Edito septembre 2014

 

C’est la rentrée

septembre 2014

 

 Dans la newsletter n°26 de la Communauté d’Agglomération Europe Essonne, un dossier était en ligne sur la synergie possible de la CAPS (Communauté d’agglomération du Plateau de Saclay) et notre CAEE.( à retrouver sur le site d’Euop’Essonne ici).

Pour les urbisylvains, ce rapprochement est logique et s’inscrit dans la loi de janvier 2014, qui stipule qu’un EPCI (abréviation de ” Etablissement Public de Coopération Intercommunale”, dénomination qui englobe les “syndicats mixtes” , “communauté de commune”, et autre “intercommunalité”)  doit regrouper au moins 200 000 habitants.

Mais le projet de schéma régional de coopération intercommunale proposé par Jean Deaubigny préfet de la région Ile de France, prévoit d’inclure Eurpop’Essonne dans  l’EPCI Versailles-Saint Quentin-Saclay qui comprendra à terme près de 800 000 habitants. 

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(voir rapport complet d’étude des “bassins de vie”  diffusé sur le site Europ’Essone, la carte issue du site de la préfecture de la région Ile de France, le communiqué de presse de la Préfecture de la région Ile-de-France)

Ce projet est en discussion au sein de la Commission Régionale de Coopération Intercommunale (CRCI). Les conseils municipaux et les conseils d’intercommunalité sont aussi consultés. Nos élus doivent émettre un avis sous trois mois. Le Préfet de région arrêtera ce schéma avant le 28 février 2015, qui devra être finalisé au 1 janvier 2016.

 Monsieur Vincent DELAHAYE,président de la communauté d’agglomération Europ’Essonne,  serait favorable au schéma proposé pour peser sur le Grand Paris. De nombreux élus sont farouchement opposés à ces regroupements.

Que doit-on imaginer? la fin des départements, les Conseils Généraux. Et nos communes, à leur échelle, quelle sera leur pouvoir de décision? 

Quelles seront également les compétences de ces méga-agglo, quel sera leur financement? Comment vont se gérer les grands projets de notre secteur. Enfin, nos communes en dehors du Grand Paris, resteront elles dans cette configuration ou seront-elles renvoyées vers les intercommunalités plutôt rurales, au risque de ne jamais voir les réalisations promises à grands renforts d’études. (Requalification de la RN20, TCSP Massy Arpajon, etc...)

Pourquoi nous imposer des taux de logements sociaux si hauts dans nos communes encore pavillonnaires hier, alors que les infrastructures routières et les transports en commun ne suivront pas? 

Comment seront réaffectés les budgets, et comment assurer une égalité de moyens alloués par les administrations entre les territoires à l’échelle des citoyens ?

Alors que nos élus, nos collectivités territoriales sont depuis des décennies incapables de mettre en oeuvre un aménagement du territoire rationnel sur les communes limitrophes de la RN20, qu’en sera-t-il dans une entité de 800 000 habitants aussi disparate ?

Est-ce vraiment l’intérêt général.

Bien sincèrement

G TESSIER

Président BVVB

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