Edito mars 2016

Requalification RN 20

Les éternels silences

 

Bonjour à tous,

 

Dans notre précédent édito,  nous avisions que nous adressions deux courriers, un  à Madame Valérie PECRESSE, Présidente de la Région Ile-de-France, et de fait, Présidente du STIF (Syndicat des Transports de l’Ile-de-France) l’autre au Préfet de l’Essonne. Ces deux courriers sont visibles sur les liens suivants : 438 – 16 Courrier V Pecresse – Transports, logements, déplacements, environnement et 441 – 16 Courrier Préfet-Syndicat Mixte RN 20.

Les réponses ne se bousculent pas, ni des élus en charge des déplacements, ni de l’Etat par l’intermédiaire du Préfet. 

  • Faut-il en déduire que les problèmes et les risques que nous évoquons n’intéressent personne?
  • Doit-on supposer, quelle que soit la couleur politique,  qu’on ne peut apporter aucune réponse aux questions cruciales que nous avons posées?
  • Sommes nous réduits à rester les oubliés du schéma directeur d’Ile de France pour les transports en commun ?
  • Notre santé, fragilisée chaque jour, ne compte-t-elle pas pour nos politiques ?

Cette absence de réponse témoigne d’un mépris du bien-être commun, en décalage avec la prétendue exemplarité affichée par nos politiques.

Nous espérons et restons dans l’attente d’avoir des réponses précises.

Bien sincèrement

G TESSIER

Président BVVB

 

Edito février 2016

Requalification RN 20

Les éternelles questions

 

Bonjour à tous,

Après la trêve des confiseurs, les voeux et les vacances de Noël, nous sommes à nouveau prêts à rappeler à nos élus notre détermination à suivre la requalification de la RN 20 et la mise en place du Transport en Commun en Site Propre (TCSP) reliant Massy à Arpajon, qui fait figure d'”Arlésienne de l’ Essonne”.

Annoncé depuis bientôt 10 ans, ce TCSP fait partie de la requalification de la RN20 pilotée par le syndicat mixte de la RN20. Or nous avons appris mi-janvier, que pour être aux normes de la loi NOTR’e et de la loi MAPTAM, le syndicat mixte de la RN 20, créé en juin 2009, devait être dissous dans le premier semestre 2016, pour être ensuite à nouveau créé dans une nouvelle configuration. 

Durant ces 7 années, ce syndicat mixte a mis en oeuvre des études, dont une a été validée en décembre 2011 (voir extraits publiés en novembre 2011), mais qui ont déjà coûté très cher aux contribuables que nous sommes, sans effet concrêt sur la mise en oeuvre du TCSP Massy-Arpajon.

Nous avons donc décidé de poser aux instances en charge de ce dossier, des questions précises sur son avenir, voir son devenir. 

En ce qui concerne le Transport en Commun en Site Propre, nous avons adressé un courrier à Madame Valérie PECRESSE, nouvellement élue à la Région Ile-de-France, et de fait, Présidente du STIF (Syndicat des Transports de l’Ile-de-France) en demandant de nous préciser le calendrier de sa réalisation. Un autre courrier a été adressé au Préfet de l’Essonne, réclamant également un calendrier sur le dossier de la requalification de la RN 20. Ces deux courriers sont visibles sur les liens suivants : 438 – 16 Courrier V Pecresse – Transports, logements, déplacements, environnement et 441 – 16 Courrier Préfet-Syndicat Mixte RN 20.

Nous espérons avoir des réponses précises.

Bien sincèrement

G TESSIER

Président BVVB

 

Edito Janvier 2016

Voeux 2016

 

Toute l’équipe de Bien Vivre à La Ville-du-Bois vous présente ses voeux pour cette nouvelle année 2016.

https://youtu.be/qGPEvOyXyLs

Edito novembre/décembre 2015

 

Billet d’humeur sur la COP21

décembre 2015

La COP 21 de déroulera à Paris-Le Bourget entre le 30 novembre et le 11 décembre. 195 pays plus l’Union Européennes seront représentés.

L’enjeu : trouver un accord pour réduire les émissions de Gaz à Effet de Serre (GES)  et dans le même temps, mettre en place et impulser la transition énergétique en favorisant les Energies Renouvelables (ENR) afin de limiter à 2° le réchauffement climatique. Ce n’est pas gagné. L’accord recherché par la CCNUCC ( Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques) doit être en action pour 2020. Cela concerne l’avenir de nos enfants et petits enfants. c’est aussi la première fois qu’est recherché un accord de tous les pays de la planète.

