Vous trouverez ci-dessous l’historique de nos éditos
Edito
Edito Mars-Avril 2025 : Nos interrogations sur le PLU
A l’issue de l’enquête publique qui s’est déroulée du 4 novembre au 7 décembre 2024, le commissaire enquêteur a émis son rapport, que l’on peut trouver en lien ici .
Le PLU final sera voté en Conseil Municipal du 29 avril.
A la lecture du dossier, nous nous interrogeons sur un certain nombre de points
Dans son avis, la préfecture de l’Essonne indique notamment :
“Le PLU gagnerait à localiser plus précisément sa programmation, en particulier le long de la RN20, et à intégrer un échéancier de réalisation, à titre indicatif.”
“Cet axe est amené à évoluer dans les prochaines années, le projet de PLU gagnerait fortement à intégrer une réflexion sur le trafic routier engendré par la future programmation de logements, mais aussi des réflexions sur les accès la RN20 et les nuisances sonores pour la santé humaine.“
“Le projet de PLU gagnerait à intégrer dans son AOP les objctifs du PPA RN20“
et délivre un avis favorable, sous réserve de la prise en compte des remarques sur l’aménagement de la RN20, ainsi que de la prise en compte des enjeux sanitaires associés.
Les attentes sur le plan routier et le planning des travaux RN20 sont aussi mentionnées dans la synthèse des avis et observations émises rédigée par le commissaire enquêteur (voir §5.2.1 p 20)
Voici la réponse de la commune à ce sujet :
La première phase expérimentale devrait démarrer en 2028 – 2029 pour le secteur Ballainvilliers / Linas. Le projet se développe sur 20 ans. Pour le moment il n’y a pas d’autres données disponibles. Les emprises devront être réévaluées début 2025.
Rappelons les actions qui étaient planifiées et supposées financées en 2022 :
En 2011, on nous annonçait la création du TCSP à l’horizon 2020/2025 .
Nous sommes en 2025 , et on nous promet le début des travaux pour 2028/2029 !!
Au rythme où le projet d’aménagement RN20 avance, compte tenu des évolutions climatiques et géopolitiques, est-ce qu’il ne faudrait pas prévoir un tramway, deux voies de circulation automobile et des pistes cyclables dignes de ce nom ???
Gestion de l’eau
Des questions sur la compatibilité de l’approvisionnement en eau potable, du réseau d’assainnissement avec les constructions tous azimuts
Compte tenu de l’accroissement de population prévue,
- l’Etat interroge la capacité d’approvisionnement en eau potable pour tous les logements
- Le syndicat de l’Orge alerte sur le risque de dépassement des capacités de traitement des eaux usées
- Le SIAHVY a indiqué : “Les eaux de vidange des piscines privées doivent être prioritairement infiltrées dans la parcelle. Si l’infiltration est impossible, alors ces vidanges devront être rejetées dans le réseau des eaux pluviales et non celui des eaux usées” (!!)
Dans le rapport du commissaire enquêteur on trouve
en p 50 dans le § 5.25 Cycle de l’eau :
Question 5a- Le règlement d’assainissement communautaire de la CPS sera-t-il pris en compte et
les grands principes de ce règlement développés dans le projet de PLU ?
Réponse de la commune : Le nouveau règlement d’assainissement sera bien intégré au PLU
approuvé.
Appréciation du commissaire enquêteur : Ce nouveau règlement s’applique pour l’assainissement
des communes de la CPS.
en p 61 dans le §5.2.8 Enjeux sanitaires :
Question 8a– Les obligations pour le raccordement des eaux domestiques seront-elles rappelées ?
Réponse de la commune : Elles seront rappelées au sein du règlement.
Appréciation du commissaire enquêteur : Prend note de ce rappel au sein du règlement u PLU.
Question 8b– Pour les enjeux sanitaires (bruit, air, eau) les indicateurs de suivi de l’évolution du
territoire proposés, seront-ils approfondis pour un suivi pertinent ?
Réponse de la commune : Les indicateurs de suivi présents dans l’évaluation environnementale
pourront être ajustés dans ce sens, notamment sur la consommation d’eau annuelle, le nombre
de personnes affectées par le bruit, actuellement et dans les zones concernées par une OAP,
quand cela est possible.
Appréciation du commissaire enquêteur : Le commissaire enquêteur prend acte que les indicateurs
de suivi seront ajustés pour les différentes zones et notamment les OAP.
Question 8d– Le règlement d’assainissement le plus récent sera-t-il intégré dans le projet de PLU. La
rédaction du règlement en cas d’impossibilité technique de raccordement au réseau sera-t-elle
précisée ?
Réponse de la commune : Oui, ce dernier sera intégré aux annexes du PLU.
Appréciation du commissaire enquêteur : Le règlement opposable et actualisé en matière
d’assainissement sera annexé au PLU.
Nous comprenons que l’approvisionnement en eau potable, ainsi que l’assainissement des eaux usées sont des compétences de la Communauté Paris- Saclay.
Mais cela ne nous rassure pas vraiment sur les solutions concrètes prévues compte tenu de l’accroissement du nombre de logements sur l’ensemble du territoire.
retrait gonflement des argiles
Un point important pour tous les urbisylvains, notre commune étant fortement impactée.
Plusieurs remarques mentionnent que le retrait gonflement des argiles est un risque avéré sur la commune. Comme nous, la préfecture a remarqué que la plaquette explicative des précautions à prendre, annoncée en annexe du document de diagnostic, n’y figure pas.
Réponse de la commune : Le diagnostic sera mis à jour avec des données plus récentes
Le document de diagnostic sera-t-il consultable sur le site de la commune une fois le PLU décidé ?
Les permis de construire intègrent-ils une évalution des règles de construction à prendre en compte ?
Pour information le document “Construire en terrain argileux : la réglementation et les bonnes pratiques” cité par la préfecture.
exposition des riverains aux nuisances
Entre la RN20 et le survol par les avions, nombre d’urbisylvains subissent des nuisances sonores et de la pollution, auxquelles risquent de s’ajouter une vulnérabilité aux canicules.
La MRAE (Mission Régionale d’Autorité Environnementale), recommande de mettre à jour les données de bruit, pollution de l’air auxquelles sont soumises les populations et d’avoir un plan chiffré de réduction d’exposition des populations.
Réponse de la commune : L’évaluation environnementale pourra prendre en compte les différents documents cités dans la synthèse seulement si les données sont disponibles
Pour information, des données sont disponibles notamment à l’Institut Paris Région. Voici par exemple ce qu’on peut trouver concernant la cartographie des îlots de chaleur en localisant La Ville du Bois sur Cartoviz – Chaleur en ville et en parcourant les données disponibles.
On trouve par exemple la vulnérabilité à la chaleur selon le lieu d’habitation, sur une échelle de 1 à 9.
Sans surprise les populations des immeubles en brodure de RN20 sont les plus exposées au phénomène d’îlot de chaleur.
On trouve aussi les informations de nombre d’habitants par pâté de maison :
Concernant le bruit et la pollution , Airparif et Bruitparif ont conjointement diffusé une cartographie d’exposition en Ile-de-France (voir carto.airparif.
Si l’Institut Paris Région dispose de données aussi précises sur notre commune, il est étonnant que la commune n’en ait pas connaissance.
Où y aurait-il un manque de volonté politique à prendre en compte le bien-être des urbisylvains ?
Nous sommes par ailleurs curieux de cette évaluation environnementale mentionnée dans le rapport du commissaire enquêteur et censée résoudre tous les problèmes.
Pour celles et ceux qui souhaitent en savoir plus sur l’évaluation environnementale, un dossier complet est disponible sur le site du Cerema.
mobilités
Malgré une limitation à 30 km/h sur l’ensemble de la commune, de belles sentes et quelques aménagements cyclables, circuler à pied ou à vélo reste compliqué.
De nombreuses remarques on été faites, tant par les urbisylvains que par les administrations territoriales sur les besoins en itinéraires piétons et cyclistes sécurisés, ainsi que sur l’élaboration d’un véritable plan de circulation.
Voici les réponses de la commune (en caractères bleus) sur ces sujets :
- Le plan routier à actualiser et à préciser notamment avec le planning des travaux RN20 : La première phase expérimentale devrait démarrer en 2028 – 2029 pour le secteur Ballainvilliers / Linas. Le projet se développe sur 20 ans. Pour le moment il n’y a pas d’autres données disponibles. Les emprises devront être réévaluées début 2025.
- La mise en place de d’itinéraires piétons cycles sont à préciser : Le diagnostic précisera les itinéraires dédiés aux liaisons douces.
- Le cœur de village peut-il être transformé en zone de rencontre avec développement du stationnement vélo ? : L’OAP sera complétée en ce sens
Le principal écueil est la notion de liaison douce. De nombreux points noirs existent sur la commune : des pistes cyclables peu praticables, voire dangereuses, et ponctuées de nombreuses discontinuités.
Un exemple Route de Nozay dans le diaporama ci-dessous :
N’hésitez pas à donner votre avis en participant au baromètre vélo de la FUB (fédération française des usagères et usagers de la bicyclette). En quelques minutes, vous pouvez donner votre avis sur le confort et la sécurité du vélo dans votre ville. Chaque réponse contribue à faire évoluer les politiques locales et à améliorer les infrastructures.
Edito Janvier Février 2025 : le scandale de la fermeture de la piscine de Montlhéry
900 000€ obtenus pour transformer la piscine en centre de loisirs
Un article du journal Les Echos, paru le 14 janvier 2025, et consacré à la piscine de Montlhéry, a attiré notre attention : A Montlhéry, 900.000 euros pour transformer l’ancienne piscine en centre de loisirs | Les Echos
Voici ce qu’on peut y lire en introduction :
La petite ville de l’Essonne va bénéficier d’une aide de la région Ile-de-France pour réhabiliter l’établissement sportif dont la crise de l’énergie avait précipité la fin en 2022. Le futur lieu répond aux besoins liés à l’arrivée prochaine de centaines d’habitants.
Dans une ville en pleine expansion, ces 4.700 mètres carrés fermés au public depuis 2022 ne pouvaient pas rester trop longtemps inoccupés. La petite commune de Montlhéry (9.000 habitants), dans l’Essonne, à une trentaine de kilomètres de Paris, va bénéficier d’une aide de la région Ile-de-France pour transformer l’ancienne piscine intercommunale en accueil de loisirs. Un « contrat d’aménagement régional » – qui permet de soutenir financièrement des projets jusqu’à 50 % de leur coût – doit être signé ce mercredi.
et à propos de la piscine :
Les bassins, ouverts en 2007 après la fermeture de l’emblématique piscine Tournesol posée là dans les années 1970, étaient encore en très bon état. Leur condamnation a marqué les esprits, une pétition avait même recueilli près de 3.000 signatures. Ils enregistraient en moyenne 41.000 entrées par an, dont 28.000 scolaires, et étaient fréquentés par différents clubs de natation et de plongée. Le projet promet donc de « valoriser les volumes des bâtis actuels de la piscine » : des « espaces partagés » pour les activités sportives ou artistiques devraient y être installés.
La fermeture de cette piscine reste incompréhensible
Et en effet nous avions nous aussi défendu le maintien de cette piscine : voir notre Edito mai 2022 : la piscine de Montlhéry | Bien Vivre à la Ville du Bois
Dans notre édito de mai 2022, nous présentions l’inégalité de territoire en Ile -de- France, sur une carte faisant apparaître la population 2019 et le nombre de bassins de natation 2020.
En voici une mise à jour sur la communauté Paris-Saclay, avec le taux d’évolution de population annuel 2016-2022 publié par l’INSEE :
A noter que dans le fichier du ministère des sports, figurent des bassins de natation qui ne sont pas ouverts au public (2 bassins à l'école polytechnique, et 1 bassin au Centre National de Rugby), ainsi que des bassins privés, accessibles uniquement avec un abonnement fitness ( Le Complexe à Bures-sur-Yvette, et Vital'eau à Verrières-le-Buisson), que nous avons retirés puisqu'ils ne sont pas ouverts au public.
On ne peut que constater à nouveau le délaissement du Sud de l'agglomération Paris-Saclay où deux piscines ont fermé alors que taux d'augmentation de population y est plutôt élevé.
Si d'un coté nous nous réjouissons que Montlhéry bénéficie d'un nouvel équipement, nous ne pouvons que nous demander si ces 900 000€ n'auraient pas été mieux utilisés pour aménager la piscine pour en rendre le fonctionnement viable ?
La fermeture de cette piscine qui venait de faire l'objet d'une rénovation reste incompréhensible pour ses usagers.
La mobilisation avait été forte : de nombreux courriers d'associations de parents adressés aux députés, au ministère de l'éducation, des manifestations. (voir cette archive de BFMTV Essonne: plusieurs dizaines de personnes mobilisées contre la fermeture de la piscine de Montlhéry )
La députée Farida Amrani a posé une question écrite au gouvernement en février 2023 (Cf. Question n°5632 : Le « Savoir-nager » en Essonne - Assemblée nationale ), mais alors que Mme Amrani alerte sur la fermeture des piscines d'Etampes, Montlhéry et Longjumeau, on lui répond "bassin mobile à Grigny ", ou ouverture de "bassin hôtelier" !! Ce serait comique s'il ne s'agissait pas d'une perte de service pour l'ensemble des habitants des communces concernées.
Pourtant en mars 2023, le ministre de l'éducation nationale d'alors, Monsieur Pap NDIAYE répondait en ces termes à Mme Marie Guevenoux, alors députée de la 9e circonscirption de l'Essonne et questeure à l'Assemblée nationale :
Nous retenons de la réponse du ministre de l'éducation nationale d'alors les propos ci-dessous auxquels nous adhérons totalement :
Bilan des noyades accidentelles été 2023
C'est le bilan d'été complet le plus récent accessible sur le site de Santé Publique France (voir Noyades en France. Bilan de surveillance de l'été 2023.)
Y est notamment présenté un tableau comparatif des noyades accidentelles suivies de décès en 2021 et 2023 selon le lieu où survient l'accident :

