demandons si la conception des fondations des immeubles et de leurs parkings tient compte de ce sous-sol !

Enquête bruit du Conseil Général

Bruit - Échelle des niveaux de bruit

 

Le Conseil Général de l’Essonne prépare un plan de prévention du bruit dans l’environnement destiné à réduire les nuisances sonores.

Le bruit constitue de nos jours un problème de santé publique, dont les effets peuvent nuire gravement à la santé et au bien-être des Essonniens. Si le bruit provoque d’importants dégâts sur notre système auditif, notamment les célèbres acouphènes, certains chercheurs s’intéressent aussi à des conséquences moins connues, sur les systèmes cardiovasculaire et immunitaire, le sommeil et même l’acquisition du langage. Le Conseil général de l’Essonne s’implique sur ce délicat problème depuis plusieurs années.

Une nouvelle étape est lancée avec l’élaboration d’un Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement (PPBE). Ce plan décline les principales mesures prévues dans les 5 ans à venir, ainsi que les actions déjà engagées par le Conseil général de l’Essonne en matière de lutte contre le bruit.

Ce projet s’inscrit dans le cadre de l’Agenda 21 départemental (lien) et du Plan climat énergie territorial (lien). Il répond également aux exigences de la directive européenne 2002/49/CE du 25 juin 2002 relative à l’évaluation et à la gestion du bruit dans l’environnement. Cette directive impose aux Départements d’élaborer un plan de prévention du bruit sur les routes où le trafic routier est supérieur à 6 millions de véhicules par an.

On peut aller voir sur le site du ministère du développement durable la carte du bruit en Essonne dont voici un extrait au voisinage de notre commune.

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Cartes strat-giques du bruit en Essonne

 

On voit sur cette carte que le niveau de bruit lié à la RN20 varie entre 55 et 70 dB selon la distance à cet axe routier.

Les Essonniens sont invités à donner leur avis :

Donnez votre avis

Cet article ne présente que très succinctement les axes d’intervention et d’actions du PPBE. Soucieux d’associer les Essonniens sur le sujet, le Conseil général vous invite à verser vos contributions sur ce document jusqu’au 16 mars 2013 avant qu’il ne soit approuvé par l’Assemblée départementale.

Pour se faire, rien de plus simple, vous pouvez télécharger le projet depuis cette page et envoyer vos avis et remarques à l’adresse ppbe@cg91.fr