La France s’apprête à accueillir 45000 personnes. 

 

Nous sommes bien conscients que ces débats sont primordiaux pour l’avenir de la planète.

Un vidéo diffusée par le journal Le Monde explique très bien les enjeux planétaires dont il est question. 

 

Espérons aussi que le programme des négociations ne sera pas réduit à des marchandages sur les réductions des émissions de dioxyde de carbone, qui ne constituent qu’une partie des questions à résoudre.

Voir cet article du Monde intitulé “les grandes questions oubliées de la COP 21” ,  cette interview de Guillaume Sainteny, professeur à Polytechnique et ayant travaillé plusieurs années pour le ministère de l’environnement, et publiée sur le site “reporterre” ou encore cet autre article du Monde intitulé “la santé, grande oubliée de la COP 21“.

Ajoutons que cette belle conférence laisse aux franciliens un goût amer : de grands objectifs environnementaux vont être débattus au plan internationnal alors que depuis des décennies, près de chez eux, il n’y eu aucune réelle volonté politique de réduire des pollutions subies sur nos territoires. 

Bien sincèrement.

G TESSIER

Président BVVB

Edito octobre 2015

 

Nuisances aériennes (suite)

octobre 2015

 

 

A la demande de plusieurs adhérents de notre association, nous avons en 2012 demandé à Aéroport de Paris (ADP), d’effectuer une étude de mesures de bruit impactant notre commune. Dans le même temps, nous avons recherché des éléments sur les trajectoires des aéronefs auprès de l’aviation civile. Les documents présentés et donnés, sur la même période de deux années, démontraient que les avions respectaient, sauf cas d’urgence, les trajectoires définies pendant les opérations de décollage ou d’atterrissage.

ADP a accepté notre demande d’étude de mesures de bruit. Seule obligation, avoir l’autorisation de notre municipalité pour installer le matériel. Après une première sollicitation auprès de notre Maire, refusée et motivée par le peu de réclamations faites auprès de la municipalité, nous avons renouvelé notre demande suite à la présentation du projet de restructuration de l’aéroport d’Orly présenté par ADP. Nous avons enfin obtenu satisfaction.

Nous passerons sur le délai de mise en route de cette étude. En effet il aura fallu pratiquement deux années, argumenté principalement par les travaux de terrassements du chantier des Bartelottes risquant de fausser les données.

Mi-septembre de cette année, ADP m’a contacté pour m’annoncer que les conclusions de l’étude étaient prêtes d’une part, et en tant que demandeur, ADP m’a demandé de contacter notre Maire pour organiser une rencontre. J’ai adressé un mail à notre Maire le 22 septembre 2015, puis une relance le 7 octobre. N’ayant pas eu de réponse à mes sollicitations, j’ai profité du temps de parole ouvert à l’assistance lors du dernier Conseil Municipal pour  demander les raisons de ce silence. La réponse du Maire fut cinglante et en substance : “ADP n’à qu’à me contacter”.

Bien entendu, j’ai recontacté ADP pour transmettre ce message. La réponse d’ADP est assez mesurée et politique. ADP a contacté notre Municipalité, laquelle proposera deux dates, et charge à notre Maire de “décider lui-même à nous inviter à la présentation“.

J’espère que cette restitution, je le rappelle, à l’initiative de BVVB, se fera en notre présence. 

Bien sincèrement

 

G TESSIER

Président BVVB

Edito septembre 2015

 

La pollution de l’air en Ile-de-France (suite)

septembre 2015

C’est la rentrée. Comme chaque année, nous formulons nos objectifs, nos voeux, bref, tout ce qui pourra améliorer notre cadre de vie.

Dans notre édito de juin 2015, nous abordions la pollution en Ile-de-France, et particulièrement sur le tronçon de la RN 20 qui nous concerne, de Longjumeau à Arpajon.

Nous avions adressé le 13 novembre 2014 un courrier à Madame Ségolène ROYAL, Ministre de l’Ecologie. Sa réponse nous est parvenue en décembre 2014. (voir courriers en lien 388-14 et 388-14 rep , où notre courrier parle de pollution de l’air, et la réponse de gratuité de l’A10)

Nous avons donc écrit à la Direction Générale de la Prévention des Risques le 16 février 2015 (voir courrier en lien 403-15). Ce courrier, adressé en lettre recommandée avec accusé de réception, auquel était joint celui adressé à la Ministre de l’Ecologie n’a pas sensibilisé la Directrice de ce service de l’Etat.