Pour les 0-17ans, les décès surviennent majoritairement dans les piscines privées et les cours d'eau.
Pour les adultes, les décès surviennent majoritairement en mer.
Les décès en piscine collective sont très rares (voir cadre vert)
Ce serait donc la baignade à privilégier et à rendre accessible à tous !
Rappelons aussi les conseils de prévention donnés par Santé Publique France :

Bilans de l'aisance aquatique des enfants
Cet été, à l'occasion des jeux olympiques, des débats se sont ouverts sur le nombre d'enfants sachant nager en 6e , voir cet article de France Info : Vrai ou faux. France : quelle est la part des élèves qui savent nager en classe de 6e? | franceinfo
Selon la député LFI Aurélie Trouvé, un enfant sur deux sait nager à l'entrée en 6e en Seine-Saint-Denis. La ministre démissionnaire des Sports Amélie Oudéa-Castéra affirme quant à elle que 80% des élèves savent nager en moyenne en France à l'issue de la 6e, tandis que Mathieu Hanotin le maire de St-Denis avance que "la moyenne nationale est en gros à 70%"
En pratique, il est difficile de trouver des données actualisées sur l'ensemble du territoire. (Peut-être parce qu'ils ne sont pas reluisants ?)
Sur le site de l'académie de Créteil, les résultats aux tests en vue de l'attestation de savoir nager sont publiés par département pour l'année 2021 - voir figure ci-dessous. Les preformances des enfants sont assez variables d'un département à l'autre. Et on voit que sur l'académie de Créteil , en moyenne 63% des enfants ne savaient pas nager en entrant en 6e en 2021, ils ne sont plus que 41% en fin de 6e. Mais cela représente encore beaucoup d'enfants qui ne savent pas nager.
L'académie de Créteil conclut d'ailleurs :
Sous forme de graphiques commentés, ce document propose un certain nombre d’indicateurs qui montrent clairement que la politique académique installée par la circulaire du 10 octobre 2016 n’a pas encore atteint ses objectifs.
Dans un article du journal Le Monde publié en novembre 2023 (voir « Savoir nager » en sécurité, un objectif national difficile à atteindre en France ) le constat est fait que les moyens alloués ne permettent pas d'atteindre l'objectif affiché par l'éducation nationale d'apprentissage de la natation à l'école.
Une étude réalisée en 2021 par l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire, montre même que le facteur déterminant est plutôt la durée durant laquelle les jeunes peuvent partir en vacances en été, ce qui confirme que ce n'est pas à l'école que les enfants apprennent à nager.
Et le comble est que le portail du ministère des sports dédié à l'aisance aquatique Aisance aquatique - Près de chez vous | sports.gouv.fr propose une "localisation des bassins près de chez vous" , et pour La Ville du Bois, que voit-on ???
La piscine de Montlhéry et la piscine de Longjumeau qui sont fermées, la piscine du Centre National de Rugby, à priori non accessible au public apparaissent sur la carte !!! (voir cercles rouges sur la copie de la carte ci-dessous)
EN CONCLUSION :
Nous pensons que pour 900 000€, des solutions auraient pu être trouvées pour rendre la piscine de Montlhéry moins énergivore et viable (amélioration de l'isolation, pompes à chaleur, géothermie, panneaux solaires ?? ...) et maintenir ce service public nécessaire aux usagers.
Les objectifs de l'état sont louables, leur mise en pratique n'est pas assurée, en grande partie à cause du millefeuille territorial, et de l'usage qu'en ont certains petits édiles très locaux pour le service de leurs querelles d'égo.
Edito Novembre-Décembre 2024 : bilan 2024
Le 23 novembre s’est tenue notre assemblée générale. Merci à nos fidèles adhérents présents ou représentés.
A ceux qui auraient omis de renouveler leur adhésion , vous pouvez utililiser le bulletin intégré à notre plaquette en lien ici , ou bien adhérer en ligne ici .
Cela a été l’occasion de rappeler nos actions 2024 :
Pour un aménagement cohérent de la RN20
Nous postons régulièrement des commentaires sur les réseaux sociaux selon l’actualité que nous découvrons. Par exemple, nous constatons qu’il est plus rapide de construire les lignes de métro et de tramway du Grand Paris que de réaliser le TCSP sur la RN20.
Ailleurs les élus se mobilisent pour limiter le trafic des poids lourds…


Pendant ce temps, les travaux annoncés route de chasse ne se profilent toujours pas :

notre dernier édito sur le PPA RN20 : Edito Novembre 2023 : Petits et grands axes | Bien Vivre à la Ville du Bois
Pour une diminution du trafic aérien
Nous avons participé à l’enquête publique sur le projet d’arrêté ministériel portant sur les restrictions d’exploitation sur l’aéroport de Paris – Orly, voir notre Edito Juillet 2024 : limiter les vols nocturnes à Paris-Orly ? | Bien Vivre à la Ville du Bois et la publication de notre contribution par l’association DRAPO (Défense des Riverains de l’Aéroport Paris Orly) sur sa page facebook
Nous postons parfois sur les réseaux sociaux des observations de trajectoire hors Volume de Protection de l’Environnement (VPE) qui rencontrent une certaine audience, preuve que les urbisylvains sont excédés. Et qu’on ne nous parle pas de météo, c’était à chaque fois par beau temps. (VPE en orange, trajectoire de l’avion en bleu)
Soutien aux mobilités douces
Nous avons des échanges réguliers avec l’association MDB Massy.
En juin nous avions remarqué que la piste cyclable de la RN20 était à moitié obstruée par les arbustes qui la bordent. Cela a été compliqué de trouver qui l’entretient !!

Soutien à l’association A10 gratuite :
Nous sommes depuis plusieurs années adhérents de l’association A10 gratuite, qui milite pour la gratuité de l’A10 dans le Sud Essonne, le péage de cet autoroute étant beaucoup plus près de Paris que sur les autres autoroutes franciliennes. Cela induirait une diminution du trafic sur la RN20, et notamment du trafic de poids lourds, et contriburait ainsi à une diminution des nuisances que nous subissons.

Promotion de ce qui fonctionne ailleurs :
Ne voulant pas être toujours dans la critique, nous partageons des exemples de ce qui fonctionne ailleurs.
C’était le thème de notre Edito Octobre 2024 : bonnes idées ailleurs | Bien Vivre à la Ville du Bois
Dans beaucoup de témoignage que nous trouvons dans la presse, les projets d’aménagement réussis sont issus d’une plus ou moins large concertation. (ci-dessous des exmples d’articles de pressse partagés sur notre compte Facebook et présentés lors de notre AG)

