Edito novembre 2018

 

Pourra-t’on encore circuler librement?

Bonjour à tous,

Pour l’ensemble des péri-urbains dont nous faisons partie, les dernières mesures gouvernementales font mal à notre porte-monnaie : Hausse des taxes sur les carburants, début janvier 2019, nouvelle hausse des taxes sur les carburants et hausse des tarifs d’assurance automobile, 1er février 2019, hausse des tarifs autoroutiers, et dans les cartons du gouvernement, la création de péages urbains pour inciter les automobilistes à prendre les transports en commun, et à moyen terme l’interdiction des véhicules diesel. Bref, que du bonheur.

Mais que met l’Etat en face pour les gens qui sont obligés de se rabattre de leurs résidences rurales vers les centres d’activités parisiens ou de proche banlieue? L’Etat oublie un peu trop facilement que les raisons de quitter la métropole parisienne sont les loyers hors de prix. Mais, il faut bien travailler et pour cela se déplacer.

Nous subissons 70000 véhicules par jour sur la r n 20 au niveau de La Ville du Bois. Environ 70% sont des véhicules qui transitent par notre secteur. L’Etat et la Région annoncent des parkings réservés aux portes de Paris. Un chiffre : 40 places réservées Porte d’Orléans à un tarif de 75€ par mois. L’Etat incite le covoiturage, lequel, il faut le reconnaître progresse faiblement. La requalification de la r n 20 se met enfin en route et le Transport en commun en site propre est enfin acté, mais il faudra attendre encore quelques années. La qualité de service des RER n’est pas à la hauteur de nos attentes.

Mais l’Etat ne parle pas de développer des parkings d’accueil proches des gares RER, de créer de nouvelles lignes de bus, de minimiser les tarifications pour ne pas impacter notre pouvoir d’achat. Pourtant, deux lignes de car reliant Dourdan à Massy en passant par l’ A10 sont une réussite.

Petit à petit nous revenons au temps de la féodalité. Triste retour en arrière pour le 21 ème siècle que nous venons d’entamer. Sans oublier les taux de pollution que nous subissons.

Il ne faut plus s’étonner du ras le bol qui se développe.

Bien sincèrement

G TESSIER
Président BVVB

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