Nous avons donc relancé la DGPR le 15 juin 2015 par courrier (voir courrier en lien 416-15). Ce courrier plus vindicatif a généré une réponse le 24 juillet 2015 (voir courrier en lien 416-15 rep, notre courrier demande l’installation d’uns station de mesure de qualité de l’air , et la réponse porte sur le bruit et l’organisation de la mise en oeuvre de la directive 2002/49 sur le bruit dans l’environnement).

Tout est clair, il nous faut repartir de la base, la commune de la Ville du Bois, la CAEE, le Conseil Départemental, notre Sénateur et notre Députée.

Etait-ce déjà prévu avant nos courriers ? Une station de mesure de concentration en Oxyde d’azote a été installée en décembre 2014 par Airparif à Montlhery. Cette station de mesure est classée par Airparif “station de trafic”(voir fiche réseau Airparif p2), c’est à dire “point de mesure très exposé au trafic routier”. Les valeurs mesurées sont d’ailleurs comparables à celles de la station de la Porte d’Auteuil, souvent maximales sur le réseau de mesure d’Ile de France (voir notre précédent édito).

station_RN20_montlhery

Concernant le bruit, les cartographies sont accessibles sur le site de bruiparif, on peut y voir par exemple que sur la commune de La Ville-du-Bois, 100 à 1000 habitants sont exposés à un bruit routier excessif en bordure de RN20. (Les indicateurs d’exposition au bruit sont définis dans la directive UE 2002/49 et correspondant à des moyennes annuelles)

bruit_routier_excessif

 

L’Organisation Mondiale de la Santé recommande que les populations ne soient pas exposées à un bruit nocturne (Ln) supérieur à 40 dB, un premier seuil intermédiaire étant fixé à 55dB. (voir Night Noise Guideline for Europe – en anglais)

Il est intéressant de voir les cartes de zone de bruit inférieur à 55dB (en vert sur la figure ci-dessous) aux alentours de La Ville-du-Bois :

burit_lvdb

 

La Direction Générale de la Prévention des Risques elle-même, nous indique que le carrefour Rue des Cailleboudes – Av de le Division Leclerc “est exposé à plus de 75 dBA”et que c’est à l’EPCI Europ’Essonne de mettre en oeuvre un Plan de Prévention Bruit dans l’Environnement.

En conséquence,  persévérants, nous adresserons prochainement un courrier aux différents politiques en charge de ce dossier, et ils ne manquent pas : Conseil Départemental, Syndicat Mixte de la RN 20, CAEE, et en copie les Maires riverains. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué. Il est vrai, un bon nombre d’interlocuteurs facilitent la diversification des réponses et l’allongement des délais d’action, si un jour elles se concrétisent !!!

Bien sincèrement

 

G TESSIER

Président BVVB

Edito juin 2015

 

La pollution de l’air en Ile-de-France

juin 2015

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a tenu sa 68ème assemblée du 18 au 26 mai 2015. Elle a publié une résolution afin de lutter contre les effets sanitaires de la pollution de l’air. Un communiqué de presse en date du 26 mai reprend ce point :

« Pollution de l’air

Les délégués de l’Assemblée mondiale de la Santé ont adopté une résolution pour agir face aux conséquences sanitaires de la pollution de l’air qui constituent, au plan mondial, le risque le plus grave en matière de salubrité de l’environnement. Chaque année, 4,3 millions de décès sont imputables à l’exposition à la pollution de l’air à l’intérieur des habitations et 3,7 millions à la pollution de l’air extérieur. C’était la première fois que l’Assemblée de la Santé débattait de cette question.

Cette résolution souligne le rôle central des autorités sanitaires nationales pour sensibiliser l’opinion au fait qu’une action efficace contre la pollution de l’air permettrait de sauver des vies et de réduire les dépenses de santé. Elle souligne également que les différents secteurs doivent nouer une coopération solide et que toutes les politiques nationales, régionales et locales relatives à la pollution de l’air doivent intégrer les problèmes de santé.

Les États Membres sont instamment invités à élaborer des systèmes de suivi de la qualité de l’air et des registres sanitaires en vue d’améliorer la surveillance de toutes les maladies liées à la pollution de l’air, à promouvoir des technologies et des combustibles propres pour la cuisine, le chauffage et l’éclairage, et à renforcer les transferts internationaux de compétences, de technologies et de données scientifiques dans le domaine de la pollution de l’air.