Et bien sûr le suivi du PLU de notre commune :
Nous y avons consacré deux éditos :
Edito Août 2024 : nouveau PLU | Bien Vivre à la Ville du Bois
Edito Septembre 2024 : nouveau PLU suite | Bien Vivre à la Ville du Bois
Nous avons publié un commentaire sur le registre numérique :
Monsieur le Commissaire-Enquêteur,
Voici les remarques de l’association Bien Vivre à La Ville-du-Bois relatives au Plan Local d’Urbanisation soumis à enquête publique :
Concernant la circulation sur notre commune :
L’objectif annoncé dans le PADD de développer les modes de déplacement alternatifs à la voiture semble se traduire dans le PLU par le seul rappel des obligations de réalisation de parkings à vélo.
Nous proposons : la création d’une zone de rencontre en centre-ville, où la vitesse des véhicules serait limitée à 20km/h et la priorité donnée aux piétons et aux vélos, et une valorisation de notre patrimoine de sentes.
Nous proposons également qu’un plan de circulation global soit élaboré avec la participation des urbisylvains.Concernant les règles de construction :
Nous soutenons la préservation de la végétation et des espaces verts, et une certaine limitation à la densification. Il apparaît cependant que les nouvelles règles d’espacement et de largeur d’accès imposées en zone UR limite les projets de construction sur les propriétés concernées.
Nous proposons que des réunions publiques soient organisées afin que soit clairement exposé aux habitants ce qui relève des contraintes réglementaires, et ce qui peut être adapté pour le bien commun.Concernant l’adaptation au changement climatique :
Notre commune est l’une des plus exposée d’Ile de France au ruissellement (voir documents de diagnostic du schéma directeur Ile de France). Aussi la gestion de l’eau nous paraît insuffisamment prise en compte dans les projets de la commune.
Nous proposons que soit imposée l’utilisation de matériaux perméables lors de la création de parkings, qu’un plan de mise à niveau des parkings existants soit réalisé.
Nous proposons que la re végétalisation des zones identifiées par l’Institut Paris Région soit planifiée.
De plus la construction des immeubles en bordure de RN20 a généré une zone sensible au phénomène d’îlot de chaleur.D’une façon générale, nous souhaitons que soit exposée la cohérence du projet communal avec les autres documents directeurs territoriaux (SCOT, SAGE, SDRIF, …)
Concernant la gestion de l’eau, une remarque émanant du syndicat de l’Orge nous a particulièrement interpelés :
Donc il est prévu de nouveaux logements dans la plupart des communes limitrophes de la RN20, alors que le réseau d’assainnissement des eaux usées est saturé !!
Espérons que nous ne nous retrouverons pas comme au Royaume Uni où certains quartiers en bordure d’affluents de la Tamise, sont devenus inhabitables, car on y patauge dans les excréments dès qu’il pleut, à cause de l’urbanisation galopante et de l’absence d’investissement par la société privée Thames Water en charge du réseau d’assainissement. (voir cet article paru dans le journal Le Monde en mai 2024)
Les remarques sur le nouveau PLU ont été riches d’enseignements et nous y reviendrons sûrement en 2025.
Edito Octobre 2024 : bonnes idées ailleurs
Nos deux précédents éditos ont été consacrés au nouveau PLU. Toujours dans l’esprit de proposer des pistes de réflexion, nous nous intéressons aussi aux aménagements mis en oeuvre ailleurs qui nous paraissent de bonnes idées. S’ils y sont parvenus ailleurs, pourquoi pas nous ?
Plan vélo
En circulant dans les environs , nous nous avons vu que différents aménagements ont été réalisés à Villejust pour faciliter la circulation à vélo. (voir vidéo ci-dessous)
Le bulletin municipal “Just’ma ville” de d’août-septembre-octobre 2023 en lien qui contient un dossier “Villejust à vélo”, témoigne de la politique volontariste de cette commune sur ce sujet.
Désimperméabilisation des cours d’école :
C’est une démarche déjà mise en oeuvre dans de nombreuses villes. Les objectifs sont multiples : diminuer les surfaces impéerméabilisées, lutter contre les îlots de chaleur et mieux partager les espaces de jeux. Voir ci-dessous une vidéo sur une école de la ville de Figeac dont la transformation a été accompagnée par le Cerema.
Un autre exemple à Palaiseau :
A noter que la condition de réussite de ce type de projet est la concertation afin conciliers exigences techniques, besoins pédagogiques et souhaits des enfants.
Sur le thème de l’amélioration du partage de l’espace dans les cours d’école, vous pouvez écouter le podcast Repenser la cour de récréation, terrain des inégalités de genre, avec la géographe Édith Maruéjouls | France Inter (radiofrance.fr)
Des parkings perméables :
C’est une piste pour favoriser l’inflitration des eaux pluviales dans le sol et limiter le ruissellement. Des images sont plus parlantes que des discours.
Exemple du parking de Lidl à Fontenay le Vicomte
Des noues pour recueillir les eaux pluviales de voiries :
Dans le nouvel écoquartier Camille Claudel de Palaiseau, les eaux pluviales de voieire sont canalisées par des noues filtrantes.
C’est aussi une piste pour limiter le ruissellement.
Ce sont quelques exemples. Il y a certainement encore d’autres réalisations que nous aimerions voir sur notre commune. N’hésitez pas à nous en faire part en commentaire.
Edito Septembre 2024 : nouveau PLU suite
Dans notre édito du mois d’août, nous vous invitions à aller voir le nouveau PLU mis en ligne sur le site de la municipalité et qui sera ouvert à enquête publique au mois d’octobre.
Afin d’étayer nos remarques, voici les questions que nous pouvons nous poser :
- comment le PLU de Juillet 2019 est-il appliqué ?
- comment sont pris en compte les risques présents et à venir sur la commune, tels que les inondations par ruissellement, et retrait-gonflement des argiles ?
- quelles sont les orientations pour encourager “les circulations douces” (marche, vélo, trotinette, etc..) et favoriser un juste partage de l’espace urbain ?
Bien sûr nous ne serons pas exhaustifs, et n’hésitez pas à compléter cette réflexion en commentaire.
Application du PLU de Juillet 2019
Nous avons relevé quelques exigences du règlement de Juillet 2019 pour lesquelles nous nous interrogeons sur leur application.
Eaux pluviales :
Ce qui est écrit au PLU 2019 :
“Le principe est la gestion à la parcelle des eaux pluviales et leur retour vers le milieu naturel L’infiltration des eaux pluviales des toitures se fera directement dans les terrains, par tout dispositif approprié puits d’infiltration, drains, fossés ou noues Les services assainissement des collectivités pourront être contactés pour fournir un conseil technique”
“Si l’infiltration totale à la parcelle n’est pas possible, il peut être admis au réseau public un rejet d’eaux
pluviales, dont le débit est obligatoirement régulé Un volume de rétention doit être mis en place,
dimensionné pour retenir les surplus des débits non infiltrés pour une pluie de 50 mm d’occurrence 20 ans (qui correspond à un volume de 500 m 3 précipité sur un hectare en l’espace de 4 heures)
