Monthly Archives: janvier 2012

A10 gratuite pour délester l’ex RN20 – Associations et élus tous d’accord

Voici ce qu’on peut lire dans l’article du député Franck Marlin  “A10-A11 et circulation des poids lourds sur l’ex RN 20” qui conclut lui aussi  :

D’une part, et outre le fait que ces décisions n’aient donc pas fait l’objet de concertation avec les élus locaux et les associations, il est regrettable qu’encore une fois seul le péage de Dourdan bénéficie d’une tarification avantageuse, car c’est oublier les franciliens et les sud-essonniens qui sont contraints, faute de moyens de transports en commun adaptés, d’utiliser cette autoroute à partir d’Ablis et d’Allainville ou bien d’utiliser le réseau secondaire, déjà surchargé, pour rejoindre la barrière de Dourdan qui est plus avantageuse.

(..)

 Il serait enfin temps de prendre les mesures qui s’imposent pour préserver notre environnement, garantir à chacun l’égalité devant les transports, et améliorer la circulation et consécutivement la sécurité routière.

« Et cela doit passer par une limitation des poids-lourds sur la RN 20 et une politique équitable pour l’ensemble des tronçons de l’A 10 et A 11 sans pour autant que les collectivités locales et les contribuables soient mis à contribution, surtout au regard des résultats de VINCI / COFIROUTE et des conditions avantageuses dont cette société bénéficie pour exploiter ces autoroutes concédées par l’Etat !”

 

ainsi que dans l’article “Pour une A10 accessible”  sur le site du Conseil Général de l’Essonne :

Aujourd’hui, l’A10 est l’une des rares sections d’autoroutes payantes en Île-de-France, à partir de La Folie-Bessin, à 23 km de Paris. “Une injustice sociale au regard des conditions d’accès à l’A6 (entièrement gratuite) sur le territoire essonnien !”, s’insurgent les élus du département. Sur l’A10, les usagers de l’Essonne et des Yvelines déboursent en moyenne 700 euros par an pour un passage journalier. La tentation est donc grande d’emprunter plutôt la RN20, voisine et gratuite, comme axe de substitution au réseau autoroutier.”

 

Nos constats, en accord avec les associations A10 gratuite et Comité Nationale 20 sont les suivants  :

– un axe saturé aux heures de pointe

– des camions qui empruntent la RN20 au lieu de l’A10, et notamment des poids lourds étrangers en transit

(image empruntée à Comité Nationale 20)

(voir notre argumentaire ici )

Nos trois associations ont d’ailleurs fait un courrier commun à Nathalie Kosciusko-Morizet daté de Juillet 2011 et à ce jour sans réponse.

Bizarreries autoroutières

En région parisienne la plupart des autoroutes sont gratuites.

Toutes sauf l’A1 et l’A10.

Si on regarde sur l’ensemble des autoroutes, la première sortie payante, son prix et à combien de kilomètres de Paris Centre (évaluation soit d’après via MIchelin, soit d’après http://www.lesannuaires.com/mesure-distance.htm)

ce sont les usagers de l’A1 qui semblent défavorisés. A noter que le premier péage de l’A1 est dans l’Oise, donc pas en Ile de France.

Cependant, sur la distance effectivement parcourue sur l’A1 à cette première sortie payante, le tarif est de 0,80 Euros  pour 28 km, alors que sur l’A10, le tarif est de 1,60 Euros pour 33 km (soit 70% de plus sur l’A10).

Et si on s’intéresse aux dernières sorties gratuites :

l’A10 apparaît gratuite sur une faible portion (en fait très exactement 21km entre A6b et N104).

Par ailleurs, voici ce qui est observé dans notre secteur sur le recensement de la circulation publié pour l’année 2010 sur le site de la DRIEA-DiRIF (cliquer sur l’image pour visualiser de façon à voir les chiffres en véhicules / jour  ) :

Il apparaît clairement qu’au delà des barrières de péage le trafic diminue (76 000 véhicules / jour avant le premier péage pour 43000 après sur l’A10).

On voit aussi que les 136 900 véhicules de l’embranchement A10, ne sont plus que 82 000 au comptage suivant sur l’A10.

En superposant avec la carte Michelin de la région (cliquer pour agrandir l’image) :

On peut supposer que la différence s’écoule entre la D36 et la RN20…

Les derniers chiffres dont nous disposons sur la RN20 sont ceux diffusés par le Conseil Général de l’Essonne, dans une “Etude préalable à une démarche partagée de requalification durable de la RN20” publiée en novembre 2009.

Oui, vous avez bien lu, le CG diffuse une étude en novembre 2009 avec des chiffres de 2006 , difficiles à comparer avec les chiffres de 2010 de la DRIAE-DiRIF.

Il semble que les répartitions de circulation aient changé, mais il faudrait comparer à la fois avec l’évolution du bassin d’emploi et l’urbanisation.

On peut regretter que les services de l’état et ceux du Conseil Général de l’Essonne ne partagent pas leurs données.

Pas très sérieux non plus de fonder une politique en 2011 sur des chiffres de 2006, sans plus d’approfondissement sur l’évolution des flux au cours du temps, alors que nous qui nous déplaçons tous les jours en voiture constatons bien que nos trajets prennent de plus en plus de temps.

Un autre bizarrerie, cette fois du site Via Michelin : lorsqu’on cherche un itinéraire depuis Paris Centre pour n’importe quelle ville située sur la N104 ou à proximité de l’A10 , même si on demande un trajet autoroutier en priorité, l’itinéraire conseillé passe toujours par la RN20.

Un exemple de trajet entre Paris Centre et Fontenay-lès-Briis :

Alors, pas étonnant que la RN20 soit saturée !

La gratuité de l’A10 en Ile de France apparaît incontournable pour désengorger notre secteur pauvre en voies de communication.

Mais il est certain que cela ne suffira pas.

Edito janvier 2012

 

RN20 : L’histoire sans fin du feu des “Joncs Marins”

Tout d’abord, l’équipe de “Bien Vivre à la Ville du Bois” vous présente ses voeux les plus sincères à l’occasion de cette nouvelle année.

Annoncés à grands renforts de publicité dès avril 2011, les feux situés sur la RN20, au niveau des arrêts des Joncs Marins devaient être mis en fonctionnement début septembre 2011. Egalement, afin de sécuriser la traversée des piétons à cet endroit, la vitesse des automobilistes a été limitée à 50 Km/h. Les travaux ont été réalisés dans les temps.

Mais des problèmes administratifs sont venus perturber cette mise en fonctionnement : le consuel EDF pour l’électicité, puis les accords de la maintenance entre les communes de Ballainvilliers  et de La Ville du Bois. La décision a été adoptée en Conseil Municipal de La Ville du Bois le 13 décembre 2011 ! Qu’en est-il pour Ballainvilliers?

Quoiqu’il en soit, le sort s’est acharné sur ces feux, et durant le week-end de Noël, l’arche supportant le feu dans le sens Paris-Province a été abattu par un véhicule. Résultat, nous ne sommes pas près d’avoir notre feu réparé et les piétons sont encore sous le risque d’être renversés en traversant cette route déjà si meurtrière.

Nous avons déjà alerté les autorités de notre département et nous espérons qu’enfin ces feux puissent fonctionner rapidement, et que la vitesse soit respectée pour la sécurité de tous.

Bien sincèrement à tous.

Gérard TESSIER

Président BVVB janvier 2012