Dans cette résolution, le Secrétariat de l’OMS est prié de renforcer ses capacités techniques en vue de soutenir les États Membres dans leur lutte contre la pollution de l’air. Il s’agit notamment de renforcer encore les moyens disponibles pour faire appliquer les lignes directrices de l’OMS relatives à la qualité de l’air et à la qualité de l’air intérieur, mener une analyse coûts/avantages des mesures d’atténuation, et faire progresser la recherche sur les effets de la pollution de l’air sur la santé et l’efficacité des dispositifs.

À la Soixante-Neuvième Assemblée mondiale de la Santé, l’OMS proposera une feuille de route pour une riposte mondiale renforcée du secteur de la santé face aux effets néfastes de la pollution de l’air sur la santé. » (Source : ici)

Cette entité onusienne semble prendre une bonne décision.

Et pourtant, dans le journal « Ile de France n°57 de mai 2015, p26 », la tribune libre offerte au groupe Europe Ecologie-Les Verts évoque la pollution de l’air et la gestion d’urgence. On y apprend que l’Etat, après les deux premiers pics de pollution subis en région parisienne, a décidé de baisser la subvention de 15% à AIRPARIF, définie ci-dessous :

« La surveillance de la qualité de l’air ambiant est assurée en France par des associations indépendantes comme Airparif (type loi de 1901), chargées pour le compte de l’État et des pouvoirs publics, de la mise en œuvre des moyens de surveillance.Créée en 1979, Airparif est agréée par le ministère de l’Environnement pour la surveillance de la qualité de l’air sur l’ensemble de l’Ile-de-France. »

Airparif publie un bilan annuel de mesure de la pollution en Ile de France. Le Bilan 2014 est paru en mai 2015.

Carte de la concentration moyenne en oxydes d’azote en 2014 en Ile de France. (voir ici)

NOx_idf_2014

 

 

 

Extrait du bilan : évolution de la concentration en particule de diamètre inférieur à 10µm (PM10)

PM10_idf_2014

 

Des conclusions de ce bilan sont publiée par la Gazette des Communes :

« Malgré les progrès, « encore 400.000 Franciliens » sont concernés par des expositions aux particules PM10 (d’un diamètre inférieur à 10 microns) dépassant les niveaux réglementaires. Et « plus de 2,3 millions de personnes », dont neuf Parisiens sur dix, sont exposés à des niveaux excessifs de l’autre grand polluant en Ile-de-France, le dioxyde d’azote, a précisé Frédéric Bouvier, directeur d’Airparif.

Pour ces deux substances, les valeurs limites ont été dépassées de manière récurrente.

Outre le dioxyde d’azote et les particules PM10 ou plus fines (PM2,5, d’un diamètre inférieur à 2,5 microns), qui s’introduisent en profondeur dans les voies respiratoires, l’ozone et le benzène « posent de fait toujours problème, à des degrés divers » et « ne respectent pas les réglementations », selon Airparif.

Sans surprise, les Franciliens les plus exposés sont ceux qui résident dans l’agglomération parisienne et au voisinage de grands axes de circulation. Le long de certaines voies, les concentrations de polluants atmosphériques ont été jusqu’à deux fois supérieures aux valeurs limites. » Et nous en faisons partie.

Airpairf a d’ailleurs ouvert une station de mesure sur la RN20 à Montlhéry. Cette station est dite “de trafic”. Les nombres de dépassement en NOx sur l’année 2015 indiquent déjà 20h de dépassement (d’après la loi , on ne doit pas dépasser 200µg/m3 plus de 18h dans l’année – voir le suivi des dépassements publié par Airparif).

NOx_RN20-2015

Toujours dans cet article de le Gazette des Communes, on apprend qu’il y a un contentieux entre la Commission Européenne et la France en ces termes :

« La Commission européenne a engagé une procédure de contentieux à l’encontre de la France pour non-respect des valeurs limites sur les particules et insuffisance des plans d’action, a rappelé Airparif. Elle considère que dans dix zones, dont l’Ile-de-France, Paris « n’a pas adopté les mesures qui auraient dû être appliquées pour protéger la santé de ses citoyens et lui demande de prendre des mesures ambitieuses, rapides et efficaces ».