Ce volume de rétention peut être à usages multiples (espace de loisirs, parking, etc et est équipé d’un
ouvrage de régulation en sortie, limitant le débit à une valeur maximale de 1 2 litres s ha Ce débit de fuite
pourra faire l’objet d’une modification ultérieure par délibération du Comité syndical du SIAHVY et des
communes membres.”
Collecte des déchets et ordures ménagères :
Ce qui est écrit au PLU 2019 :
“Pour les constructions de toute nature, un ou plusieurs locaux doivent être prévus pour assurer le stockage des déchets La surface et la localisation de ces emplacements doivent être adaptées à la nature et l’importance de la construction”
“Les containers ne doivent pas être visibles de la voie publique (hormis le jour de la collecte)”
Conservation des arbres :
Ce qui est écrit au PLU 2019:
“Les projets de construction devront être étudiés dans le sens d’une conservation maximale des arbres existants”
Mais la plupart des chantiers ressemblent à l’image ci-contre.
Prise en compte des risques
Risque inondation et ilots de chaleur :
La Ville-du-Bois fait partie des communes très touchées par les inondations par ruissellement :
( sur Arrêtés Cat Nat – Catnat (ccr.fr) on trouve 14 arrêtés pour inondations et/ou coulée de boue pour La Ville-du-Bois)
On sait que pour lutter contre ce risque, il importe de limiter l’imperméabilisation des sols , voire de revégétaliser.
Or s’il est mentionné qu’il doit être planté “un arbre de haute tige pour toute tranche entamée de 200 m2 de pleine terre” et “qu’une part de 30% minimum de la superficie des espaces libres de toute construction doit être traitée en espace perméable dont 15% minimum d’espace verts de pleine terre”, en zones UE et UAE, il est ajouté “hors stationnement et accès véhicule” .
Cette dernière mention autorise donc le bétonnage des parkings.
Par ailleurs, l’Institut Paris Région publie différentes cartographies relatives aux risques induits par le dérèglement climatique, dont les zones vulnérables au phénomène d’ilots de chaleur urbains
On trouve aussi une carte montrant les zones potentiellement renaturables (cliquer sur l’image pour mieux voir)

Cf. Cartoviz – Où renaturer en Île-de-France ? (institutparisregion.fr)
Nous ne voyons ni dans le PLU, ni dans le document d’orientations d’aménagement et d’orientation ce qui est prévu pour lutter contre les ilôts de chaleur, et gérer le ruisellement.
Au contraire, l’imperméabilisation continue :
Certes on apprécie que la rue du Grand Noyer ait été refaite, qu’il n’y ait plus de nids de poule, et que le trottoir ait été élargi. Mais on s’interroge sur la durabilité et la gestion du ruissellement.
Alors que l’imperméabilisation a déjà été importante sur la commune
y compris dans des zones inondables :
Voir aussi nos précédents articles et édito :
Edito Juin 2021 | Bien Vivre à la Ville du Bois (bvvb.org)
Edito Juillet 2021 | Bien Vivre à la Ville du Bois (bvvb.org)
Edito Juin 2022 : les inondations | Bien Vivre à la Ville du Bois (bvvb.org)
Retrait gonflement des argiles :
Ce que dit le PLU 2024 :
“Le territoire communal comporte des secteurs argileux. Les terrains argileux et marneux sont sensibles à l’eau: gonflement sous l’effet de fortes pluies, retrait en cas de sécheresse, et risque de glissement en cas de talutage. Des précautions particulières doivent être prises pour terrasser et fonder un ouvrage dans ces secteurs. Ces précautions sont rappelées dans la plaquette jointe dans les annexes du PLU.”
Nous n’avons pas trouvé ces annexes.
Pour en savoir plus, nous ne pouvons que vous recommander d’écouter le podcast en lien : Quand le climat fissure l’habitat | France Inter (radiofrance.fr) ou de consulter le site du Cerema : Phénomène de retrait-gonflement des sols argileux (RGA) : définitions, impacts sur les ouvrages et les personnes et solutions d’adaptation au changement climatique | Cerema .
Circulations douces
Si les obligations de réalisation de parking à vélo sont mentionnées dans ce nouveau PLU, nous n’avons rien vu qui s’apparente un à plan vélo, ni d’aménagement prévu pour les piétons, si ce n’est dans le projet de réfection du centre ville , où il est question de sentes, et de “zones apaisées”.
A noter que l’une des sentes prévues est fermée au public. Et c’est assez normal, car il s’agit d’un passage entre des appartements qui était souvent bruyamment squatté . Il n’est sans doute pas opportun de le rouvrir.
Fin 2023 nous montrions l’état de quelques sentes, et en avions réalisé une cartographie , les photos datent d’octobre 2023, certaines sentes ont été nettoyées , d’autre non. C’est un patrimoine de notre commune qui pourrait être mis à profit pour favoriser la marche.
Dans notre édito d’avril 2023 nous montrions une vidéo des “voies cyclables” à La Ville-du-Bois. De ce côté non plus, nous ne trouvons rien dans les projets de la commune pour améliorer la situation.
Compte tenu de la configuration des rues, il a été choisi de limiter la vitesse à 30km/h sur toute la commune. Cela réduit à 13m la distance de freinage d’une voiture (au lieu de 29m à 50km/h). Qu’est-il prévu pour le faire respecter ?
En conclusion
Nous espérons vous avoir donné quelques pistes de réflexion sur les projets d’aménagement pour notre commune. N’hésitez pas à nous faire part de vos remarques en commentaire, et surtout à répondre à l’enquête publique dès qu’elle sera ouverte.
N’oubliez pas que vous pouvez poser vos questions en fin de Conseil Municipal, lorsque Mr le maire donne la parole à l’assistance. Le prochain Conseil municipal a lieu le 8 octobre.
Edito Août 2024 : nouveau PLU
Un nouveau projet de Plan Local d’Urbanisme a été adopté en Conseil municipal du 28 mai 2024. Les documents sont consultables sur le site de la commune : Plan Local d’Urbanisme (lavilledubois.fr)
Une enquête publique est prévue à partir du mois d’octobre, aussi nous vous invitions à aller lire ces documents.
Dans les grandes lignes ce projet de règlement d’urbanisme est dans la continuité de celui en vigueur qui date de 2019. Sont mises à jour un certain nombre de mentions à la gestion territoriale telles que la gestion des déchets par le SIOM ou la gestion de l’assainissement par la communauté Paris-Saclay.
Voici les points que nous avons retenus.
Le plan de zonage
Côté Croix Saint Jacques :
Au sein de la zone à dominante naturelle N, un sous-secteur NS1 “couvrant le stade et des zones naturelles nonboisées dont la vocation est de servir de lieu d’accueil pour les activités de détente et deplein air; les équipements légers y sont admis.”
L’emplacement 11 qui dans le PLU 2019 était réservé à la réalisation de services techniques, est intégré à la zone UECAa regoupant les équipements publics de la Ville.
Les emplacements 2 et 6 de 2019, devenus 2 et 4 sur le zonage 2024, sont toujours réservés pour un parking et un agrandissement de la ferme de la Croix Saint Jacques.
Chemin du Gros chêne :
Il était prévu un élargissement de la voie et une modification du virage. Il semble que l’espace réservé ait diminué. ( cf. espace réservé n) 10 en 2019, et n°7 en 2024)

Projet “Rue des prés” :
Ce projet était déjà dans le PLU de 2019. Il s’agit d’une zone où il est prévu de réaliser environ 32 logements sociaux (voir OAP : Présentation PowerPoint (lavilledubois.fr)) Il est prévu des places de stationnement perméables, des haies vives en limite séparative, ainsi qu’un minimum de 30% d’espaces verts de pleine terre sur l’unité foncière. Les accès se feront Chemin du Mesnil.
Centre ville :
Peu de modifications, la zone réservée n°3 de 2019 devient UECa rue des Cailleboudes, à l’emplacement de l’ancienne école Notre-Dame. Une nouvelle école y est en construction. Sur les panneaux en bordure de chantier, on peut lire que la livraison était prévue en septembre 2023.
Bordure de RN20 :
Il s’agit de la zone UE où la construction d’immeubles se poursuit, conformément à ce qui était prévu pour l’aménagement de la RN20 en boulevard urbain.
La zone réservée n°8 du PLU 2019 concernant l’élargissement de la rue des Cailleboudes entre la Voie des postes et la RN20 est en cours de réalisation.
Règles de construction
Alors qu’auparavant une voie d’accès pour moins de 6 logements pouvait être de 3,5m, selon le nouveau PLU, pour 2 logements, il faudra 5 m et à partir de 3 logements, il faudra 8m.
Le mode de calcul de hauteur de clôture en cas de terrain en pente est modifié : il se fait par section de 2m au lieu de section de 5 à 10m .
Les constructions annexes voient leur surface maximale augmentée de 8m2 à 12m2 .
Les distances minimales des constructions aux limites séparatives en l’absence de vue directe sont augmentées de 2,5 à 4m en zone UCV. En cas de vue directe, elles sont de 8m y compris en zone UE (dans le PLU actuel c’est au moins la moitié de la hauteur de la façade por la zone UE).
Les modifications pour la zone UR seraient trop longues à résumer ici, nous vous invitons à consulter les documents de règlement 2024.
Concernant le retrait vis à vis de la voirie, cela dépend des zones. A noter que Voie des Postes, les constructions doivent être implantées avec un retrait minimum de 5m vis à vis de la voie.
Les hauteurs maximales de construction par zone sont résumées ci-dessous :
UCV centre ville |
UCVc : 11m UCVa et UCVb : 12m |
UE RN20 |
Voie des Postes : 9,5m |
UR pavillonaire |
Dans la bande des 25m à partir de l’alignement : 9m |
UAE activité économique |
12m |
UEC équipements collectifs |
UECa : 9m UECb: 12m |
AU projet rue des Prés |
9m |
N | 9m |
La hauteur des constructions annexes (kioske, abri de jardin,…) ne doivent pas dépaser 3,5 m .
Espaces verts
La superficie mimnimum en espace vert de pleine terre est partout augmentée, sauf en zone UAE qui correspond aux deux zones commerciales sur la commune :
UCV |
UE RN20 |
UR |
UAE activité économique |
UEC équipements collectifs |
AU projet rue des Prés |
|
2019 | 20% | 25% | 45% | 20% | 40% | non réglementé |
2024 | 30% | 30% | 60% |
30% perméable |
50% | 30% |
Il est aussi exigé la plantation d’un arbre de haute tige pour toute tranche entamée de 200m2 de pleine terre.
De plus les projets de construction devraont être étudiés dans le sens d’une conservation maximale des arbres existants.
On espère que cela évitera à l’avenir les transformations telles que celles que nous avons vues ces dernières années, comme par exemple dans le secteur des Joncs marins :
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Parkings
Pour des constructions nouvelles, les places de stationnement doivent être soit réalisées au sein de la construction soit acquises sur un parc existant ou en construction à moins de 300 m de l’opération.
Voici ci-dessous un extrait du règlement relatif au stationnement. Surligné en jaune : ce qui change, en bleu le contenu des modifications. (cliquer sur l’image pour l’agrandir dans une nouvelle fenêtre)