De fait, à quelques mois de la grande conférence sur le climat organisée cet automne à Paris, les autorités manifestent de plus en plus leur préoccupation sur le sujet. La loi sur la transition énergétique, en cours de discussion au Parlement, contient un certain nombre de dispositions, notamment une prime à la conversion pour l’achat d’un véhicule électrique remplaçant un véhicule diesel. »

L’Etat a déjà mis en place des « mesurettes » pour essayer d’atténuer ces pics de pollution : circulation alternée, transports en commun gratuits, interdiction de circuler aux cars et poids lourds de plus de 14 ans( ?) en journée dans Paris, et pour terminer, la remise en vigueur des pastilles de couleur au 1er janvier 2016.( voir service.public.fr)

Ce certificat sera gratuit les 6 premiers mois de 2016, et sera valables plusieurs années.
Non obligatoire, il permettra :

  • de circuler dans les zones de circulation restreinte,
  • de bénéficier des modalités de stationnement favorables,
  • d’obtenir des conditions de circulation privilégiée

pastilles_juin15jpg

 

Ces mesures s’appliqueront dans “des zones de circulation restreintes” que “certaines collectivités” auront le droit d’instaurer selon la loi “relative à la transition énergétique pour la croissance verte”. (voir ici)

A l’échelle de notre département, et au voisinage de la RN20,où circulent environ 70 000 véhicules/ jour, et où se construisent de nouveaux logements, nous ne voyons pas bien ce que ces mesures apporteront.

Ici ce sont des transports en commun qu’il faut construire. (rappelons qu’en moins de 10 ans les Etats-Unis ont décidé de poser le pied sur la lune et l’ont fait, alors qu’ici on envisage peut-être de mettre en oeuvre un TCSP en 20 ans !!- voir notre article “Think different“)

Encore beaucoup de travail en perspective pour faire comprendre à nos élus de tous bords quelques réalités, et revendiquer notre droit à un environnement non toxique contre vents de clientélisme électoral et marées de lobbies financiers.

 

Bien sincèrement

G TESSIER

Président BVVB

MOBILISONS NOUS !

bandeau_juin_15BVVB et A10 Gratuite mutualisent leurs actions, pour l’une, la diminution du flux de véhicules aux heures de pointes

sur la RN 20, pour l’autre, obtenir la gratuité du péage de Dourdan sur l’A10.

Le 18 juin 2015, nous organisons une distribution de tracts aux feux de LINAS.

a10 18 juin

 

Edito mai 2015

 

Les calendriers non respectés.

mai 2015

Nos élus, trop souvent avec optimisme, annoncent des calendriers lors de meetings, conférences de presse ou campagnes électorales.

Dans notre département, depuis plus de 10 ans nous en subissons outrageusement les conséquences.

La RN 20, dont la requalification a été annoncée en octobre 2006, en est toujours au même point. Ce sujet est repris à chaque campagne électorale, et les calendriers sont repoussés allègrement par les exécutifs. Prévisions annoncées en 2006 pour 2020, ce projet est à nouveau repoussé à 2027, et nous prenons les paris que cette date sera à nouveau renvoyée à la décennie suivante. Pendant tout ce temps, des milliers utilisateurs de cet axe seront pris dans les embouteillages, les riverains, dont les implantations se développent sur sa proximité, subiront les nuisances diverses et les pollutions au-delà des normes.

Nos transports collectifs ne sont pas mieux lotis.

Le TCSP reliant ARPAJON à MASSY, prévu pour 2017, repoussé à 2027, oublié dans le SDRIF, retrouvé par hasard dans les tiroirs serait mis en place en en même temps que la requalification de la RN 20. Bravo à nos exécutifs successifs de prendre en considération les difficultés à se déplacer dans notre secteur, qui a en prévision plusieurs milliers d’habitants supplémentaires.

Les grandes annonces de la Société du Grand Paris promettent la mise en place du « supermétro » Ligne 18. Cinq gares seront construites dans le Nord Essonne entre le plateau de Saclay et Massy Opéra. Les premières rames sont attendues en 2024. Mais déjà, des inquiétudes émises par les riverains sur des vibrations nécessitent des études supplémentaires. Ce T18 circulera majoritairement en souterrain. Cette première tangentielle est attendue avec impatience sur notre secteur. (Sources Parisien 20 et 22 mai)

Un autre transport en commun est aussi attendu : le tram train reliant Versailles à Melun-Sénart. Des problèmes d’interconnexions sont apparus et retarderont également la mise en place de sa réalisation de 2 à 4 années.