A été ajouté aussi un tableau qui décrit toutes les obligations de places de stationnement vélo. Pour les habitations, c’est 1 emplacement jusqu’à 2 pièces principales, et 2 emplacements à partir de 3 pièces, pour les commerces, c’est 10% de la capacité du parc de stationnement et pour les bureaux, c’est 15% de l’effectif total des salariés.
Rien ne dit comment on compte y parvenir …
Il n’est pas non plus fait mention de pistes cyclables …
A suivre
Il s’agit d’une première lecture non exhaustive.
Une enquête publique est prévue au mois d’octobre. Nous vous invitons à prendre connaissance des documents disponibles sur le site de la commune Plan Local d’Urbanisme (lavilledubois.fr) afin de vous faire votre propre opinion.
Nous serons présents dimanche au forum des associations.
Edito Juillet 2024 : limiter les vols nocturnes à Paris-Orly ?
Derniers travaux de la commission consultative paris-orly
Après plusieurs réunions et ateliers avec la participation des Élus, Présidents d’association et Professionnels ; la dernière Commission Consultative de l’Environnement (CCE) de l’aérodrome d’Orly du 9 février 2024 s’est terminée avec comme conclusions de l’Étude d’Impact selon l’Approche Équilibrée (EIAE) un choix entre 3 scenarii possibles.
L’étude EIAE a été placée sous l’autorité indépendante de la Préfète du Val de Marne en mai 2023 et a rendu ses conclusions lors de la Commission Consultative de l’Environnement le 9 février 2024.
Celle-ci conclut à 3 scénarios possibles en complément du scénario « fil de l’eau » en travaillant sur l’interdiction des avions selon leurs niveaux acoustiques et la plage de restrictions (couvre-feu) :
Scénario A : Restrictions sur la marge et les niveaux de bruit certifiés
– Interdiction des M<13 dès 22h
– Interdiction des aéronefs avec niveaux de bruit certifiés à l’approche supérieur à 97 EPBdB et au
survol à 91 EPNdB dès 22h
– Interdiction des aéronefs M<17 dès 22h avec loi du grand père offrant aux compagnies la possibilité
de s’adapter progressivement à la restriction.
En effet, pour chacun des opérateurs historiques, le volume de trafic opéré avec des aéronefs de marge comprise entre 13 et 17 EPNdB durant la période nocturne soumise à la clause d’antériorité (janvier 2026 à janvier 2029), ne doit pas excéder le volume opéré avec des aéronefs de performances acoustiques similaires sur la période de référence.
Scénario B : Scénario A + couvre-feu pour les départs à partir de 23h00
Scénario C : Scénario A + couvre-feu pour les départs et arrivées à partir de 23h00
LE PROJET d’arrete ministériel
Le 29 Avril dernier, le ministère des Transports a rendu public un projet d’arrêté ministériel qui ne retient que le scénario A . Cela s’est accompagnée de l’ouverture d’une Consultation Publique ouverte jusqu’au 29 Juillet prochain : https://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/consultation-publique-sur-le-projet-d-arrete-a3018.html
Voici ce que dit le projet d’arrêté :
1. Objet du projet d’arrêté soumis à la consultation du public
Le projet d’arrêté soumis à la consultation du public renforce ainsi les exigences environnementales pour les aéronefs opérant sur la plateforme en imposant des restrictions d’un niveau inédit en Europe en matière de performance acoustique.Pendant la période entre 22 heures et 6 heures, les mesures complémentaires sont les suivantes :
- une interdiction des vols des aéronefs de marge acoustique cumulée inférieure à 13 EPNdB ;
- une mise en place progressive de l’interdiction des vols des aéronefs de marge acoustique cumulée inférieure à 17 EPNdB, notamment au travers d’une clause d’antériorité appliquées aux compagnies opérant déjà durant ce créneau horaire ;
- une interdiction des atterrissages pour les aéronefs présentant un niveau de bruit à l’approche supérieur à 97 EPNdB ;
- une interdiction des décollages pour les aéronefs présentant un niveau de bruit au survol supérieur à 91 EPNdB.
Au regard des analyses menées tout au long de l’étude, des réductions des nuisances sonores attendues des différents scénarios de restriction étudiés et des coûts afférents pour les compagnies aériennes, notamment celles possédant une base opérationnelle sur la plateforme francilienne, ce scénario apparaît comme le meilleur compromis entre développement économique et préservation de la qualité de vie des riverains.
Premières réactions
Rappelons qu’en mars 147 communes d’Ile-de-France et de l’Oise ont posé à leurs concitoyens la question suivante : « Pour votre santé et face à l’urgence climatique, souhaitez-vous la réduction des vols et leur interdiction la nuit entre 22 heures et 6 heures sur les aéroports de Charles-de-Gaulle, Orly, Le Bourget et Beauvais-Tillé ? » (consultation réalisée entre le 11 mars et le 24 mars par les communes participantes et par les associations de riverains des aéroports).
Plus de 50.000 personnes ont voté, que ce soit par vote électronique ou dans les urnes mises à disposition par certaines collectivités dans des lieux publics comme les mairies, les centres socioculturels ou les médiathèques. Le taux de participation montre que les habitants se sentent concernés par les questions de nuisances aériennes.
Avec 97% de OUI en faveur de la limitation du trafic aérien et de l’arrêt des vols la nuit, la démonstration est faite que les habitants n’en peuvent plus de supporter pollutions sonores, pollutions atmosphériques et promesses non tenues sur la réduction des gaz à effet de serre du secteur aérien.
Les scénario B et C prévoyaient une extension du couvre-feu à partir de 23h, pour les décollages dans le cas de scénario B et pour les décollages et les atterrissages dans le cas du scénario B.
Le Conseil Départemental de l’Essonne a voté le 25 mars une motion relative au nuisances sonores appelant à un équilibre entre impact économique et bien-être des riverains. Il y est notamment mentionné que les élus du Conseil Départemental :
SAISISSENT le Ministre des Transports pour qu’il engage une concertation territoriale associant, notamment, les populations impactées par la plateforme avant tout choix définitif d’un scénario.
Encore une fois, les élus, les associations, les riverains qui se sont exprimés n’ont pas été entendus.
Aussi l’association DRAPO appelle à participer à la consultation et propose des commentaires à reprendre : voir ici
M< 13, 91 EPNdB, 97 EPNdB c’est quoi ??
Ces valeurs correspondent à des niveaux de bruits mesurés selon la procédure de certification acoustique des avions qui est un standard international émis par l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OAIC). Il est décrit dans l’Annexe 16 volume 1 de la Convention relative à l’aviation civile internationale.
EPNdB signifie “Effective perceived noise in decibels”, il s’agit d’une mesure de niveau sonore spécifique à cette procédure d’évaluation acoustique des avions.
Ces niveaux de bruit sont enregistrés en trois points au sol décrits ci-dessous.



Le niveau de bruit à l’approche correspond à une situation d’atterissage, le niveau de bruit latéral est la moyenne des mesures en latéral au décollage, le niveau de bruit de survol correspond à une situation de décollage.
Les limites de niveau de bruit acceptées ont évolué avec les progrès techniques, elles sont définies en fonction de la masse selon des chapitres selon la date de certification de l’avion.
La plupart des aéronefs existants se répartissent en fonction de leur date de certification :
Chapitre | Date | Ecart vs Chap.3 | Exemples d’avions certifiés |
aucun | avant | aucun | Boeing 707, Douglas DC-8 |
2 | 1972 |
environ+16dB |
Boeing 727, Mc Donnell Douglas DC-9 |
3 | 1977 | référence | Boeing 737 classic, MD-80 |
4 | 2006 | – 10 dB | Airbus A320, Boeing 737NG, Boeing 767, Boeing 747-400 |
14 | 2017-2020 | – 17 dB | Airbus A320, Airbus A320neo, Airbus A330, Airbus A350, Boeing 737 MAX, Boeing 757, Boeing 777, Boeing 787 |
A partir du chapitre 4 les niveaux sont définis selon des marges cumulées par rapport aux niveaux limites du chapitre 3.
La marge cumulée est la somme des écarts entre les niveaux de bruit mesurés et les niveaux limites de la norme, aux 3 points approche, latéral et survol.
Examen du critère : “Une interdiction des vols des aéronefs de marge acoustique cumulée inférieure à 13 EPNdB”
signifie que les avions qui n’auront pas un écart cumulé d’au moins 13 EPNdB avec les limites du chapitre 3 ne seront pas autorisés à voler entre 22h et 6h du matin.
Nous avons pris en exemple les vols au départ d’Orly du vendredi 5 Juillet entre 22h et 23h30. Nous avons recherché leur immatriculation, en avons déduit le type d’avion exact, et avons cherché un certificat acoustique correspondant sur la base Noise dB de la DGAC.
Le seul problème est que les certifications dépendent des masses au décollage et à l’atterrissage, sur lesquelles nous n’avons pas de données.
Ainsi par exemple pour un B737 800 équipé de moteurs CMF56-7B27 :
Masse au décollage (MTOM) (kg) | Masse à l’aterrissage (MLM)(Kg) | Marge cumulée (EPNdB) |
79016 | 66088 | 11,4 |
65316 | 55337 | 15,3 |
Donc ces B737 seront interdits entre 22h et 6h uniquement s’ils sont pleins ???
Nous avons aussi regardé les mesures de bruit ambiant à mesurés par Bruitparif à Champlan pour ce vendredi 5 juillet , et comparé avec les marges cumulées maxi et mini pour chaque type d’avion :
Sur les diagrammes ci-dessous , en ordonnée sont portés les niveaux de bruit LA max mesurés à Champlan en dB en fonction de l’heure. En rouge les avions pour lesquels la marge cumulée est inférieur à 13 ENPdB, en vert ceux pour laquelle elle est supérieure.
Dans le premier diagramme, nous avons utilisé les marges cumulées minimales trouvées pour ces types d’appareils, et dans le second diagramme, les marges maximales.
En conclusion, cette limite de marge cumulée à 13ENPdB ne permet pas forcément d’écarter les avions les plus bruyants :
les B738 peu chargés passeront au travers
certains avions avec des marges cumulées exigeantes sont quand même au-dessus de 75 dB à Champlan
Examen du critère : une mise en place progressive de l’interdiction des vols des aéronefs de marge acoustique cumulée inférieure à 17 EPNdB, notamment au travers d’une clause d’antériorité appliquées aux compagnies opérant déjà durant ce créneau horaire
Le diagramme des LAmax du vendredi 5 Juillet avec des marges cumulées inférieures à 17 ENPdB en orange est le suivant :
Ce critère à 17 EPNdB est plus pertinent, mais ce ne serait pas appliqué à tous les opérateurs avant 2029
Examen du critère : une interdiction des décollages pour les aéronefs présentant un niveau de bruit au survol supérieur à 91 EPNdB
Ce critère pénalise :
- l’A332, qui est un A330 243 moteurs RR Trent 772B-60, certifié pour des masses au décollage entre 230 000 et 238 000 kg
- l’A339, qui est un A330 941 moteurs RR Trent 7000-72, certifié pour des masses au décollage entre 205 00 et 251 000 kg
(Cf. base de données de certifications acoustiques publique mise à disposition par la DGAC) .
A noter que les A320 et les B738 sont certifiés pour des masses au décollage entre 65 000 et 79 000 kg.
Ce critère de 91EPNdB pénalise donc les plus gros porteurs, même s’ils relèvent du chapitre 14 de l’Annexe 16 .
Etant surtout concernés par le bruit au décollage face à l’Ouest sur le secteur de La Ville-du-Bois, nous n’avons pas regardé le critère sur l’aterrisage.
Notre Avis :
Cet arrêté ne changera pas grand chose à court terme au bruit perçu au décollage par les riverains, puisque les B738 bruyants des compagnies Low Cost pourront y échapper en ajustant leur chargement au moins jusqu’en 2026, voire 2029.
Il ne permettra pas non plus d’atteindre les objectifs du Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement Paris Orly 2018-2023 ( – 6dB entre 22h et 6h du matin pour les zones où l’indicateur Ln est supérieur à 50 dB, division par 2 de l’indicateur de forte perturbation du sommeil , les références étant les niveaux 2018, et l’horizon 2026 estimé de retour au trafic d’avant COVID – en réalité déjà dépassé !!)
Et cela sans parler des critères Ln et du Plan de Gêne Sonore officiels, qui excluent nombre de riverains gênés et sont très en-deça des recommandations de l’OMS. (voir notre Edito Juillet 2022 : le bruit des avions | Bien Vivre à la Ville du Bois (bvvb.org))
AGISSONS !
Nous vous invitons à déposer une commentaire (en cliquant sur le bouton “Déposer votre commentaire” tout en bas de la page en lien) sur la plate-forme de Consultation publique sur le projet d’arrêté portant restrictions d’exploitation sur l’aérodrome de Paris-Orly (Val-de-Marne) | Consultations publiques (developpement-durable.gouv.fr)
Attention, ces commentaires ne seront pas rendus publics. Si vous le souhaitez, ajoutez-les au bas de cet article.
A10 gratuite : action du 20 juin 2024
Comme chaque année, l’association A10 gratuite organisait au mois de juin une journée d’action au péage de Dourdan.
Nous diffusons ci-dessous le trac qui a été distribubé jeudi 20 juin dernier :

Tout changer pour que rien ne change ?
Après la valse des ministres, voici venue celle des députés. Ces incessants changements de personnes étouffent les attentes des Français dans un brouhaha électoral et médiatique permanent.
Durant cette brève mandature (2022-2024), nos parlementaires – à l’Assemblée nationale comme au Sénat – n’ont déposé aucune proposition visant à s’attaquer à l’incurie de l’Etat dans le scandale financier autoroutier, ou dans l’accès aux autoroutes périurbaines concédées.
L’année a commencée par de nouvelles et importantes hausses des péages.
Si notre pression a encore une fois permis d’épargner le péage de Dourdan, les deux autres péages franciliens de l’A10 et de l’A11 (Allainville et Ablis), qui couvrent des trajets de plus d’une trentaine de kilomètres concédés et qui sont essentiellement utilisés pour les trajets du quotidien, ont pleinement subi ces hausses (+5.7% à Ablis).
Le 14 mai, nous avons eu un entretien avec le cabinet du nouveau – et déjà ancien – ministre. Nous n’avions pas l’illusion de trouver un bouleversement dans les objectifs gouvernementaux, mais nous voulions, plus que jamais, affirmer que la gabegie autoroutière devait cesser. Nous avons fait plusieurs propositions dans ce sens. Par exemple, suivre les recommandations de l’inspection des finances, ou celles du rapport de la commission d’enquête parlementaire (2020) sur les concessions autoroutières.
La rente autoroutière ne pouvant plus être contestée, nous avons assisté à un laborieux plaidoyer pour tenter de nous faire croire que l’Etat agit, notamment avec la taxe sur les autoroutes ou avec les abonnements pour certaines catégories d’usagers.Ces deux arguments ne tiennent pas devant un examen concret de la réalité. Les abonnements ont des effets dérisoires pour ceux qui sont contraints d’emprunter l’autoroute chaque jour. Nous l’avons montré pour les tronçons franciliens de l’A10 et de l’A11. Quant à la taxe sur les autoroutes, elle représente à peine 1% des excédents de rentabilité des concessions. Autant dire qu’il s’agit plus d’effets d’annonces. En fait, l’Etat veut prélever quelques miettes sur les fabuleux profits des sociétés concessionnaires pour boucher les trous de ses désengagements financiers en matière de transports. Autrement dit, les usagers des autoroutes concédées, vaches à lait des concessionnaires, sont devenus les vaches à lait de l’Etat.
Nous exigeons que la surrentabilité des concessions (obtenue par le racket des usagers) soit redistribuée très significativement à leur profit, par exemple, en supprimant les péages périurbains.
La reconnaissance par l’Etat de la surrentabilité des concessions et la nécessité de reconsidérer l’accès aux autoroutes périurbaines concédées pour les trajets du quotidien, sont deux avancées majeures à mettre au crédit de notre action.
Les conséquences des péages périurbains s’accentuent en raison des évolutions territoriales autour des grandes métropoles. Pour l’Ile de France, citons quelques évolutions structurantes : le Schéma Directeur régional, le Grand Paris, la SRU, la ville nouvelle Paris-Saclay, la multiplication des plateformes logistiques, l’étalement urbain…
Au cours de cet entretien au ministère, nous avons donc eu la confirmation que, par-delà nos éphémères interlocuteurs, notre action de longue haleine continue de marquer des points, mais l’essentielrestetoujoursàfaire: l’Etat et le législateur doivent enfin passer aux actes.
Nous avons fait une proposition concrète au ministre.Nous l’avons invité à un débat public dans nos territoires pour connaitre les propositions de l’Etat et les confronter aux attentes des populations du sud francilien.Il faut savoir qu’un tel débat avait été arrêté avec son prédécesseur, mais que les incessants jeux de chaises musicales gouvernementaux ont remis en question.Cette demande s’adresse dorénavant au prochain récipiendaire.(pour plus d’infos n’hésitez pas à nous contacter : a10gratuite@free.fr)
Voici en liens un article paru dans Le Parisien Yvelines vendredi 21 juin, et un autre paru le 24 juin dans le journal local des Yvelines .
Il y a un an était diffusée une émission Complément d’Enquête intitulée : “Péages, superprofits, nos trop chères autoroutes”. La vidéo est encore visible en replay sur Youtube.
Edito Mai Juin 2024 : Eclairage public
Depuis quelques temps nous assistons à des dégradations de véhicules, du tapage nocturne et des feux de voiture la nuit.
Sur les réseaux sociaux, on incrimine l’extinction de l’éclairage public entre 23h et 6h du matin. (décidé sur la commune par arrêté municipal du 18 octobre 2022)