Notre nouveau Conseil Départemental, lors de la première séance publique du 11 mai dernier, a émis de grosses réserves sur la motion portant sur le CPER (Contrat Plan Etat Région) signé le 16 février dernier par le premier ministre Manuel Valls et le président de la Région Ile-de-France Jean Paul Huchon. Le point bloquant concerne le financement de ce plan. De quoi retarder encore de quelques années la mise en place des différents projets essonniens. (Source Essonne Info du 20 mai 2015).

Ces transports collectifs tant attendus et prometteurs d’un meilleur environnement ne semblent pas prêts de voir le jour !

Encore de la patience, toujours de la patience, et toujours des annonces sont malheureusement notre quotidien.

Bien sincèrement

G TESSIER

Président BVVB

Edito avril 2015

 

Les péages péri-urbains; où en est-on?

avril 2015

Pendant six mois, suite à la parution des rapports de la Cour des Comptes et de l’Autorité de la Concurrence, et également au forcing des associations dont « A10 Gratuite » et « BVVB », un bras de fer s’est engagé entre l’Etat et les Concessionnaires Autoroutiers. Les deux rapports dénonçaient la rente autoroutière. Ces deux instances estimaient que l’absence de risque sur l’activité (grâce à nos péages) ne justifiait pas de tels niveaux de rentabilité pour les sociétés concessionnaires. Quant aux Associations, elles revendiquaient une amélioration pour les usagers.

Qu’en est-il aujourd’hui ?

L’Etat a gelé les augmentations pour 2015, ce gel ne sera pas compensé en 2016 , mais que cette hausse sera lissée sur 8 années. Cela signifie que les usagers supporteront  cette hausse.

Le plan de relance de 3,2 milliards d’euros, proposé et financé par les sociétés autoroutières, approuvé par Bruxelles en octobre 2014 sera bien mis en place, et dans cette négociation, l’Etat a demandé aux sociétés 80% des chantiers dans les trois prochaines années. En compensation, les concessionnaires ont obtenu une prolongation de leurs concessions, en moyenne de deux ans.

Bien que d’autres promesses de financements par les sociétés d’autoroutes soient engagées, soit pour les infrastructures  et les projets de transports sur 8 ans, pour un montant de 1 milliards d’euros, l’Etat a obtenu pour les trois prochaines années, le versement de 500 millions d’euros, dont 300 iront à l’Agence de financement de infrastructures des transports de France. Egalement, l’Etat a obtenu une clause qui sera rajoutée dans les contrats : le plafonnement de la rentabilité, c’est-à-dire que les bénéfices seront partagés entre l’Etat et les Concessionnaires. (Sources : le Monde du 10/04/2015)

C’est ainsi que le Premier Ministre, Monsieur Manuel VALLS a annoncé 810 millions d’euros pour le réseau autoroutier non concédé, afin de moderniser les « autoroutes et les voies rapides d’Ile de France au titre de l’amélioration de leur qualité. Selon le Premier Ministre, ce plan « permettra de faciliter la mobilité, avec l’amélioration de la gestion dynamique du trafic ou encore la création de voies réservées aux autobus et aux taxis. » (Sources le Monde du 14/04/2015)

Dans le Parisien du 22/10/2015, cahier central de l’Essonne, l’annonce de l’ouverture de la voie réservée aux bus et taxis sur l’Autoroute A1 est confirmée pour le 29 avril. Bien entendu, cette disposition est active entre 6h30 et 10h hors week-end, jours fériés et congés scolaires sur un parcours de 5 Kms entre le Courneuve et le tunnel du Landy.

Ce même dispositif est prévu pour l’Autoroute A6 dans le sens Province-Paris, sur la voie de droite sur 3Kms, avant la Porte d’Orléans. Et ceci pour fin mai.

Bien entendu, l’Etat a déjà prévu les amendes pour les contrevenants : PV de 135€ grâce à l’utilisation de la vidéo-surveillance.

Comme le système semble satisfaire nos gouvernants, l’Etat et la Région ont déjà prévu d’appliquer la même mesure d’ici cinq ans à douze axes autoroutiers.

Par ailleurs, aucune avancée pour les usagers sud-franciliens qui continueront à subir le racket de l’A10, et d’ interminables bouchons sur la RN20, satureront encore plus les réseaux secondaires, tout en polluant encore plus les communes traversées.

Nous ne resterons pas inactifs. Nous préparons déjà une journée d’action. Rejoignez-nous.

Bien sincèrement

G TESSIER

Président BVVB