Impact de l’éclairage public sur la criminalité : les données objectives
Nous avons trouvé un article de France 3 Val de Loire datant de l’automne 2022 intitulé “Sobriété énergétique : avec l’extinction de l’éclairage public, doit-on craindre pour sa sécurité ?”
Est citée une étude de 2007 de l’urbaniste Sophie Mosser “Eclairage et sécurité en ville : l’état des savoirs” dont on peut lire un résumé ici.
Selon ces deux sources, la seule chose certaine est que l’absence d’éclairage accroît le sentiment d’insécurité.
Et cela reste la position officielle si l’on en croit cette remarque du ministère de l’intérieur de mai 2023 à une question du sénat d’octobre 2022 “Doctrine relative à l’éclairage public de nuit” :
Il peut être noté que, en France comme à l’étranger, les études sur l’éclairage public n’ont pas permis d’établir une causalité entre son extinction et une progression de la délinquance. En revanche, les habitants des villes citent systématiquement l’éclairage public parmi les déterminants de leur sentiment de sécurité.
Sur l’impact effectif de l’éclairage sur la délinquance il n’y a pas d’étude récente démontrant rigoureusement que la délinquance augmente lorsque l’éclairage public est éteint. D’une part les études concluant à l’impact de l’éclairage émanaient souvent de firmes commercialisant des éclairages, et d’autre part les études menées par les pouvoirs publics émanaient de criminologues sans connaissance sur l’éclairage et donc sans description précise du type d’éclairage, et où souvent “amélioration de l’éclairage” se résumait à l’augmentation de la puissance des lampes.
Voici ce que disait Sophie Mosser en introduction de son bilan :
Jusqu’à présent, vu les interrogations sur la validité des choix méthodologiques et la perplexité face aux larges imprécisions de ces choix, nombre d’experts restent incrédules sur l’ensemble des études qui concluent pourtant majoritairement qu’une « amélioration » de l’éclairage permet de réduire les taux de criminalité. Les écologistes et les associations d’astronomes, surtout, font pression depuis près de 10 ans pour mettre en garde contre la « pollution lumineuse » et le gaspillage énergétique auxquels pourrait mener une application inconsidérée de l’idée que la prévention de la criminalité réside surtout dans l’élévation de la puissance lumineuse des installations d’éclairage.
Dans ce contexte polémique, un groupe de réflexion, rassemblant des experts à l’échelle internationale, a été créé en 1999 au sein de la Commission internationale de l’éclairage pour examiner les apports de l’ensemble des études menées sur la question et définir l’état d’esprit des recommandations qui pourraient être prodiguées. Mais depuis, seuls quelques points commencent à faire consensus sur la base des dernières analyses anglaises : le fait que l’éclairage ne peut pas être une panacée à grande échelle, mais qu’il peut ponctuellement apporter de réelles améliorations en termes de criminalité effective pour des zones bien ciblées (crime hot spots), et, de manière plus générale, le fait qu’il puisse avoir un effet bénéfique en termes de sentiment d’insécurité.
En conclusion :
Il n’y a pas de loi générale démontrée entre défaut d’éclairage public et criminalité, cela dépend aussi des lieux et de la façon dont les personnes se les approprient.
ALORS QUE FAIRE ?
Nous comprenons tous que l’extinction des éclariages nocturnes permet d’économiser de l’énergie, maîtriser les dépenses de la commune, lutter contre la pollution lumineuse et préserver la biodiversité et la santé humaine.
Mais certaines zones sensibles ne doivent pas rester dans l’obscurité complète. D’ailleurs, depuis quelques jours, il semble que la commune laisse certaines rues allumées.
Diverses solutions existent et la Région Ile de France propose une aide aux collectivités pour moderniser leur éclairage. (voir Modernisation de l’éclairage public et réduction de la pollution lumineuse | Région Île-de-France (iledefrance.fr) et Règlement d’intervention Stratégie régionale énerige climat )
Dans un précédent édito consacré au déplacement piéton, nous avions déjà cité l’exemple de Longpont sur Orge, où les habitants ont la possibilité d’allumer l’éclairage public en fonction de leurs besoins à l’aide de l’application smartphone “j’allumemarue”.
Voir cette vidéo publiée par le journal Le Parisien :
Selon le maire de Longpont, ce dispositif est plus économique que l’équipement de chaque lampladaire de capteur de mouvement.
A noter que le CEREMA organisait une journée sur ce thème le 6 juin dernier. (voir Eclairage public : faire plus sobre tout en garantissant des mobilités plus sûres – Rendez-vous Mobilités Cerema du 6 juin 2024 | Cerema )
Il y est notamment question d’une nouvelle génération d’éclairage permettant des règlages plus fins que du on/off, et de réguler la luminosité en fonction des heures du jour, et de l’usage des lieux, et notamment au voisinage des caméras de surveillance. (voir aux temps entre 33 et 35 mn de la vidéo du webinaire du lien précédent)
Par ailleurs, le CEREMA propose des fiches téléchargeables gratuitement à l’usage des collectivités : AUBE – Aménagement, urbanisme, biodiversité, éclairage | Publications du Cerema
Ainsi la fiche numéro 7 s’intitule “Améliorer l’acceptabilité de la modulation de l’éclairage grâce à la participation citoyenne, la concertation et la co-construction“.
Notre avis :
L’éclairage de notre commune a besoin d’être modernisé et adapté aux différentes situations. Nous espérons que la commune utilise les outils à la disposition des collectivités (outils techniques du CEREMA et aides de la Région)
Une concertation avec les riverains est nécessaire; ce serait l’occasion de rétablir les réunions de quartier.
Edito Avril Mai 2024 : stationnement
Nous avions prévu de rédiger un article sur le stationnement, sujet pour lequel nous recevons pas mal de plaintes des urbisylvains.
Mr le Maire nous a devancés, puisque c’est le thème de la Feuille du Bois du mois de mai.

En effet, début mai, comme il y a eu une action de la police municipale, l’interdiction de stationnement dans la partie à double sens de la voie des postes a été respectée. Cela nous permet de constater que losrqu’il y a une action de la municipalité, la situation s’améliore. Malheureusement, il semble que cela n’ait pas été pérénisé, car nous sommes aujourd’hui de retour à la situation antérieure, avec des véhicules stationnés malgré les affiches l’interdisant.
Voici en image quelques exemples de stationnements gênants , lorsque la photo est localisée, la flèche indique le sens dans lequel est prise la photo :
stationnement sur les trottoirs :
NB Rue des Joncs marins, le stationnement est autorisé à cheval sur le trottoir sur certaines portions. Cependant, il est fréquement impossible pour les piétons, et à fortiori avec une poussette de circuler sur le trottoir
Stationnement interdit :
quelques exemples place Beaulieu,
où se garent beaucoup d’utilitaires, si bien que certaines places ne sont pas accessibles et que les riverains se prennent des amendes en stationnant sur le trottoir devant chez eux !





quelques témoignages de problèmes récurrents : stationnement devant des portes de garage, utilistation de l’espace public par certaines entreprises …



La plupart du temps il y a beaucoup d’incivilité, et semble-t-il une impunité totale.
Nous avions indiqué il y a quelques années que parallèlement les parkings des nouveaux immeubles de la Voie des Postes étaient vides , alors que les rues sont saturées. Aussi sommes-nous satisfaits d’apprendre que dans les derniers immeubles livrés sur la RN20, des mises à disposition gratuites de parking sont prévues.
Beaucoup de places de parking ont été réalisées par la municipalité ces dernières années, comme par exemple près du cimetière, ou sentier des forêts.


Mais le nombre de véhicules a beaucoup augmenté dans la commune.
L’idée n’est certainement pas de transformer toute la commune en parking !
Ce sont plutôt des surfaces qu’il faudrait désimperméabiliser , des solutions existent telles que l’image ci-contre.
Comme l’a dit Monsieur le Maire,
” on constate après quelques jours et quelques sanctions que l’on peut maintenant circuler, y compris en ce qui concerne les piétons sur les trottoirs”.
Les urbisylvains ne demandent pas mieux, et espèrent que la municipalité parviendra à faire respecter un minimum de règles de savoir vivre pour le bien de tous, pas seulement le temps d’un édito dans La Feuille du Bois.
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